Équateur : plus de 50 décès dus à une maladie d’origine inconnue à Basankusu

Mbandaka, 20 février 2025 (ACP).- Plus de 50 décès dus à une maladie d’origine inconnue ont été enregistrés à Basankusu, dans la province de l’Equateur, Ouest de la République démocratique du Congo, a-t-on appris jeudi de source officielle.
« Cette maladie non identifiée continue à ravager notre secteur Basankusu avec plus de 50 personnes décédées.
D’après les informations à notre possession, une maladie non identifiée est en train de ravager cette dernière et a fait plus de 50 décès », a-t-il indiqué.
Il a, à cette occasion, compatit avec les populations de Basankusu précisément celles des secteurs portant le même nom et de Waka.
Le député Elongama, en outre, a évoqué quelques symptômes de cette maladie, notamment des céphalées les courbatures, la faiblesse, etc.

Le plus grand site d’information en république démocratique du congo

Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi a tenu une séance de travail le mercredi 19 février 2025 avec la Directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI), Kristalina Georgieva au sujet de la situation économique et financière de la République Démocratique du Congo, en cette période de guerre dans sa partie Est.
L’annonce a été faite dans un article de presse, parvenu ce jour à la rédaction de 7SUR7.CD.
S’inscrivant dans le cadre de la mise en œuvre de deux nouveaux programmes (FEC et FRD) conclus entre la RDC et le FMI le 15 janvier 2025, cette séance de travail a débuté par un tête-à-tête entre les deux personnalités.
S’en est suivi une rencontre de travail élargie au Directeur général Adjoint du FMI, Kenji Okamura, le Directeur du Département Afrique, Abebe Selassie et le chef de mission du FMI auprès de la RDC, Calixte Ahokpossi, ainsi que l’administrateur, Regis N’sonde, accompagné de son Suppléant, Freddy Matungulu et quelques hauts cadres du Cabinet du ministre des Finances.
Aussi, un meilleur comportement de la monnaie nationale, le franc congolais, dont le rythme de dépréciation a été contenu par ces actions coordonnées, le faisant passer de 5,8 % au premier semestre 2024 à 0,8 % pour le dernier semestre de la même année.

Lualaba: Justicia ASBL accuse la Garde Républicaine de complicité dans l’occupation du site de Boss Mining

L’organisation de défense et de promotion des droits de l’homme, Justicia ASBL a exprimé sa vive préoccupation face à l’envahissement illégal du site minier de Menda, dans la province du Lualaba, par des ressortissants chinois et libanais, avec la complicité présumée de la Garde Républicaine (GR).
L’exploitation qui s’y déroule ne respecte aucune norme environnementale ni sociale, alors que ce site regorge de minerais stratégiques comme le cuivre et le cobalt.
La Garde Républicaine accusée d’entraver l’accès au siteL’ONG souligne qu’après plusieurs alertes sur cette occupation illégale, les responsables de Boss Mining, détenteurs légitimes de la concession, ont tenté de se rendre sur le site pour faire un constat.
Justicia ASBL fustige la présence des militaires sur des sites miniers, rappelant qu’elle va à l’encontre des engagements du gouvernement congolais en matière de droits humains et de gestion responsable des ressources naturelles.
« Cette situation nuit à la réputation du cuivre et du cobalt congolais sur le marché mondial.

Cour d’appel de Matete : une assignée sollicite le partage des biens du défunt

« Nous sollicitons la licitation conformément aux articles 350 du Code civil livre III et 34 Al 1 et 2 de la loi dite foncière.
Les avocats de Jeanne Mboyo ont soulevé pour ce faire deux moyens pour asseoir leur défense, l’un sur la forme et l’autre sur le fond.
D’où nous demandons à la Cour que ces biens reviennent dans la masse successorale en vue d’un partage équitable » a-t-il poursuivi.
Pour sa part, le ministère public a requis la production de l’acte de cession pour lever toute ambiguïté, l’organisation de la succession et la désignation d’un liquidateur judiciaire.
L’affaire a été prise en délibéré et le verdict interviendra dans le délai de loi.

Coopération Japon-RDC : prestation de serment de 46 nouveaux officiers de police judiciaire

Kinshasa 20 février 2025 (ACP).- Quarante-six (46) nouveaux Officiers de police judiciaire ont prêté serment jeudi devant le procureur près le parquet de grande instance de Ndjili, dans l’Est de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, à l’issue d’une formation organisée par l’Agence japonaise de coopération internationale en RDC.
« Cette cérémonie revêt un double caractère, à la fois votre prestation de serment et le début d’un autre élan au sein de la police, basée sur la discipline et le professionnalisme pour une justice équitable », a déclaré Awashongo Umya, Commissaire divisionnaire de la Police nationale Congolaise (PNC).
Il a, à cette occasion, félicité les lauréats, tout en les appelant au sens de responsabilité des acquis issues de cette formation qui est une valeur ajoutée à la fois pour la nation et pour la commune de Kimbanseke, pour pallier les préoccupations judiciaires et de sécurité de cette municipalité.
La Coopération Japonaise pour une justice équitablePar ailleurs, Keiichi Okitsu, représentant résident de l’Agence de coopération japonaise en RDC (JICA-RDC) a indiqué que cette formation contribue à l’amélioration d’un nouveau mode de professionnalisme d’intégrité ainsi que d’équité dans un système solide pour non seulement faire appliquer la loi, mais aussi instaurer la confiance et maintenir la justice, sous la direction et le contrôle du parquet suivant les normes et conditions légales requises pour l’exerce ladite fonction au sein de commissariats et sous-commissariats couverts par le Projet dans la zone pilote de Kimbanseke.
Au cours de cette formation, ces officiers ont bénéficié de 17 modules de 442 heures, couvrant, entre autres, le droit pénal (spécial et général), les techniques d’enquête criminelle, ainsi que la rédaction des procès-verbaux, a conclu Keiichi Okitsu.

RDC: les acteurs judiciaires appelés à l’amélioration des conditions de détention préventive

Kinshasa, 20 février 2025 (ACP).- Les acteurs judiciaires ont été appelés, jeudi, à l’amélioration des conditions de détention préventive en République démocratique du Congo, lors du lancement officiel, à Kinshasa, de la vidéo-documentaire « Ekafela », par la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH-RDC), en collaboration avec l’Avocats Sans Frontières (ASF).
Pour le président Paul Nsapu, dans cette vidéo-documentaire qui scrute la problématique de la détention en RDC, on retient des diagnostics alarmants quant au non-respect des normes, tant en ce qui concerne les conditions de détention des personnes incarcérées, que la légalité de la détention dans les prisons et autres lieux d’enfermement.
C’est pour cette raison, il est important d’attirer l’attention de toutes les autorités et structures concernées, à travers cette vidéo-documentaire Ekafela.
» Ekafela » est une vidéo documentaire qui présente, à travers un échantillon deux témoignages des ex-détenus, qui ont relevé les conditions de détention à la prison centrale de Makala et de la manière dont les dossiers des détenus préventifs incarcérés sont traités au sein des systèmes judiciaire et pénitentiaire.
L’ASF a réalisé cette vidéo-documentaire sur la base des données collectées dans le cadre de ses activités de monitoring des prisons et d’aide légale aux personnes en détention préventive.

RDC : viols et tueries des PVH commis par l’Armée rwandaise mettent en mal l’application de la Résolution 2475 des Nations-Unies (Ministre Irène Esambo)

2025-02-202025-02-202025-02-202025-02-20Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/02-fevrier/17-23/me_irene_esambo_diata_min_delegue_de_pvh_rdc_2025_gouv_suminwa.jpgLa guerre d’agression imposée à la RDC par le Rwanda et ses supplétifs du M23 ne cesse de produire des conséquences néfastes sur les populations des zones occupées; notamment, sur les personnes avec handicap, qui sont violées et tuées par l’Armée rwandaise.
Une triste réalité qui met en mal l’application de la Résolution 2475 des Nations-Unies, qui appelle les États à protéger les personnes handicapées dans les situations de conflits armés, et à garantir leur accès à la justice, aux services de base et à une assistance humanitaire sans entrave.
“En effet, c’est une tragédie humaine que le Rwanda est en train d’implanter en République démocratique du Congo, les personnes avec handicap sont parmi les plus grandes victimes.
Il y a beaucoup de personnes qui sont devenues aujourd’hui des personnes handicapées, à cause de cette guerre.
Ce sont des gens sans cœur”, a dit la ministre déléguée Irène Esambo Diata, lors d’une interview accordée à la presse présidentielle.

RDC-Rwanda : « la crise ne peut être résolue que par un accord politique » (Russie)

Mercredi, devant le Conseil de sécurité de l’ONU, Vassily Nebenzia, représentant permanent de la Russie, a estimé que cette crise ne peut être résolue que par un accord politique entre la RDC et le Rwanda.
Au grand de l’administration Tshisekedi, Moscou a souligné qu’aucune formule politique viable pour mettre fin au conflit ne pourra être trouvée « tant que le dialogue intercongolais ne décidera pas du statut du M23 ».
Cependant, il n’existe pas de solution militaire à la crise.
Elle ne peut être résolue que par un accord politique entre la RDC et le Rwanda, qui doivent revenir à la table des négociations, réaffirmer leur engagement à respecter leurs obligations mutuelles dans le cadre du processus de Luanda et convenir des moyens de stabiliser la situation », a déclaré Vassily Nebenzia.
Nous pensons que ces événements ne correspondent pas entièrement à la vision russe du mandat de la mission du Conseil de sécurité de l’ONU.

Les USA à l’ONU : « Une pression intense et soutenue est désormais nécessaire pour contraindre le Rwanda à revenir aux négociations »

« Une pression intense et soutenue est désormais nécessaire pour contraindre le Rwanda à revenir aux négociations dans le cadre du processus de Luanda mené par l’Angola et à œuvrer de bonne foi en vue d’une résolution diplomatique du conflit dans l’est de la RDC.
Dans sa déclaration, les USA ont condamné fermement la prise de l’aéroport de Kavumu et de la ville de Bukavu par le M23 et les forces rwandaises.
Réaffirmant son plein soutien au peuple congolais ainsi que la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC, l’administration Trump a, une fois de plus, exhorté le M23 à cesser immédiatement ses offensives et à se retirer de tous les territoires dont il a pris le contrôle.
Dorothy Shea a, par la même occasion, demandé au Rwanda de cesser de soutenir le M23, de retirer immédiatement ses forces de la RDC et de demander des comptes aux auteurs d’abus et de violations des droits de l’homme.
Favorable à une solution diplomatique du conflit, les USA ont exprimé leur soutien à l’appel du Conseil de paix et de sécurité de l’UA en faveur d’une reprise immédiate des négociations et du dialogue avec toutes les parties étatiques et non étatiques, militaires et non militaires, y compris le M23, dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi.

Mesures prise par la RDC pour endiguer la contrebande minière

Le Gouvernement congolais a pris une série de mesures pour décourager la contrebande minière dans la partie Est du pays.
Parmi ces mesures, il a indiqué avoir par exemple signé un mémorandum d’entente pour l’approvisionnement des minerais critiques, au niveau de l’Union européenne.
Il compte notamment s’appuyer sur les mesures de la CIRGL pour l’identification de l’origine des minerais et barrer la route à la commercialisation des minerais venus de zones rouges.
-Quelle analyse faire des mesures prises par le gouvernement pour décourager la contrebande minière ?
Invités :-Guy Kajemba: expert en changement climatique et de REDD, réduction des émissions dues é la déforestation et à la dégradation des forêts.

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