Plan: une réunion technique pour évaluer la mise en œuvre des programmes

Kindu, 04 février 2025 (ACP).- La hausse des prix des produits manufacturés en provenance de Goma a été déplorée sur le marché de Kindu, Chef-lieu de la province du Maniema, au centre-Est de la République démocratique du Congo, a appris l’ACP mardi de source économique.
«Les prix des différents produits manufacturés en provenance de Goma au Nord-Kivu sont revus à la hausse sur le marché de Kindu de suite d’interruption des échanges commerciaux entre les provinces sœurs du Nord et Sud-Kivu, victimes de la guerre d’agression rwandaise.
Il s’agit d’un sac de sucre qui est de 25 000Fcs à 30 000Fcs, un colis de poissons pacifique est vendu à 20.000FCS au lieu de 10 000Fcs, une palette de jus en bouteille est vendue à 50 000Fcs au lieu de 40 000Fcs, une bouteille de lait de beauté est passée à 10 000Fcs au lieu de 7 500Fcs, un Verre d’haricots est vendu à 1 500Fcs au lieu de 1 000Fcs, un Sachet de marque Simba est passé de 500Fcs à 800Fcs », a déclaré Monsieur Christopher Twaibu Hemedi, expert économiste et assistant à la Faculté des Sciences Economiques de l’Université de Kindu.
Et d’ajouter : « cette augmentation des prix de différents produits manufacturés et vivriers en provenance de Goma au Nord-Kivu est liée au déséquilibre de la loi de l’offre et de la demande occasionnée par la rareté prouvant ainsi l’augmentation de la demande que l’offre ».
A cette occasion, il a formulé quelques recommandations auprès du gouvernement provincial du Maniema pour faire face aux conséquences économiques liées à la guerre d’agression rwandaise, notamment la diversification de sources d’approvisionnement en produits manufacturés et vivriers pour la province du Maniema qui doit passer impérativement par la réhabilitation des différents axes routiers reliant le Maniema à d’autres provinces Sœurs à savoir, le chemin de fer reliant les villes de Kalemie et de Lubumbashi, chef-lieu des Provinces du Haut-Katanga et Tanganyika, celle reliant Kindu-Kisangani, Chef-lieu de la Tshopo et autres.

« Laissons cette question des évêques qui se retrouvent à Goma à la recherche de la paix au président de la République et au Gouvernement.
Si vous voulez la paix, il faut chasser l’émotion », a averti Vital Kamerhe.
Il a cependant promis de mieux s’enquérir de la situation et de poser des questions au Gouvernement dans le cadre de la coopération interinstitutionnel, affirmant faire la restitution devant l’Assemblée nationale en temps opportun.
Ce que nous voulons, c’est la paix », a plaidé M. Kamerhe.
Il a affirmé que les hommes d’église de la CENCO et de l’ECC ont déjà rencontré dans la capitale congolaise quelques opposants politiques, notamment Martin Fayulu.

Lors de la cérémonie de clôture de la session de septembre, présidée par le vice-président de l’organe délibérant en l’absence du président, actuellement en repos médical, ce dernier a confirmé la réception de la pétition.
“Après la présentation du rapport de la commission spéciale chargée de contrôler la gestion financière et la comptabilité du Bureau de l’Assemblée provinciale, le Bureau a reçu une lettre de pétition signée par 19 députés provinciaux demandant la déchéance de l’honorable président Ngandakwe Matingi Martinien de ses fonctions, conformément aux dispositions de l’article 19 du règlement intérieur de l’Assemblée provinciale du Sud-Ubangi, avec plusieurs griefs portés contre lui”, a déclaré le vice-président.
Dans l’attente de sa défense en procédure contradictoire lors de la session de mars 2025, il a été interdit à Martinien Ngandakwe de poser des actes au nom et pour le compte de l’Assemblée provinciale.
Pour certains observateurs, cette situation pourrait être perçue comme une recomposition en cours de cette chambre délibérante.
Le parti AREP, auquel appartient le président de l’Assemblée provinciale, a en effet perdu quatre de ses six sièges lors des dernières élections, fragilisant davantage sa position.