Entrepreneuriat: la formation agricole des jeunes recommandée au Kasaï Oriental

Le député provincial Trésor Lukusa s’investit pour mettre fin au conflit foncier qui oppose actuellement les habitants des groupements de Bakua Ndaya et Badiambelu à Tshitolu dans le territoire de Katanda (Kasaï-Oriental).
Lors d’une visite de consolation organisée le samedi 7 décembre dans cette partie de la province, l’élu de Tshitolo a appelé les parties en conflit à privilégier une résolution pacifique.
« Les maisons ont été incendiées dans le conflit foncier.
Moi je suis l’élu de Tshitolo, Katanda, je suis venu vous dire que dans le secteur de Tshitolo, il y a un seul peuple.
Dans le secteur de Nsangu, vous trouverez qu’il y a les Bakua Ndoba et les Bakua Bowa.

Il l’a déclaré ce mardi 21 janvier 2025 à Tazamardc.net, dénonçant la légèreté avec laquelle les services de renseignements traitent les questions sécuritaires.
Ce dernier fait référence au cas de Corneille Nanga, ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), devenu par surprise seigneur de guerre à l’Est du pays.
Comment est-il possible que la rébellion se métamorphose par des acteurs politiques à l’intérieur du pays ?
Comment a-t-il pu entretenir des relations jusqu’à bâtir son empire dans le Petit Nord, puis envahir une partie du Grand Nord-Kivu ?
Comment peut-on avoir des infiltrés dans nos milieux pour recruter des jeunes au sein des rébellions ?

Ce document parle des cas des meurtres, enlèvements, blessures, déplacements suite à la guerre, mendicité, exploitation sexuelle et d’autres formes d’abus dont les enfants sont Victimes.
Mendicité des enfants ; Exploitation sexuelle des jeunes filles dans des maisons de tolérances ainsi que l’utilisation des enfants dans la vente des stupéfiants », note ce rapport du Parlement d’enfants Butembo-Lubero.
Au regard de la gravité de ces cas de violations des droits des enfants, cette structure estime invite l’État congolais à assumer ses responsabilités notamment en assurant la protection des enfants.
Elle recommande également aux mêmes autorités d’instaurer la sécurité dans les agglomérations déjà inquiétées, d’identifier sévèrement les collaborateurs et utilisateurs des enfants dans des maisons de tolérance et dans la vente des stupéfiants, d’améliorer la qualité de l’éducation et d’attirer une attention très particulière à la protection des enfants afin de s’assurer de leur éducation et instruction.
Le Parlement d’enfants a également souhaité voir les organismes humanitaires et des acteurs de protection de l’enfant, d’identifier les déplacés en vue de trouver des solutions, d’accompagner les initiatives des enfants relatives à la protection et à la culture de la paix en multipliant les actions en caractère préventif aux violations des droits de l’enfant, vulgariser également les instruments juridiques de protection de l’enfant.