Day: March 5, 2025

L’armée annonce avoir pris le contrôle de cinq bastions de la milice Mobondo dans le Grand Bandundu.
Il s’agit de Popo, Lweme, Salongo, Endula et Mabanga, situés dans le territoire de Kwamouth, à la suite d’opérations de nettoyage menées dans cette partie du Maï-Ndombe.
Dans une communication ce lundi 4 mars, le porte-parole de l’armée a également fait état de quinze miliciens tués et de la récupération de neuf armes de type calibre 12 lors de cette opération.
Dimanche dernier, au moins huit miliciens ont été tués et plusieurs autres blessés, dont le chef milicien “Cobra”, au village de Lweme.
Ce fut le premier bastion des miliciens à passer sous le contrôle de l’armée à Kwamouth en 2025.

Le climat d’insécurité permanente, alimenté par la présence de l’AFC/M23 et de l’armée rwandaise, complique toute tentative de retour à la normale dans les établissements scolaires.
Malgré cette situation critique, elle révèle que la rébellion fait le forcing pour la reprise des cours dans ces zones sous leur contrôle.
“Les écoles sont poussées à rouvrir mais pour nous, avant d’ouvrir l’école on doit s’assurer que les conditions de sécurité soient assurées.
Le gouvernement regrette que la guerre en cours dans cette partie du pays plombe tous les efforts consentis dans le secteur de l’éducation de la jeunesse congolaise.
Plus de 6,5 millions de personnes, dont 2,6 millions d’enfants, ont été contraintes de fuir leur foyer dans la région.

«Le Bureau Politique note la volonté exprimée sur la constitution d’un Gouvernement dit d’Union Nationale.
Il relève par ailleurs que cela ne constitue aucunement une solution à la crise actuelle.
À la différence, la formation politique de l’opposant Sesanga voit dans cette démarche de Tshisekedi l’idée de renforcer son pouvoir personnel.
L’envol, dit-il, ne prendra pas part au gouvernement d’union nationale.
Un autre acteur, Yves Mpunga dit accepter la main tendue de Félix Tshisekedi pour un gouvernement d’union nationale pour raison de cohésion afin de faire face à la situation sécuritaire que traverse le pays.

La situation sécuritaire à Uvira, dans le Sud-Kivu, reste encore volatile depuis plusieurs semaines après les affrontements entre les wazalendo et les militaires FARDC ayant fui la guerre à Bukavu et à Goma.
Ces confrontations armées qui ont duré au moins trois jours ont fait 27 morts, selon les sources humanitaires.
À l’hôpital général de référence d’Uvira, le personnel médical tente de faire face à l’afflux des blessés dès le 17 février.
Au moins 70 blessés sont admis aux soins alors qu’une flambée de choléra continue de faire des victimes, indique à ACTUALITE.CD des sources hospitalières.
Lire: RDC: le choléra fait rage parmi les militaires à Uvira, déjà une quarantaine de casCes affrontements qui se sont répandus à Uvira ont affecté les activités socioéconomiques.

Il l’a fait savoir à l’occasion du lancement de la campagne nationale contre la corruption et la promotion du patriotisme.
Ces portefeuilles se chargeront de la diffusion des messages, de l’organisation des conférences et des forums dans les universités et écoles sur l’ensemble du territoire national.
L’accès aux postes de directions des entités publiques doit être considéré comme une responsabilité qui appelle aux résultats et non une occasion de s’enrichir.
Il a invité le gouvernement de la République à améliorer les conditions des vies et du travail des magistrats.
“À notre humble avis, face à la corruption, au détournement des deniers publics et à la prolifération des anti valeurs dans la gestion publique, la justice reste le dernier rempart.

Depuis trois semaines, les cours sont suspendus dans la quasi-totalité des écoles de Lubero centre à la suite de l’avancée des rebelles du M23.
La majorité des élèves sont restés à la maison et peu d’enseignants se sont rendus dans leurs établissements.
«Pour ma part, je pense qu’il n’est pas prudent d’appeler à la reprise des cours sans d’abord évaluer la situation.
Malgré la situation difficile à Lubero, le directeur provincial a.i de la province éducationnelle du Nord-Kivu a rassuré la population quant à la continuité des examens nationaux.
Il a également précisé que le calendrier scolaire sera maintenu jusqu’en juillet 2025, et que les élèves continueront à étudier malgré les perturbations causées par le conflit.

Le vice-premier ministre chargé des transports, voies de communication et désenclavement, Jean-Pierre Bemba Gombo, a donné un moratoire allant jusqu’au 30 juin prochain pour entamer le contrôle du nouveau permis de conduire.
Il appelle les requérants âgés d’au moins 18 ans à se rendre à la Commission nationale de délivrance des permis de conduire (CONADEP) pour s’en procurer conformément à la régularisation en vigueur.
« Le ministère des Transports, Voies de Communication et Désenclavement informe l’opinion publique qu’un moratoire sur le contrôle des permis de conduire biométriques sécurisés avec puce est accordé jusqu’au 30 juin 2025.
Lors du lancement de l’opération de délivrance de cette pièce, le 25 novembre 2024, Jean-Pierre Bemba en avait vanté les innovations qui, disait-il, vont améliorer la sécurité routière, réduire les accidents de circulation et promouvoir le respect du code de la route.
Le VPM des transports avait ajouté que l’obtention de ce nouveau permis de conduire est conditionnée par la réussite à des examens théoriques et pratiques par le requérant afin de réduire sensiblement la recrudescence des accidents et incidents liés aux erreurs de conduite dues aux facteurs humains.