Kinshasa, 24 février 2025 (ACP).- Un appel à une réponse internationale coordonnée a été lancé lundi à Genève, en Suisse, par la Première ministre de la République démocratique du Congo (RDC), face aux Violences sexuelles et celles basées sur le genre (VBG), lors d’une session du Conseil des droits de l’homme des Organisations des Nations unies (Onu).
«La RDC en tant que membre de ce Conseil des droits de l’homme réitère son engagement à continuer à œuvrer pour la promotion et la protection des droits de l’homme. Il est impossible de décrire les cris et les larmes des millions de victimes de ce conflit. Femmes, filles violées, enfants enrôlés de force, déplacés et orphelins (…), nous demandons une réponse internationale coordonnée face à la gravité de la situation », a déclaré Judith Suminwa, Première ministre de la RDC.
«Je demande à la communauté internationale de renforcer ses efforts pour protéger les populations vulnérables et mettre fin à l’impunité des auteurs de ces atrocités», a-t-elle ajouté, avant d’insister sur la nécessité d’une action collective pour faire face à la gravité des violations des droits humains qui s’y déroulent, notamment celles des femmes et des enfants. Mme Suminwa a, en outre, tiré la sonnette d’alarme sur la situation catastrophique dans les zones sous occupation des groupes armés AFC/M23.
Cette intervention de la cheffe du gouvernement congolais met en lumière les défis persistants auxquels fait face la RDC, où l’insécurité et les violations des droits humains continuent d’affecter des milliers de civils, entre autres l’intensification des violences sexuelles, la situation des orphelins et déplacés de guerre, l’exécution et l’enrôlement forcés des enfants et jeunes au sein des groupes armés. La communauté internationale est désormais interpellée pour intensifier son engagement à promouvoir la paix et la sécurité dans la région. ACP/
Author(s): acp.cd
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