Plaidoyer pour la réhabilitation du port de Moba au Tanganyika

Beni, 16 janvier 2025(ACP).- L’implication des structures de la société civile dans l’élaboration du budget des entités territoriales décentralisées (ETD) été souhaitée par une association pour laquelle il s’agit de faire participer la population à l’action publique voulue communautaire, lit-on dans un communiqué parvenu vendredi à l’ACP.
« L’article 5 de la Constitution prône la participation de la population dans la formulation et le contrôle des politiques, des programmes publics pour voir ses désidératas être pris en compte par les entités territoriales décentralisées (ETD) », soutient le document signé par Me Henri Kamabu Ngavo, président de l’Association africaine de défense des droits de l’homme, ASSADHO/Nord-Kivu section de Beni.
Pour cette structure membre des forces vives, la population de nos entités est majoritairement composée des jeunes, ceux-ci doivent s’impliquer activement de manière à influencer la prise de décision qui a des répercussions sur leur vie future.
« C’est étonnant quand vous voyez les jeunes en ville comme en territoire qui n’ont pas des notions sur les mécanismes de recevabilité et du contrôle citoyen » poursuit le communiqué », pour lequel dans le cadre de la redevabilité la participation de la population dans la conception des politiques publiques « vise le renforcement de même que la performance des collectivités locales comme mécanisme de contrôle ayant l’objectif d’aboutir à la bonne gouvernance ».
En prévision de cette activité visant la participation de la population dans la formulation et le contrôle des politiques publiques, l’ASSADHO-Beni a récemment organisé une séance de renforcement des capacités des acteurs de la société civile, en majorité les jeunes et la représentativité des membres des ETD de la ville et du territoire de Beni, un atelier qui avait comme thème : « la participation de la jeunesse au processus de contrôle citoyen des actions du gouvernement en ville et territoire de Beni ».

Dans son discours de clôture, le VPM de l’intérieur Jacquemin Shabani Lukoo a félicité toutes les parties pour avoir privilégié la cohabitation fraternelle entre les communautés.
Sous la conduite du vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, les deux grands chefs des communautés Mbole et Lengola se sont réconciliés publiquement devant les membres de leurs communautés et des autorités nationales.
Pour favoriser la paix entre les communautés en conflit, un appel à la justice pour les personnes emprisonnées a été sollicité par les communautés Mbole et Lengola, dans l’acte d’engagement qu’elles ont signé, à l’issue du forum de paix, réconciliation et développement de la Tshopo.
Présents, les chefs coutumiers de toutes les communautés en conflit se sont tenus, main dans la main, en signe de réconciliation et d’unité devant le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur.
De milliers de personnes déplacées continuent à faire face aux intempéries, à la faim et aux mauvaises conditions d’hygiène qui les exposent à diverses maladies.

Cet acte a été présenté et remis aux gouverneurs de deux provinces (Kasaï et Kasaï-central).
Les autorités traditionnelles et politiques de ces deux groupements voisins ont pris l’engagement de ne plus recourir ni inciter la population à la violence, mais plutôt privilégier les voies pacifiques pour régler leurs différends.
Ils ont également pris l’engagement de s’abstenir de tout discours de haine, de division et de discrimination, mais de promouvoir l’entente et l’acceptation mutuelle.
Ces notables ont décidé de laisser aux autorités nationales et provinciales, l’initiative pour toutes questions relatives aux limites des entités administratives en vertu des prérogatives qui leurs sont reconnues par la loi.
Ce conflit a occasionné des déplacements de la population locale et l’arrestation par les services de sécurité, de certains présumés auteurs et semeurs de trouble.