À Genève, Kinshasa s’engage à contribuer à la mise en œuvre de la résolution adoptée le 7 février et promet de faciliter le travail de la commission d’enquête pour documenter les violences des droits

La Cheffe du gouvernement a condamné l’agression rwandaise et les exactions commises par les rebelles de M23/AFC.
Selon elle, la résolution du Conseil des droits de l’homme des Nations unies du 7 février dernier est comme une réponse aux agressions répétées de Kigali.
Cette décision, prise à l’issue de la 37ᵉ session extraordinaire du Conseil, fait suite à l’escalade des violences dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Elle appelle également la Force de défense rwandaise à cesser tout soutien au M23 et à se retirer « instamment » du territoire congolais.
En complément, une commission d’enquête indépendante, composée de trois experts en droit international des droits de l’homme et en droit humanitaire, sera constituée pour poursuivre les travaux de cette mission.

Le Procureur de la CPI est à Kinshasa et déclare: « Tout groupe armé, tous les alliés des groupes armés et des forces armées n’ont pas un chèque en blanc (…) la loi doit être effective »

Karim Asad Ahmad Khan, Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) séjourne à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.
Les populations de la République Démocratique du Congo sont aussi précieuses que les gens de n’importe où à travers le monde, vous êtes aussi précieux que les gens de l’Ukraine, les gens d’Israël et de la Palestine”.
Pour PC de la CPI, il est désormais temps d’envisager une approche plus globale et holistique pour la situation de la RDC en vue d’arrêter l’hémorragie de la violence dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Trop c’est trop, ça, c’est le cri ne venant pas des avocats ou des juristes mais c’est un cri qui vient des enfants et des familles de la République Démocratique du Congo.
Kinshasa accuse Kigali de soutenir ce groupe armé et multiplie les appels aux sanctions contre le Rwanda, notamment auprès de l’Union européenne, Nations-Unies et autres.

Goma : Un mois après son saccage, l’école du Cinquantenaire en difficulté de fonctionner

Cette situation s’explique par le pillage systématique dont a été victime cette institution scolaire lors de la prise de Goma par les rebelles le 27 janvier 2025.
Tout a été pillé par des inciviques : les salles de classe sont vides, les laboratoires scientifiques, y compris la bibliothèque et les bureaux administratifs, ont été vandalisés.
Actuellement, seules les classes de 7ème et 8ème années de l’école du Cinquantenaire ont repris ce lundi.
La reprise des cours se fera de manière progressive, en fonction de la remise en état des salles de classe.
Cependant, de nombreux parents restent hésitants à envoyer leurs enfants à l’école, doutant de la sécurité de l’environnement, qui, selon eux, n’inspire pas confiance.

À Genève, Kinshasa s’engage à contribuer à la mise en œuvre de la résolution adoptée le 7 février et promet de faciliter le travail de la commission d’enquête pour documenter les violences des droits

La Cheffe du gouvernement a condamné l’agression rwandaise et les exactions commises par les rebelles de M23/AFC.
Selon elle, la résolution du Conseil des droits de l’homme des Nations unies du 7 février dernier est comme une réponse aux agressions répétées de Kigali.
Cette décision, prise à l’issue de la 37ᵉ session extraordinaire du Conseil, fait suite à l’escalade des violences dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Elle appelle également la Force de défense rwandaise à cesser tout soutien au M23 et à se retirer « instamment » du territoire congolais.
En complément, une commission d’enquête indépendante, composée de trois experts en droit international des droits de l’homme et en droit humanitaire, sera constituée pour poursuivre les travaux de cette mission.

Est de la RDC : la Chine appelle la communauté internationale à ouvrir “de toute urgence” plus de couloirs humanitaires dont l’aéroport de Goma

Par ailleurs, Fu Cong a insisté sur l’urgence de garantir la protection des civils et des humanitaires dans les zones de conflit.
La sécurité des missions étrangères, des ressortissants étrangers et des entreprises doivent également être pleinement garantie ”.
Depuis la prise de plusieurs localités dans la partie Est de la RDC, la situation humanitaire se détériore.
Le risque des épidémies suite à la multiplication des cadavres dans les rues à Goma n’a pas aidé les choses.
Selon OCHA, la quasi-totalité des cultures et des provisions a été pillée, aggravant la précarité des populations concernées.

Le Procureur de la CPI est à Kinshasa et déclare: « Tout groupe armé, tous les alliés des groupes armés et des forces armées n’ont pas un chèque en blanc (…) la loi doit être effective »

Karim Asad Ahmad Khan, Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) séjourne à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.
Les populations de la République Démocratique du Congo sont aussi précieuses que les gens de n’importe où à travers le monde, vous êtes aussi précieux que les gens de l’Ukraine, les gens d’Israël et de la Palestine”.
Pour PC de la CPI, il est désormais temps d’envisager une approche plus globale et holistique pour la situation de la RDC en vue d’arrêter l’hémorragie de la violence dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Trop c’est trop, ça, c’est le cri ne venant pas des avocats ou des juristes mais c’est un cri qui vient des enfants et des familles de la République Démocratique du Congo.
Kinshasa accuse Kigali de soutenir ce groupe armé et multiplie les appels aux sanctions contre le Rwanda, notamment auprès de l’Union européenne, Nations-Unies et autres.

Sud-Kivu: malgré l’appel à la reprise des activités scolaires, plusieurs parents et élèves encore hésitants après la prise de Bukavu par la rébellion de l’AFC/M23

Les activités scolaires reprennent timidement dans la ville de Bukavu qui est désormais sous occupation de la rébellion du M23.
Mais la plupart des parents ont décidé de garder leurs enfants à la maison.
Nous attendons les jours suivants si les parents vont envoyer les enfants », ajoute un autre responsable d’école.
A Bukavu, les responsables de l’AFC/M23 ont appelé à la reprise des activités scolaires dans la province du Sud-Kivu.
Mais malgré cet appel, plusieurs parents hésitent encore d’envoyer leurs enfants à l’école.

RDC : au moins 20 morts et plus de 60 blessés lors des récents affrontements entre l’armée et les miliciens wazalendo à Uvira

Il indique que tous les blessés sont pris en charge.
« Nous recevons tous les blessés, il y a même ceux qui sont entrés par les centres de santé mais qui sont référés ici à l’hôpital général de référence d’Uvira où nous soignons tous les blessés », souligne-t-il.
MSF avait alerté sur l’urgence de protéger les civils et les équipes médicales.
Des affrontements ont éclaté entre l’armée et les miliciens à la suite de l’avancée des rebelles du M23.
Les miliciens exigeaient à leur tour que les soldats leur laissent armes et munitions avant de quitter la ville.

Caricature : sanctions américaines, Kabarebe et Kanyuka sur la liste noire de l’OFAC

Les États-Unis ont annoncé des sanctions contre James Kabarebe, ancien général rwandais et ministre d’État chargé de l’intégration régionale, ainsi que Lawrence Kanyuka, porte-parole du M23.
La diplomatie américaine a réaffirmé sa volonté de tenir pour responsables les acteurs soutenant l’instabilité dans la région et a appelé à une résolution pacifique du conflit.
La cheffe de la diplomatie congolaise, Thérèse Wagner, a profité d’une session du Conseil de sécurité pour exiger des sanctions contre les responsables rwandais impliqués dans l’agression de la RDC.
Elle a demandé l’imposition de mesures restrictives, notamment des gels d’avoirs et des interdictions de voyage, à l’encontre des officiers militaires et dirigeants politiques rwandais.
Dorothy Camille Shea, représentante adjointe des États-Unis à l’ONU, a salué l’adoption de la résolution sur la sécurité en RDC et a plaidé pour des sanctions supplémentaires afin de contraindre le Rwanda à revenir à la table des négociations.

Est de la RDC : l’armée Sud-africaine confirme le rapatriement de ses militaires blessés à Goma

La South African National Defence Force (SANDF) a confirmé ce mardi 25 février le rapatriement de ses militaires blessés lors des combats contre les rebelles du M23 à Goma et ses environs fin janvier.
Le communiqué de SANDF ne précise pas le nombre de ces soldats ni les conditions dans lesquelles ils sont partis.
La SANDF affirme que ces militaires arriveront en Afrique du Sud où ils auront des soins de haut niveau.
Le reste du contingent déployé dans le cadre de la force de la SADC (SAMIRDC) reste cantonné à Goma, cependant sans position offensive.
L’Afrique du Sud a perdu 14 soldats membres de SAMIRDC dans les combats contre les rebelles du M23, notamment à Sake, à une vingtaine à l’ouest de Goma.

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