Quand ta langue maternelle devient un sujet d’inquiétude

Le naufrage annoncé jeudi dernier du MB Mama Wetchi au village Lolo situé à 300 kilomètres de Mbandaka dans la province de l’Equateur ne s’est pas produit, a précisé, ce dimanche 22 décembre, à Radio Okapi, le commissaire fluvial de Mbandaka, Compétent Mboyo.
Après enquête, affirme-t-il, le seul décès enregistré sur la baleinière a pour cause l’effondrement du toit de l’embarcation.
La victime est un membre d’équipage blessé mortellement lors de cet incident.
Cependant, tous les passagers sont vivants et leurs marchandises bien conservées, ajoute le commissaire fluvial de Mbandaka.

(Re)découvrez ci-dessous un extrait de notre article “Croyances : pourquoi les humains utilisent-ils le surnaturel pour expliquer le monde qui les entoure ?”
En revanche, seulement 67% des sociétés évoquaient le surnaturel pour expliquer les guerres, 82% pour les meurtres et seulement 26% pour les vols.
Ainsi, dans les sociétés plus denses et urbanisées, les phénomènes sociaux étaient plus fortement expliqués par le surnaturel.
C’est cet anonymat au sein des sociétés plus denses qui crée une ambiguïté sur l’agent responsable de l’événement.
Pour en savoir plus, lisez la suite de notre article “Croyances : pourquoi les humains utilisent-ils le surnaturel pour expliquer le monde qui les entoure ?

À Lubutu, les utilisateurs des téléphones intelligents doivent attendre jusqu’à 1h00 du matin pour se connecter aux réseaux sociaux.
La RN3, dès le territoire d’Ubundu dans la Tshopo, est un véritable chemin de la croix.
Selon plusieurs camionneurs bloqués dans les fossés, de Lubutu à Punia, 134 kilomètres, leurs camions peuvent atteindre un mois de voyage.
Et comme conséquence : la cherté de la vie, a-t-on constaté dans des boutiques et au marché.
Face au manque criant de fluidité de la connexion internet et la dégradation des routes, les attentes des populations sont énormes.