Day: March 5, 2025

La cité de Kasongo-Lunda, chef-lieu du territoire portant le même nom dans la province du Kwango, est fortement menacée par des érosions qui ont déjà détruit plusieurs maisons des particuliers.
Selon l’administrateur de ce territoire, Arsène Kukangidila, plus de dix grandes têtes d’érosion sont identifiés dans cette cité.
« Le territoire de Kasongo-Lunda rencontre beaucoup de difficultés notamment le problème des érosions.
Des bâtiments, surtout les maisons des gens qui sont dans la périphérie sont menacées », explique Arsène Kukangidila.
« Nous demandons l’implication de la province et même du gouvernement central pour protéger les maisons et les ménages et venir à la rescousse de la population de Kasongo-Lunda », plaide M. Kukangidila.

La ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, va abriter, du 31 mars au 03 avril 2025, une table ronde sur l’appropriation du génocide congolais pour la promotion de la culture de la paix (GENOCOST).
Ces assises, placées sous le « haut patronage » du président de la République, Félix – Antoine Tshisekedi Tshilombo, seront organisées par la Commission interministérielle d’aide aux victimes et d’appui aux réformes (CIA-VAR) en collaboration avec le Fonds national de réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV).
Le but de cette table ronde est de rassembler les fils et filles du Congo afin d’œuvrer pour la reconnaissance du génocide congolais, avec plus de 10 millions de morts enregistrés dans l’est de la République démocratique du Congo.
Pour cette table ronde, le thème retenu est : « Engageons-nous à l’appropriation du GENOCOST et la reconnaissance internationale du génocide congolais pour la culture de la paix ».
Cet événement aura lieu au Centre culturel situé en face du Palais du peuple.

Alors que la situation continue de se détériorer dans l’est de la République démocratique du Congo, Mary Lawlor, rapporteuse spéciale sur la situation des défenseurs des droits de l’homme a appelé ce mercredi 5 mars à Genève, à un soutien urgent et concret aux défenseurs des droits de l’homme dans la région.
« Les défenseurs des droits de l’homme dans l’est de la RDC courent actuellement un risque extrême de représailles pour leur travail en faveur des droits de l’homme.
Ils ont besoin d’aide immédiate, y compris d’un soutien pour une réinstallation temporaire avec leurs familles », a déclaré Mary Lawlor, rapporteuse spéciale sur la situation des défenseurs des droits de l’homme.
Des criminels revanchards« Certains défenseurs des droits de l’homme n’ont pas eu d’autre choix que de fuir leur domicile.
Maintenant que les défenseurs des droits de l’homme sont menacés et craignent des représailles, alerte la même source, les victimes n’ont plus personne vers qui se tourner.

Elles étaient le reflet d’une culture riche et profonde.
Les rythmes endiablés et les paroles provocatrices qui résonnent dans nos rues et sur les ondes sont-ils le reflet d’une évolution naturelle, ou le signe d’une dérive inquiétante ?
De plus en plus, les voix s’élèvent pour dénoncer une musique qui, loin d’éduquer, semble inciter à la débauche, à la vulgarité, à l’apologie des antivaleurs.
Nos artistes sont-ils conscients de l’impact de leurs créations sur les jeunes esprits en construction ?
Savent-ils que leurs chansons peuvent façonner des destins, pour le meilleur comme pour le pire ?

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a facilité, mardi 4 mars, l’acheminement à Goma d’au moins 500 poches de sang et plusieurs intrants vitaux pour couvrir les besoins urgents de la population victime de la guerre dans l’Est du pays.
Selon le responsable de cette agence du système de l’ONU en RDC, Thiemo Balde, cette aide humanitaire a été collectée à Kinshasa par le ministère de la Santé publique.
Il dit avoir réceptionné cette cargaison à la Grande barrière, frontière entre Goma (RDC) et Gisenyi (Rwanda), avant de la remettre à son tour à la coordonnatrice provinciale du Centre de transfusion sanguine au Nord-Kivu, Merveille Rubakare.
Face aux besoins pressants de sang en faveur des blessés de guerre dans l’Est de la RDC, le ministère de la Santé publique avait lancé, en janvier dernier, au palais du peuple une campagne de collecte de 5.000 poches de sang.
Pour encourager la population à se mobiliser en vue d’une forte participation à cette campagne, la Première dame, la Première ministre et d’autres membres du Gouvernement avaient posé ce geste d’élan de solidarité en donnant leur sang.

La délégation de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Église du Christ au Congo (ECC) a rencontré, mardi 4 mars en Ouganda, le Président Yoweri Museveni.
Leur échanger a porté sur le retour de la paix dans la région des Grands lacs, dans le cadre de l’initiative Pacte social pour la paix et le Bien-vivre ensemble, rapporte le pasteur Eric Nsenga, porte-parole de l’ECC.
Dans un message sur X, l’ECC explique qu’après échanges très profonds et éclairés, le Président ougandais a bien accueilli cette initiative et a marqué son accord pour un dialogue franc autour de la paix dans la région.
La même délégation avait échangé le 27 février à Brazzaville avec le Président du Congo, Denis Sassou N’Guesso, dans le cadre du même pacte social pour la paix et le bien vivre-ensemble en RDC.
Ils ont par la suite rencontré les présidents des institution publiques, les leaders des groupes armés, les opposants et les Chefs d’Etat de la région.

2025-03-052025-03-052025-03-052025-03-05Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/03-mars/3-9/bloques_en_mer_depuis_quatre_jours_sans_nourriture_32_migrants_secourus_au_large_de_la_tunisie.jpgAprès quatre jours de détresse sur une plateforme gazière au large de la Tunisie, 32 migrants ont été secourus par l’Aurora, un navire de l’ONG Sea-Watch.
Mardi 4 mars, le navire de sauvetage Aurora de l’ONG Sea-Watch a secouru 32 migrants bloqués depuis quatre jours sur une plateforme gazière au large de la Tunisie.
Privées de nourriture et dans un état critique, ces personnes appelaient à l’aide depuis plusieurs jours, sans intervention des autorités tunisiennes ou européennes.
“Personne n’allait les sauver, alors nous y sommes allés”, a déclaré Sea-Watch Italy sur X.Les ONG avaient alerté sur la situation critique des migrants, dont l’un serait décédé, selon Alarm Phone.
La Tunisie est aujourd’hui l’un des principaux points de départ des migrants tentant de rejoindre l’Europe, notamment l’île italienne de Lampedusa, située à moins de 150 km de ses côtes.

La réunion a également porté sur les investissements en cours d’Airtel Africa dans les télécommunications et l’économie numérique du Nigéria.
S’adressant aux journalistes après la réunion, M. Sunil Bharti Mittal a déclaré : ” Le Nigéria reste un marché stratégique pour Airtel Africa, et nous sommes pleinement engagés à soutenir le programme de transformation numérique du gouvernement.
M. Taldar a réitéré l’objectif continu d’Airtel de soutenir les efforts du gouvernement visant à accélérer l’économie numérique du Nigéria, en déclarant : ” Airtel est profondément investie dans l’avenir numérique du Nigéria.
Nous élargissons notre réseau, favorisons l’inclusion financière et créons des opportunités pour la population nigériane grâce à la technologie et à l’innovation.
La stratégie de l’entreprise vise à offrir une expérience client exceptionnelle sur l’ensemble de ses opérations et à accroître l’inclusion numérique et financière pour transformer la vie des Africains, conformément à notre objectif d’entreprise.

2025-03-052025-03-052025-03-052025-03-05Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/03-mars/3-9/xi_jinping_donald_trump_justin_trudeau_05_mars_2025.jpgLes États-Unis voient les conséquences de leur politique agressive sur les marchés mondiaux devenir concrètes.
La Chine et le Canada annoncent, eux aussi, une hausse de la taxation des produits venant des USA.
Pékin a annoncé mardi des droits de douane supplémentaires sur une série de produits américains, dont le poulet, le blé, le maïs ou le soja, en riposte à l’entrée en vigueur de nouvelles taxes américaines sur les produits chinois.
En réponse, l’Etat-parti chinois a annoncé mardi des droits de douane supplémentaires de 15 % sur le poulet, blé, maïs et coton américains entrant en Chine.
D’autres produits américains importés tels que le sorgho, le soja, le porc, le boeuf, les produits de la mer, les fruits, les légumes et les produits laitiers feront l’objet d’une taxe supplémentaire de 10 %.