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La situation sécuritaire alarmante dans l’est de la RDC était à l’ordre du jour des discussions.
Kabila et Lubaya accusent le régime de Kinshasa de favoriser les forces étrangères au détriment des Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc).
Les choix et décisions hasardeux, les tâtonnements et les essai-erreurs sont à la base de l’impasse actuelle.
Le pouvoir en place porte davantage son choix sur les forces étrangères, les milices et mercenaires au détriment de nos forces armées.
Les deux opposants ont donc exprimé leur solidarité avec les victimes de cette guerre, avant d’appeler à la mobilisation nationale.

Cette initiative vise à traquer, juger et punir sévèrement les inciviques responsables de la désolation dans les villes de la RDC.
À l’issue d’un procès public auquel il a assisté ce jeudi 5 décembre à Kinshasa, Constant Mutamba, figure de proue de cette opération, a déclaré à la presse que les criminels condamnés à mort seront exécutés, afin de servir d’exemple.
« L’opération Zéro Kuluna consiste à traquer ceux qui sèment la mort et la désolation dans nos villes, les faire juger et, comme je l’ai annoncé hier, les condamner à mort.
Et ceux qui seront condamnés à mort seront exécutés.
Dans la capitale Kinshasa, considérée comme l’épicentre du banditisme urbain, certains quartiers restent dangereux, de jour comme de nuit.

Kinshasa, 23 décembre 2024 (ACP).- Plus de mille huit cents présumés criminels ont déjà été interpellés à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), depuis le lancement de l’opération de lutte contre le banditisme urbain dénommée Ndobo (hameçon), selon un communiqué du commissariat provincial de la police publié lundi.
« 1855 présumés Kuluna fichés et ciblés ont été interpellés par la police dans le cadre de l’opération Ndobo (hameçon) lancée le 20 décembre dernier par le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba.
« Parmi ces malfrats, 139 sont déjà condamnés dont 60 par le tribunal militaire de garnison de Gombe à des peines de mort jusqu’à 5 ans minimum pour chacun d’entre eux.
29 par le tribunal de grande instance de Kalamu parquet Civil et 50 par celui de Gombe au Camp Luka », a ajouté le texte.
« C’est ce qui justifie une diminution sensible du phénomène Kuluna sur le terrain à la satisfaction de la population », a-t-on indiqué.