Day: February 20, 2025

Kinshasa dénonce la série d’exactions enregistrées dans les territoires occupés par le Rwanda et ses supplétifs du M23.
Il est appelé à faire respecter les principes qui définissent cette institution : la paix, la sécurité.
Ce n’est pas la solution et c’est en tout cas pas une solution africaine”, a déclaré Thérèse Kayikwamba Wagner.
Malheureusement, a déploré la ministre, « le Rwanda et le M23 continuent d’y répondre par la violence ».
Le Conseil de sécurité doit tout d’abord exiger que le Rwanda cesse les hostilités.

2025-02-202025-02-202025-02-202025-02-20Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/02-fevrier/17-23/jean_michel_sama_lukonde_250.pngUne cellule de crise a été mise sur pied, mercredi 19 février 2025i, au Sénat de la République démocratique du Congo consécutive à la guerre d’agression, au terme d’une réunion d’évaluation de la situation sécuritaire dans l’Est du pays, a-t-on appris d’un communiqué de presse parvenu le même jour à l’ACP.
Aussi, toutes les commissions permanentes du Sénat ont été invitées à rester disponibles à examiner les diverses questions qui se posent avec acuité.
Le Sénat a, à l’occasion, réitéré son soutien aux forces armées appuyées par les patriotes Wazalendo et a dit s’incliner devant la mémoire de ceux des Congolais tombés sur le champ de bataille.
Par ailleurs, le Sénat en a appelé à un sursaut de patriotisme de tous les fils et filles du pays, dans une parfaite cohésion et harmonie, pour faire échec au plan machiavélique de balkanisation de la RDC.
Les autres membres du Bureau du Sénat ont également rehaussé de leur à présence cette réunion de crise.

« L’offensive du M23 menace un embrasement régional, et est une violation des engagements de l’UA en matière de cessez-le-feu », a fus­tigé le représentant de la Chine.
« Nous condamnons fermement l’occupation de Goma et de Bukavu par le M23, et exigeons leur retrait du territoire congolais sans délai », a fait savoir le représentant du Pa­kistan.
« Nous sommes préoccupés par le retrait de la Monusco par rapport à la résolution de la crise humanitaire dans les zones en conflit.
Nous rejetons toutes les violences qui portent atteinte à la sécurité des Casques bleus et des populations », a renchéri le représentant de la Grèce.
Lors de sa récente intervention à une conférence internationale sur la sécurité à Munich en Al­lemagne, le Président congolais Félix Tshisekedi avait alerté la communauté internationale sur le comportement belliqueux du Rwanda qui constitue également une menace pour les pays de la sous-région.

Une cellule de crise autour de la situation sécuritaire du pays a été mise sur pied au Sénat à l’issue d’une réunion de son président, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge avec les sénateurs membres des groupes provinciaux de l’Ituri, Maniema, Nord-Kivu, Sud-Kivu et Tanganyika.
Cette réunion tenue ce mercredi 19 février 2025 leur a permis d’évaluer la situation sécuritaire à l’Est du pays.
À l’issue des discussions et au vu de l’évolution de la situation sur le terrain, il a été décidé :1. de la mise sur pied d’une cellule de crise au sein du Sénat ;2. de solliciter du chef de l’État la mise en place d’un cadre d’échange avec laditecellule porteuse des recommandations pertinentes et urgentes ;3. que les commissions permanentes restent disponibles pour examiner les diverses questions qui se posent avec acuité.
Notons que les rebelles du M23/AFC, aidés par les forces rwandaises, continuent leur percée dans l’Est de la RDC après la chute de la ville de Bukavu.

Le ministre provincial des ITPR du Kwilu, Jean-Mallaut Mbongompasi, assumant l’intérim du gouverneur de province en mission, a lancé une mise en garde contre les personnes qui bénéficient indument de l’aide des déplacés de Kwamouth.
Jean Mallaut Mbongompasi a regretté que de nombreuses personnes se font passer pour des déplacés et bénéficient de leurs biens, alors que les vrais déplacés sont en train de souffrir.
Si on a un peu de riz à leur donner, laissez que les vrais déplacés puissent en bénéficier.
Le Gouvernement provincial du Kwilu affirme avoir travaillé avec le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA° en vue d’identifier les vrais déplacés.
« Il est donc très important qu’on puisse dénoncer ces genres des pratiques qui cherchent à nuire aux déplacés ou à prendre la place des déplacés », a-t-il poursuivi.

Au moins 700 personnes se sont déplacées, depuis lundi 17 février, à la suite des attaques récentes de la milice CODECO à Tchomia, au bord du lac Albert, territoire de Djugu (Ituri).
Ces familles dont de nombreux enfants et femmes, vivent dans la précarité dans les camps de pêche de Sabé et Nyakova, après avoir fui les affrontements entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et la milice CODECO.
Des sources locales rapportent que les soldats des FARDC accusent certains civils d’avoir collaboré avec ces assaillants.
Un activiste des droits humains à Tchomia a indiqué qu’environ cent familles ont trouvé refuge à Tchomia-centre, Sabé et Nyakova.
Beaucoup passent nuit dans des abris précaires ou chez des familles d’accueil, manquant cruellement de ressources et nécessitant une assistance humanitaire urgente.

Une reprise timide des activités est observée, mercredi 19 février, dans la ville de Bukavu (Sud-Kivu), où la population se remet petit à petit des séquelles subies lors de l’entrée des rebelles du M23 et leurs parrains rwandais.
On est toujours frustré et nous sommes en difficulté de reprendre comme il faut les activités ».
Alors que les bureaux des services étatiques notamment les ministères, les divisions et les banques n’ont pas encore ouvert les portes.
Ils ont demandé à la population d’être calme et d’être coopérants et il n’y a pas de problème.
Les autorités du M23/AFC y ont lancé une mise en garde à toute personne qui détiendrait une arme à feu.