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Kinshasa, 23 décembre 2024 (ACP).- L’appel à un cessez-le-feu politique pour sauver la République démocratique du Congo a été lancé, lundi à Kinshasa la capitale, au cours d’une conférence animée par le président du parti politique « Unité des valeurs ».
« Nous avons tendance à désorienter le combat, le combat n’est pas entre Congolais, nous avons des ennemis qui ont des moyens et qui les ont mis entre les mains des pays agresseurs de la RDC, il faut un cessez-le-feu politique pour sauver le pays », a déclaré Michel Okongo, président du parti politique « Unité des valeurs » et ancien délégué de la RDC à l’Organisation des Nations unies, à Genève.
« Nous ne devons pas être distraits, nous ne devons pas seulement tenir des débats politiques, il faut tenir des débats de réflexion pour voir comment nous devons nous réapproprier de l’effectivité de nos droits », a-t-il poursuivi.
Cet ancien représentant de l’UDPS en Suisse a appelé à une prise de conscience sur la situation d’insécurité qui sévit dans l’Est de la République démocratique du Congo.
« Nous appelons à l’implication de tous les Congolais, sans distinction, nous devons mener le vrai combat de libération pour jouir de nos richesses, il y a des bases sur lesquelles nous devons nous appuyer, c’est la souveraineté », a-t-il indiqué.

Dans son discours de clôture, le président de la chambre basse du Parlement, Vital Kamerhe, a lancé un appel fort à la population congolaise, l’incitant à la « résistance » et à l’« unité » face à l’agression rwandaise.
Il a dénoncé l’occupation illégale des territoires congolais par les forces rwandaises et leurs supplétifs du M23 et alliés.
Premièrement, l’examen de la situation sécuritaire dans l’Est du pays, ainsi que la proposition de solutions politiques et diplomatiques pour sortir la RDC de la crise sécuritaire, conformément à la demande présidentielle.
Et deuxièmement, la prestation de serment, devant le chef de l’État, de deux nouveaux juges à la Cour Constitutionnelle et du nouveau Procureur général près cette haute Cour.
Dans son discours, Vital Kamerhe a souligné que des solutions diplomatiques étaient nécessaires pour résoudre le conflit, et a plaidé pour une diplomatie parlementaire proactive.