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Kinshasa, 25 décembre 2024 (ACP/Xinhua).- Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, est alarmé par la détérioration rapide de la situation de la sécurité alimentaire au Soudan, a appris l’ACP mercredi de l’Agence Chine nouvelle.
« A l’issue de plus de 20 mois de conflit, plus de 24,6 millions de personnes au Soudan, soit plus de la moitié de la population, font face à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë », a déclaré la source citant un communiqué de l’ONU.
M. Guterres a, en outre demandé aux parties de faciliter l’accès à l’aide humanitaire, a ajouté la source.
La crise devrait encore s’aggraver, avec cinq zones supplémentaires susceptibles d’être confrontées à la famine entre décembre 2024 et mai 2025.
« La Commission de l’aide humanitaire (CAH) continue d’envoyer de l’aide humanitaire à ceux qui sont affectés par le conflit », a indiqué mardi à Xinhua, Salwa Adam Benya, la commissaire de l’aide humanitaire au Soudan.

Le chef intérimaire de la chefferie Nganie dans le territoire de Moba, province du Tanganyika, Hilaire Kibwe, plaide pour un renforcement des forces gouvernementales pour sécuriser la zone et permettre le retour de la population.
Hilaire Kibwe indique que sa chefferie est toujours sous la menace des Bakata Katanga.
Ces miliciens en provenance du territoire voisin de Manono font des incursions dans la chefferie Nganie.
« Je demande à notre Gouvernement d’augmenter les effectifs des forces gouvernementales dans la chefferie Nganie, de ne pas oublier la ration alimentaire pour les forces gouvernementales parce que si les éléments FARDC sont déployés sans rations alimentaire, ils vont déranger la population.
Il rappelle qu’au mois de novembre dernier, les miliciens Bakata Katanga avaient pillé l’aide humanitaire constituée des bâches, de la farine de maïs… et se sont retranchés dans la brousse.

Ce Conseil ne se réunit pas pour un simple différend diplomatique », a déclaré Mme Suminwa dans une intervention incisive, appelant les États membres de l’UA à une réponse ferme contre ce qu’elle a qualifié d’acte de guerre.
Elle a rappelé que cette crise ne concerne pas uniquement la souveraineté de la RDC, mais aussi la crédibilité de l’Union africaine elle-même.
« Ce n’est pas seulement la souveraineté de la RDC qui est en jeu.
», a-t-elle lancé, insistant sur la nécessité pour le Conseil de l’UA d’agir avec fermeté contre cette agression.
Jusqu’à présent, l’Union africaine a multiplié les appels au cessez-le-feu, sans mesures concrètes pour contraindre Kigali à retirer ses troupes du territoire congolais.