Le procureur de la CPI réaffirme l’engagement de son bureau à enquêter sur les crimes commis dans l’Est de la RDC

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Karim Khan est arrivé lundi 24 février soir en République démocratique du Congo et a réaffirmé l’engagement de son bureau à enquêter sur les crimes commis dans l’Est du pays.
« Nous sommes très inquiets de ce qui se passe en RDC.
Pour le procureur de la CPI, la crise dans l’Est de la RDC ne doit pas être négligée.
Les populations de la RDC sont aussi précieuses que les autres populations à travers le monde », a-t-il rappelé.
Lors de son séjour en RDC, Karim Khan va rencontrer des représentants du Gouvernement, la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, les victimes de la guerre et les partenaires de la société civile.

ACP : « ONU : Nous en appelons à des sanctions dissuasives contre le Rwanda » (Première ministre Suminwa) »

La Première ministre de la République démocratique du Congo a appelé lundi, à Genève en Suisse, à des sanctions dissuasives contre le Rwanda, pour restaurer l’ordre et la sécurité, et protéger des millions de Congolais vivant à Goma et Bukavu, dans l’Est du pays sous occupation rwandaise, rapporte l’Agence congolaise de presse.
Selon la Cheffe du gouvernement, note l’agence, la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC a atteint des niveaux alarmants.
Pour Judith Suminwa, fait remarquer Mediacongo.net, il est impossible de décrire les cris et les larmes des millions de victimes de ce conflit : femmes, filles violées, enfants enrôlés de force, déplacés, orphelins.
Dans son allocution, Antonio Guterres a réaffirmé la nécessité impérieuse de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC, soulignant que le peuple congolais a droit à la paix et à la sécurité, résume Forum des As.
Pour Forum des As, cette déclaration de l’Union européenne intensifie la pression internationale sur le Rwanda.

Trois anciens dirigeants africains désignés facilitateurs des processus fusionnés de Luanda et Nairobi pour la paix dans l’Est de la RDC

L’ancien président de la République du Kenya, Uhuru Kenyatta, le président honoraire de la République fédérale du Nigeria, Olusegun Obasanjo, et Hailemariam Desalegn Boshe, ancien Premier ministre de la République fédérale démocratique d’Éthiopie, ont été désignés lundi 24 février, facilitateurs des processus fusionnés de Luanda et de Nairobi pour la paix dans l’Est de la RDC.
Selon un communiqué conjoint de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), publié ce lundi 24 février, ces nominations sont intervenues après des consultations entre des chefs d’État et des gouvernements de ces deux organisations régionales.
Les facilitateurs désignés auront notamment pour mission de superviser la mise en œuvre du cessez-le-feu entre les parties au conflit, de coordonner l’aide humanitaire et d’accompagner les discussions entre les différentes parties prenantes en vue d’une solution durable dans l’Est du pays.
Depuis quelques semaines, l’armée congolaise et les rebelles du M23/AFC poursuivent les combats, notamment dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu, malgré de multiples appels à la cessation des hostilités.

Les villes de Beni et Butembo désormais prises en étau entre les ADF et le M23

Les rebelles du M23 intensifient depuis une semaine leur pression vers le Grand Nord du Nord-Kivu, constitué de villes de Beni et Butembo ainsi que de territoires de Beni et Lubero.
Déjà meurtrie par plus d’une décennie de violences, cette région se retrouve désormais prise en étau entre deux menaces : le M23 au sud et les ADF au nord.
Dans le territoire de Beni, les attaques des ADF ciblent régulièrement Mavivi, Mbau, Oicha, Eringeti et Kainama.
Sur la route Oicha-Luna, axe vital reliant Beni et Butembo à l’Ituri, les embuscades meurtrières des ADF constituent un grand défi pour les usagers.
Des milliers de déplacés internes, les familles d’accueil et les habitants de Beni, Butembo et Lubero vivent dans la peur, la faim et le désespoir.

Tanzanie : Des chefs d’état-major de l’EAC et de la SADC réitèrent l’appel au cessez-le-feu dans l’Est de la RDC

Des chefs d’état-major de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) ont réitéré lundi 24 février l’appel au cessez-le-feu de toutes les parties au conflit dans l’Est de la RDC, tel que décidé il y a quelques semaines par le sommet EAC-SADC.
Ils ont lancé cet appel à l’issue d’une réunion conjointe des chefs d’état-major de la SADC et de l’EAC, consacrée à la crise dans l’Est de la RDC, à Dar-es-Salaam, en Tanzanie.
Cette réunion a été convoquée sur instruction des chefs d’État de l’EAC et de la SADC, afin de fournir des orientations techniques susceptibles de faciliter la coordination des actions des deux blocs régionaux pour faire face à la situation actuelle dans la partie orientale de la RDC.
Le M23 et tous les autres acteurs sont invités à cesser toute nouvelle avancée dans l’est de la RDC et à observer et respecter un cessez-le-feu immédiat », peut-on lire dans ce document.
Malgré de multiples appels à la cessation des hostilités, les combats se poursuivent entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les rebelles du M23, appuyés par l’armée rwandaise.

Insécurité au Sud-Kivu : des hôpitaux d’Uvira face à un afflux de blessés (MSF)

Kinshasa, 24 février 2024 (ACP).- Des hôpitaux de la ville d’Uvira, dans la province du Sud-Kivu.
(Est de la République démocratique du Congo), font face à un afflux de blessés à cause de l’insécurité dans la région, selon un communiqué de l’ONG internationale médecins sans frontières (MSF) consulté lundi à l’ACP.
« Ces violations et le climat d’insécurité extrême qui perdurent depuis plusieurs jours sont inadmissibles.
Nous demandons à toutes les parties au conflit de respecter la protection des civils, le personnel et les infrastructures médicales, afin que nous puissions continuer à fournir des soins à la population », a plaidé Caglar Tahiroglu, coordinatrice des activités MSF à Uvira.
Face à l’afflux de blessés et à la pénurie de matériels, l’ONG réoriente une partie de ses activités au soutien et à la prise en charge des blessés de guerre en acheminant du matériel médical vital dans plusieurs structures médicales de la zone de santé d’Uvira.

Santé : 8.3%, taux de malnutrition aiguë enregistrés au Kasaï Oriental (Pronanut)

Mbuji-Mayi, 24 février 2024 (ACP).- Le taux de malnutrition aiguë basée sur l’indice taille-poids est estimé à 8,3% contre 4,5% de malnutrition aiguë sévère au Kasaï Oriental (Centre de la République démocratique du Congo), a fait savoir lundi, l’un des responsables à la coordination provinciale du Programme national de nutrition (Pronanut), au cours d’un entretien.
« La prévalence de la malnutrition aiguë sévère basée sur l’indice poids-taille de l’enfant ici au Kasaï Oriental est de 8.3%, la malnutrition aigüe modérée est de 4.8%, la malnutrition aigüe sévère est de 4.5%, par rapport à l’œdème c’est de 1.3% des enfants qui manifestent des œdèmes » a déclaré, Mamie Yvonne Musawu, nutritionniste à la coordination provinciale du Programme nationale de nutrition (PRONANUT).
Pour elle, la lutte contre la malnutrition dans la province est possible avec la consommation des aliments bios et le respect des 5 groupes d’aliments appelés 5 étoiles dans les habitudes alimentaires.
« Pour bien lutter contre le phénomène de malnutrition, nous demandons à la population de manger bios, consommer les aliments équilibrés, consommer les 5 groupes d’aliments.
Nous avons les aliments de base composés de céréales…le groupe d’origine animale, le troisième groupe est les légumineuses, les légumes et les fruits, enfin les œufs », a-t-elle soutenu.

Nécessité de renforcer la surveillance continue de la maladie de dracunculose en RDC

Kinshasa, 24 février 2024 (ACP).- La nécessité de renforcer la surveillance continue de la maladie de dracunculose (ver de Guinée) en République démocratique du Congo a été évoquée lundi à Kinshasa au cours d’un entretien avec le directeur a.i du programme national d’éradication de la dracunculose (Pned).
Il s’agit, entre autres de la communication, la sensibilisation, la surveillance, la riposte, le rapportage des cas ainsi que la coordination et l’appui à la gestion de cette maladie.
Elle est aussi une zoonose et une des maladies tropicales négligées (MTN).
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a certifié en 2022 l’éradication de cette maladie en RDC.
Crée en 2002, le PNED a pour but principal de coordonner et d’organiser toutes les activités d’éradication de la dracunculose en RDC.

Météo-RDC : des orages avec pluies isolées prévus mardi dans dix provinces

Kinshasa, 24 février 2024 (ACP).- Des orages avec pluies isolées sont prévus mardi dans dix provinces de la République démocratique du Congo (RDC) où la température la plus élevée sera de 38°C à Buta et la plus basse de 20°C à Goma a annoncé lundi l’Agence nationale de météorologie et de télédétection par satellite (Mettelsat).
« Des orages avec pluies isolées sont prévus dans les provinces du Kwilu (Bandundu), du Kasaï – Oriental, du Kasaï-central, du Kasaï (Ilebo et Tshikapa), du Sankuru, de la Tshopo, de l’Equateur, de la Tshuapa, du Mai-Ndombe et du Lomami », a alerté la Mettelsat.
Les provinces du Haut-Lomami, du Lualaba et du Haut – Katanga connaîtront un ciel nuageux avec pluies, tandis que les provinces du Sud – Kivu et Nord- Kivu auront un ciel nuageux avec pluies isolées, a ajouté la source.
La Mettelsat a aussi signalé un ciel nuageux avec éclaircis dans les provinces de la Mongala, du Sud- Ubangi, du Nord-Ubangi, du Bas – Uélé, du Haut- Uélé, de l’Ituri, de la Maniema et du Tanganyika.
Par ailleurs, des orages avec pluies sont attendus dans la ville province de Kinshasa et les provinces du Kwilu (Kikwit), du Kongo-central et du Kwango.

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