Guerre d’agression : les USA veulent utiliser tous les leviers diplomatiques pour obtenir le retrait des troupes rwandaises de la RDC

Kinshasa, 13 février 2025 (ACP).– La République démocratique du Congo et le Rwanda (parties au procès), attendent de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) la date du prononcé, après les audiences tenues les 12 et 13 février 2025 à Arusha, en Tanzanie, a appris l’ACP jeudi de source officielle.
« La cour pourra annoncer aux parties au procès la date du prononcé, je pense qu’on va aller à la session prochaine », a déclaré depuis Arusha Paul Nsapu, président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH-RDC), qui fait partie de la délégation congolaise.
Il s’est montré rassurant pour la suite du procès du fait que les avocats de la RDC ont battu à plate couture les avocats du Rwanda, précisant aussi, qu’après l’ouverture du procès, la CADHP a procédé à l’examen de la recevabilité de la requête de la RDC.
« La partie requérante, la RDC, et la partie défenderesse, le Rwanda, ont défendu leurs points de vue.
Pour l’heure, la CADHP doit fixer la date du prononcé.

Les opposants congolais Martin Fayulu et Moise Katumbi s’unissent pour chasser le président congolais Felix Tshisekedi du pouvoir, a affirmé samedi 7 décembre, Prince Epenge, acteur politique proche de Martin Fayulu.
Dans une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux notamment sur X (anciennement Tweeter) et sur Facebook, il affirme que leur union va au-delà des intérêts politiques, mais qu’il s’agit du patriotisme.
Dans sa déclaration, il souligne également que Katumbi et Fayulu visent à empêcher la balkanisation du pays, et veulent lutter contre le changement de la constitution, tel que proposé par M. Tshisekedi :« Ce qu’il faut changer, c’est Felix Tshisekedi.
Ce qu’il faut changer, c’est le social des congolais, le salaire minables des hommes en uniforme, celui des médecins et des enseignants », a insisté M. Epenge dans cette vidéo.
Il a par ailleurs appelé les jeunes, les femmes, et toute la population congolaise à s’aligner derrière ces deux leaders politiques et de s’unir comme un seul homme pour « sauver la RDC ».

Rien que pour des opérations menées à Kinshasa entre le 31 décembre 2024 et le 1er janvier 2025, la police nationale congolaise a interpellé 450 présumés bandits urbains, appelés Kuluna.
Dans le cadre de l’opération « Ndobo » lancée par le gouvernement pour combattre le banditisme urbain, 70 d’entre eux ont été transférés à la prison d’Angenga, après un premier transfert de 57 individus.
Le ministre de la Justice, Constant Mutamba, supervise ces actions et a rappelé l’importance de respecter les droits des accusés, notamment le droit à un procès équitable et à une défense.
À ce jour, plus de 300 délinquants ont déjà été condamnés à l’issue de 11 audiences publiques.
Certains soutiennent cette mesure pour rétablir la sécurité, tandis que d’autres craignent des dérives pouvant mener à des exécutions arbitraires et des erreurs judiciaires.