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La République démocratique du Congo, à travers l’Auditorat militaire supérieur de Kinshasa/Gombe, a lancé, ce mercredi 5 février 2025, un mandat d’arrêt international contre Corneille Nangaa, ancien président de la CENI, devenu chef du mouvement terroriste AFC, et Jean-Jacques Mamba, membre de cette organisation.
« Mandons et ordonnons que sieur Nangaa Yobeluo soit arrêté en tous lieux qu’il se trouve et conduit sur le territoire de la République sous bonne garde et remis aux autorités compétentes », a-t-il écrit dans son mandat.
Il a aussi insisté sur les massacres que les troupes sous son autorité ont commis sur la population des territoires de Rutshuru et Masisi, dans la province du Nord-Kivu, à partir du mois de février 2024.
Après appel, la Haute Cour militaire a confirmé la peine de mort contre 5 de 26 prévenus qui ont interjeté appel.
Il s’agit de Samafu Makinu Nicaise, M’Kangya Nyamatshaba Microbe, Nangaa Baseyane Ruttens, Safari Bishori Luc et Nkuba Shebandu Eric alias MalembMalembe.

Ayant lui-même vécu les incursions perpétrées à répétition par les hommes de Kagame durant ses 12 ans passées à la tête du pays, Julien Paluku a soutenu que cette :“pour cette fois-ci ça sera la plus grande bataille comme ça l’a été en Normandie pour ceux qui connaissent l’histoire.
C’est-à-dire que les forces armées sont déterminées et lorsque nous nous parlons avec l’état-major général et bien ça sera la dernière plus grande bataille que la RDC n’ait jamais connue pour que ça passe où ça casse”.
Mobilisation autour du président de la république pour que nous mettions fin à cette histoire”.
Le porte-parole l’armée congolaise avait, de son côté, prévenu que la RDC va se mettre également à combattre.
“Ce que le Rwanda ne sait pas, la guerre n’a pas encore commencé et elle va commencer” a-t-il lancé.

Aussi, il a invité les Congolaises et Congolais à éviter des invectives et des insultes sur les réseaux sociaux.
“Soyons tous unis comme un seul homme derrière le président de la République, et derrière nos Forces armées, et ayons toujours une pensée pour les populations du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri qui souffrent sérieusement.
Évitons des invectives, des insultes et des injures sur les réseaux sociaux.
Ça nous divise et ça profite à l’ennemi”, a-t-il insisté.
Cérémonie qui s’est déroulée en présence des présidents des deux chambres du Parlement, des députés et sénateurs, ainsi que d’autres personnalités du pays.