RDC : Glencore dément avoir vendu ses actifs miniers

La mine de cuivre et de cobalt Tenke Fungurume de CMOC a suspendu toutes les exportations, ont annoncé les entreprises de logistique dans un avis vu par Reuters tard samedi, se conformant aux demandes d’un administrateur nommé par le tribunal.
L’administrateur, Sage Ngoie Mbayo , a exigé ce mois-ci que la CMOC suspende la commercialisation et l’exportation de sa production car la CMOC et la Gécamines n’étaient pas parvenues à s’entendre cette année sur les modalités de commercialisation de la production de la mine.
Le CMOC, quant à lui, a refusé à l’administrateur l’accès au site minier.
La nomination de l’administrateur découle d’allégations de la Gécamines selon lesquelles CMOC aurait sous-estimé les réserves de la mine pour réduire les redevances qu’elle verse à la Gécamines.
http://138.68.177.71/gestion-de-la-mine-de-tenke-fungurume-la-corruption-tue-denonce-le-manque-de-transparence-de-la-part-du-cmoc/Le Congo est le premier producteur mondial de cobalt, utilisé dans les batteries électriques, et le premier producteur de cuivre d’Afrique.

Selon lui, l’exploitation illégale des ressources naturelles est le principal moteur des violences qui déstabilisent la région depuis des décennies.
Il a également condamné le pillage des entrepôts de la MONUSCO et des organisations humanitaires, aggravant la crise pour les populations locales.
L’exploitation illégale du coltan, de l’or et du cobalt alimente une chaîne d’approvisionnement mondiale, souvent sans que les populations locales n’en tirent aucun bénéfice.
»Il plaide pour l’ouverture d’une enquête indépendante et impartiale afin d’identifier les auteurs des crimes et de démanteler les réseaux d’exploitation illégale des ressources naturelles.
Sans cela, l’Est de la RDC restera un théâtre de souffrances et d’injustices, dont les véritables bénéficiaires restent dans l’ombre.

Faisant suite à la double plainte déposée contre elle en France et en Belgique ce mardi 17 décembre par la République Démocratique du Congo (RDC), l’entreprise Apple a rejeté les accusations d’exploitation et exportation illégale des « minerais de sang » portées contre elle.
D’après la partie accusatrice, Apple utilise des minerais provenant de zones de conflit en RDC, ce qui contribuerait indirectement à financer des groupes armés et à aggraver les violations des droits humains dans la région, notamment les populations congolaises victimes des atrocités.
Selon l’agence Reuters, l’entreprise a souligné que la majorité des minerais utilisés dans ses produits sont recyclés et qu’elle s’engage à maintenir une chaîne d’approvisionnement responsable.
Toutefois, elle reconnait la situation conflictuelle dans la région et avance qu’elle apporte son soutien aux organisations qui luttent pour aider les populations locales victimes des atrocités.
Cette controverse met en lumière les défis complexes liés à l’approvisionnement en minerais essentiels pour l’industrie technologique tout en soulevant également des questions sur la traçabilité dont fait face la RDC, et la transparence des chaînes dapprovisionnement mondiales.