Day: February 19, 2025

Cette conquête du territoire national continue malgré plusieurs cessez-le-feu annoncés et les multiples condamnations de la communauté internationale sur la présence des soldats rwandais sur le sol congolais et son exigence vaine de les voir s’en retirer.
La preuve c’est qu’au dernier Sommet de l’Union Africaine, contrairement à la Charte de cette organisation et au Droit international, aucun pays, à part le Burundi, n’a daigné condamner l’occupation de la RDC par le Rwanda.
Réorganisation du Cabinet du Président de la République par un casting rigoureux ;3.
Mise en place sans atermoiement du Parquet financier et concrétisation des principales recommandations des états généraux de la Justice pour huiler la machine judiciaire.
Il faut garder allumé le flambeau entre les provinces occupées et le reste de la République.

Le Gouvernement congolais a pris une série de mesures pour décourager la contrebande minière dans la partie Est du pays.
Parmi ces mesures, il a indiqué avoir par exemple signé un mémorandum d’entente pour l’approvisionnement des minerais critiques, au niveau de l’Union européenne.
A travers cette démarche, indique le ministre des Mines, la RDC s’engage à assurer la traçabilité des minerais congolais via les moyens économique et diplomatique.
Il compte notamment s’appuyer sur les mesures de la CIRGL pour l’identification de l’origine des minerais et barrer la route à la commercialisation des minerais venus de zones rouges.
Ceci permet à la RDC, dans le cadre des accords, d’assurer que les minerais sont issus des zones de conflit et ne répondent pas à la diligence raisonnable.

Les échanges ont tourné autour des questions humanitaires de plus en plus déplorables depuis l’occupation illégale du chef-lieu de la province du Nord-Kivu par les rebelles du M23/AFC.
À l’en croire, les échanges ont également tourné autour du rapatriement des éléments des Forces armées de la RDC et du personnel politique, qui se trouvent jusqu’à présent dans les locaux de la Monusco, à Goma.
“Un travail de fond est entrain d’être fait sur la question du couloir humanitaire.
Et le Gouvernement reste très préoccupé par la situation de tout son personnel et surtout de ses FARDC et ses politiques”, a-t-il martelé.
S’agissant du retour de la paix dans l’Est du pays et de la restauration de l’intégrité territoriale, la cheffe du Gouvernement reste droite dans ses bottes, derrière les directives du chef de l’État et garant de la Nation, Félix AntoineTshisekedi Tshilombo.

Près de 56 000 personnes déplacées ont été relogées dans 34 centres collectifs nouvellement créés à Goma, principalement des écoles, des églises et des hôpitaux.
« Parallèlement, environ 390 000 hommes, femmes et enfants se trouvent toujours dans les sites de déplacement existants dans et autour de la ville.
Près de 400 000 étudiants ont été touchés par les récents combats dans la ville de Goma et ses environs », a souligné le porte-parole de Guterres.
« Je voudrais également signaler un autre exemple tragique du risque que représentent les munitions non explosées dans les conflits.
Dans le territoire de Kalehe, qui se trouve au Sud-Kivu, deux enfants ont été tués par une munition non explosée.

2025-02-192025-02-192025-02-192025-02-19Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/02-fevrier/17-23/un_emissaire_de_felix_tshisekedi_chez_idriss_deby_2025.jpgLe ministre congolais de l’Intégration régionale, Didier Mazenga Mukanzu, est arrivé mardi 18 février à Ndjamena, au Tchad, porteur d’un message du président Félix Tshisekedi qu’il a remis à son homologue Tchadien, Mahamat Idriss Déby Itno.
Le contenu de ce message n’a pas été révélé.
« Au nom du facilitateur, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, il a salué le leadership du chef de l’État, Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno », a souligné la même source.
Le chef de l’État congolais a dépêché son émissaire à Ndjamena dans un contexte de fortes tensions dans l’est de la RDC, où l’armée rwandaise poursuit son expansion territoriale.
En quête de soutiens diplomatiques et militaires, Félix Tshisekedi est déterminé à récupérer toutes les zones occupées par les RDF.

Dans ce contexte, tous les détenus de la prison Mulunge d’Uvira se sont évadés ce matin.
L’évasion massive à la prison centrale d’Uvira est confirmée notamment par des sources de l’église catholique locale.
Des centaines de pensionnaires civils et militaires ont profité de la situation chaotique dans la ville pour se libérer.
Ces départs massifs de la prison ont été observés bien avant à Goma, la veille de l’entrée du M23 dans la ville.
La majorité de la population a fui, les rares habitants encore présents dans la ville sont terrés dans les maisons.

Au moins 17 personnes ont été tuées ces mardi et mercredi dans la ville d’Uvira (Sud-Kivu) où des affrontements spontanés ont éclaté entre des militaires congolais et des miliciens wazalendo.
Les deux parties ont procédé à un repli à Uvira face à l’avancée des rebelles du M23.
« Il y a une psychose générale, les FARDC et les wazalendo sont en train de se tirer dessus.
De nombreuses personnes se sont réfugiées au Burundi, tandis que d’autres ont pris la direction de Kalemie ou encore Moba, dans la Tanganyika.
D’autres rotations ont été faites la semaine dernière transportant des militaires qui avaient fui la ville de Goma à l’arrivée des rebelles.

Matadi, 19 février 2025 (ACP).
– Les prestataires du programme national de l’hygiène aux frontières (PNHF) et ceux du Service de la Quarantaine Animale et Halieutique (SQAH) sont en formation sur l’utilisation des outils numériques pour la surveillance épidémiologique aux points d’entrée, à Matadi, (sud-ouest de la République démocratique du Congo), a appris l’ACP mercredi des organisateurs.
‹‹ Il s’agit de la plateforme EWARS et celle d’enregistrement en ligne qui vont nous permettre de digitaliser la surveillance épidémiologique électronique au niveau des points d’entrée (PoE) frontaliers, notamment Matadi, Boma, Yema et Lufu ››, a déclaré Mirindi Marcellin, chargé de la digitalisation en RDC de l’Organisation internationale des migrants (OIM).
Au cours de cette formation financée par la Banque Mondiale, avec l’appui technique de l’Organisation internationale des migrants et du gouvernement congolais, les utilisateurs seront dotés des tablettes, des ordinateurs ainsi que des outils nécessaires pour garantir la détection précoce et rapide des épidémies.
La République démocratique du Congo fait face à des épidémies récurrentes, telles que le choléra, la rougeole, les fièvres hémorragiques virales, la fièvre jaune, la rage, la variole du singe, ainsi que d’autres pathologies à l’origine d’une morbidité importante.