Est de la RDC : la Chine exhorte le Rwanda à mettre fin à tout soutien militaire à la rébellion du M23 et à retirer ses troupes du territoire congolais

“ La Chine condamne fermement les opérations militaires du M23 et réitère que la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC doivent être respectées comme la Charte des Nations Unies et le droit international.
La communauté internationale devrait exhorter le M23 à cesser, immédiatement et sans condition, son offensive et à se retirer sans tarder des zones occupées.
La Chine continuera d’appeler toutes les parties à parvenir à un cessez-le-feu, à mettre fin aux combats et à reprendre le dialogue, et œuvrera sans relâche à la désescalade de la situation”, précise Fu Cong.
Il a appelé les États concernés à faire preuve de retenue et à privilégier la voie diplomatique pour résoudre leurs différends.
Par ailleurs, Fu Cong a insisté sur la nécessité d’un retour à la table des négociations entre la RDC et le Rwanda dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi.

RDC: une maladie d’origine inconnue décime à Basankusu, plus de 943 cas dont 52 décès enregistrés

Une maladie fébrile d’origine inconnue est en cours dans la zone de santé de Basankusu, dans la province de l’Equateur, annoncent des sources officielles.
Plus de 943 patients dont 52 décès ont été enregistrés depuis début février sur cinq des dix aires de santé que compte la zone de santé de Basankusu.
“943 cas dont 52 décès ont été enregistrés soit une létalité de 5,5%.
La maladie touche tous les âges mais avec une majorité des cas de 5 ans à 45 ans présentant des symptômes comme la fièvre, les frissons, les céphalées, les myalgies, les courbatures, les cervicalgies, la polyarthralgie etc.
Les premiers cas ont été notifiés le 9 février dernier.

Au moins 9 miliciens Mobondo tués lors des affrontements avec l’armée à Kwamouth et à Maluku dans la péripérie de Kinshasa

L’armée fait état de trois miliciens Mobondo tués et d’une arme de calibre 12 récupérée au village Ntomo, situé dans la partie sud de la cité de Kwamouth (Maï-Ndombe).
L’armée affirme avoir tué six miliciens lors de ces combats, menés dans le cadre des opérations en cours dans la zone opérationnelle “Ngemba” (la paix).
Au cours de ce mois de février, un regain d’insécurité a été observé entre Kwamouth et Mongata.
Des personnes ont été tuées, enlevées et des fermes pillées par les miliciens lors de leurs incursions.
À Kwamouth, les villages de Nkomankiro et Buntsele ont également été la cible des miliciens Mobondo.

M23 au Nord-Kivu: statu quo sur la ligne de front de Lubero, l’armée a bouché les voies de débordement des rebelles

Un statu quo s’observe sur la ligne de front de Lubero ce lundi.
Les rebelles qui ont conquis vendredi la localité stratégique de Kipese n’ont pas pu progresser.
Leur offensive lancée dimanche 23 février dernier à Kasinjwe, derrière Kipese en direction de Masereka, a été bloqué par des militaires congolais et leurs alliés Wazalendo déployés à Masereka, à en croire plusieurs sources contactées par ACTUALITE.CD.
Ce lundi, une accalmie s’observe sur la ligne de front.
Les protagonistes maintiennent leurs positions d’avant le weekend, c’est à dire le M23 Kipese et Kitsombiro, et les FARDC toutes les voies qui débouchent sur Lubero-centre ou sur Lukanga, possible voie de détour pour atteindre Butembo.

RDC-M23: plus les villes tombent, plus le risque d’une guerre régionale augmente, prévient le SG de l’ONU qui appelle à faire taire les armes et à la reprise du dialogue

Face à la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo à la suite d’intensification des combats entre la rébellion du M23 soutenue par le Rwanda et les FARDC, le Secrétaire Général des Nations-Unies, António Guterres réitère son appel à l’endroit des parties à cesser les hostilités et à privilégier le dialogue.
« En République Démocratique du Congo, nous sommes témoins d’un tourbillon mortel des violences et d’atroces violations des droits humains amplifiées par la récente offensive du M23 soutenu par les forces de défense rwandaises.
Il est temps de faire taire les armes, l’heure est à la diplomatie et au dialogue », a déclaré le Secrétaire général des Nations-Unies António Guterres.
Le Conseil des droits de l’homme est le principal organe intergouvernemental des Nations Unies traitant de la question des droits de l’homme.
Créé en 2006 par l’Assemblée générale, il est chargé de renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme dans le monde.

RDC-M23 : près de 90% des déplacés sont de retour dans le Nyiragongo, la vie socio-économiques reprend mais près de la moitié des retournés ont retrouvé leurs champs et maisons occupés par « des perso

« Il s’agit notamment des aires de santé de Kingarame et de Kasizi, dans le Groupement Kibumba et de Buhumba.
Cependant, de nombreux retournés dans les zones précitées ont retrouvé leurs champs et maisons occupés par des personnes inconnues.
« Plusieurs familles retournées, estimées à environ 44%, ont retrouvé leurs champs occupés et exploités par des personnes venues d’ailleurs, y compris par des membres de groupes armés.
Au moins 10% des retournés ont trouvé leurs maisons occupées par d’autres personnes ; d’autres encore ont retrouvé leurs maisons complètement détruites.
Cette situation préoccupe étant donné que les retournés sont dans les besoins et doivent tout recommencer à zéro.

RDC : la ville de Goma menacée par le choléra, une vingtaine de cas dont un décès recensés notamment dans le camp de la Monusco qui accueille des militaires congolais désarmés

Selon les sources humanitaires, des cas suspects de cette épidémie sont enregistrés dans et autour de Goma.
La maladie est localisée notamment dans le camp de la Monusco où des dizaines de militaires congolais désarmés se sont réfugiés.
« Des cas suspects de choléra ont été signalés au sein du camp de la MONUSCO à Goma, où de nombreux [soldats] FARDC désarmés se sont réfugiés.
La ville de Goma peine à retrouver sa situation normale après la guerre qui a engendré des conséquences humanitaires énormes.
Les sites des déplacés autour de Goma ont été détruits, forçant ainsi ses populations à regagner leurs milieux d’origine dans des conditions inappropriées.

RDC : selon Judith Suminwa, plus de 7 000 personnes tuées depuis janvier dans le conflit dans l’est du pays

La première ministre, Judith Suminwa a déclaré que plus de 7 000 personnes ont été tuées depuis janvier dernier dans le conflit dans l’est de la RDC.
Ces victimes sont mortes dans diverses circonstances y compris les combats entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23 fin janvier à Nyiragongo et à Goma.
L’est de la RDC est confronté à des violences persistantes depuis 30 ans en raison de l’activisme des groupes armés locaux et étrangers.
Le climat de violence s’est aggravé depuis la résurgence de la rébellion du M23 soutenue par l’armée rwandaise.
Cette rébellion contrôle ce jour de grandes surfaces des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu dont les chefs-lieux, Goma et Bukavu sont également occupés.

RDC : Au moins 80 écoles détruites à Goma et Nyiragongo suite aux affrontements armés fin janvier privant plus de 700 000 enfants l’accès à l’éducation

Toutes les conséquences des affrontements entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23 fin janvier ne sont pas encore établies.
Les sources humanitaires rapportent ce lundi, qu’au moins 80 écoles ont été détruites dans la ville de Goma et dans le territoire de Nyiragongo lors des affrontements armés privant des centaines d’enfants l’accès à l’éducation.
« Les affrontements armés du 26 au 30 janvier 2025 ont endommagé ou détruit au moins 80 écoles dans la ville de Goma et dans le territoire de Nyiragongo.
Les combats étaient intenses durant quatre jours dans et autour de Goma.
Selon le bilan de l’ONU, les combats à Goma et ses environs ont fait 3000 morts.

Le plus grand site d’information en république démocratique du congo

Pour Fayulu, les auteurs de cette attaque sont les membres de la force du progrès, une structure de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
« Le passage à tabac des militants de l’ADD Congo, membre de LAMUKA, lors de leur matinée politique le dimanche 23 février à Kingabwa, par les miliciens des Forces du progrès de l’UDPS, avec la complicité active de la police, est un acte intolérable.
Après l’attaque des ambassades, ce sont désormais les partis de la résistance qui sont pris pour cible.
Ces inciviques ont même tenté d’assassiner Prince Epenge, mon porte-parole », a-t-il écrit.
Le président du parti ECIDé dénonce également une tentative de musèlement de la résistance.

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