Dans son communiqué du mercredi 5 mars, le mouvement politico-militaire M23-AFC dit avoir mené une opération d’arrestation de 130 personnes, tous militaires, dans des hôpitaux en ville de Goma, au Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo.
D’après ce mouvement politico-militaire, qualifié par le gouvernement de Kinshasa de rébellion, l’objectif de cette opération était de sécuriser les structures médicales qui étaient infiltrées par des combattants fuyards.
« L’opération menée contre 130 éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) cachés dans les hôpitaux a été réalisée de manière rigoureusement pacifique et conforme aux exigences du droit international humanitaire», écrit le mouvement dans un communiqué.
Dans ce même communiqué, le M23-AFC ajoute que la présence des éléments FARDC dans les structures médicales à Goma représentait une menace grave contre le personnel soignant.
En ville de Goma comme dans les milieux environnants, la coalition du M23-AFC ne cesse d’être pointée du doigt par certains parents d’élèves comme étant à la base des troubles dans certaines écoles, où des hommes en uniforme militaire sont parfois visibles. Des accusations rejetées par les responsables du M23-AFC.
De son côté, les États-Unis d’Amérique, à travers leur ambassadrice en RDC, affirment qu’il n’y a aucune excuse pour ces actes « odieux ». Les délégations du M23 n’ont aucune crédibilité et doivent être tenues responsables de toutes ces violations des droits humains.
« Les récents enlèvements de patients dans les hôpitaux par le M23 montrent une fois de plus son mépris pour la paix dans l’Est de la RDC et son mépris pour la population de cette région », a déclaré Lucy Tamlyn.
Anselme Syangoma
Author(s): tazamardc.net
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