Soutien aux victimes de la guerre : « nous venons d’envoyer 1200 Poches de Sang » ( Centre national de transfusion sanguine)

« Cette activité valorise les jeunes filles et les encourage à poursuivre les études et leurs carrières dans le secteur technologique, à travers la formation en codage, en développement d’applications mobiles et en informatique », a déclaré Lydie Bulamatadi, experte en télécommunications de l’information et de la communication.
Elle a relevé que tout ceci s’inscrit dans la perspective de « promouvoir l’enseignement des femmes et des jeunes filles dans le secteur des TIC s’inscrit dans le droit fil des Objectifs de développement durable (ODD) définis par les Nations Unies dans le but d’obtenir l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et filles, notamment grâce aux TIC.
« Nous voulons amener les jeunes filles et les femmes à faire des technologies de l’information et de la communication (TIC) une arme de leur autonomisation.
Et il est essentiel de rendre les technologies accessibles à tous et à toutes si l’on veut reconstruire des collectivités et des économies plus fortes, et ainsi relever les nombreux défis les plus pressants au monde», a-t-elle ajouté.
Cet atelier de renforcement des capacités a été organisé par l’ONG « Le club des jeunes du donner et du savoir », en vue d’outiller des jeunes filles et femmes congolaises sur les questions des TIC, une manière d’inciter la jeunesse congolaise, particulièrement les jeunes filles à embrasser une carrière professionnelle dans le secteur de l’économie numérique.

Les Nations Unies font état d’au moins 700 morts parmi les habitants du chef-lieu du Nord-Kivu, tués essentiellement par des militaires rwandais, ayant envahi nombreux le territoire de la RDC.
Tous les témoins contactés au téléphone ont confirmé auprès de l’ACP avoir vu des secouristes de la Croix-rouge ramasser des corps en état de décomposition pour la morgue.
A Goma, les cadavres des Congolais ont été abandonnés alors que ceux des Rwandais ont été rapidement rapatriés au Rwanda pour des raisons évidentes.
Le rétablissement limité de l’internet a levé un pan de voile sur ces nuits de longs couteaux vécues par les civils.
Les humanitaires redoutent l’éclosion des épidémies, ont indiqué des responsables de la Croix-rouge et Médecins sans frontières (MSF).

Le ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a lancé le 6 décembre dernier, l’opération de traque des bandits urbains “Kulunas”, dénommée “Ndobo” (hameçon).
C’était à l’issue d’une réunion d’évaluation des opérations de la Police nationale congolaise (PNC) contre le banditisme urbain et contre les embouteillages à Kinshasa.
Selon nos sources, l’opération Ndobo vise à traquer et maîtriser les Kuluna par la PNC, afin de les déférer devant la justice pour être jugés et condamnés en flagrance au cours des audiences foraines, qui doivent s’organiser en cycles réguliers conformément aux instructions du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi.
-Comment se déroule cette opération sur terrain ?-Comment lutter efficacement contre le banditisme urbain en RDC ?
Jody Nkashama s’entretient sur ce sujet avec le professeur Adelard Kwanzaka, sociologue.