Agression rwandaise : la Monusco favorable pour sécuriser les magistrats dans les zones occupées

Kinshasa, 18 février 2025 (ACP).- La Mission des nations unies pour la sécurisation du Congo(Monusco), s’est dit favorable pour la sécurisation des magistrats dans les Zones occupées par le Rwanda, a relevé mardi, le Secrétaire permanent du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), à l’issue d’une audience que son président a accordée à un responsable de cette mission.
« La Monusco s’est montrée très favorable, elle a estimé que ça soit au niveau très officiel et que le président du Conseil de la magistrature puisse invité la représentante spéciale du secrétaire général de Nations unies pour échanger avec elle et voir comment sécuriser les magistrats qui sont dans les zones occupées, chercher à les évacuer et au besoin chercher à intervenir en cas de menaces ou des difficultés qu’ils peuvent rencontrer », a déclaré Télésphore Nduba, Secrétaire permanent du Conseil supérieur de la magistrature.
Il a indiqué que lundi passé, le bureau du Conseil supérieur de la magistrature qui s’est réuni en une session urgente en rapport aux évènements qui prévalent dans l’Est du pays, précisément au Nord et au Sud-Kivu, avait mis en place une cellule de crise et de solidarité, avant de charger son président de faire le suivi, de prendre des contacts avec les partenaires multilatéraux, notamment la Monusco en vue de la sécurisation des magistrats dans les zones occupées.
C’est dans ce cadre-là, a-t-il ajouté, que Dieudonné Kamuleta, président du (CSM) a invité M. Coulibaly Souleymane Kafana, Coordonnateur de l’Unité justice transitionnelle et lutte contre l’impunité de la Monusco, pour voir dans la mesure du possible comment entrer en contact avec les collègues magistrats qui sont restés à Goma et à Bukavu et ceux qui sont éparpillés par-ci par-là et qui sont en détresse puissent être récupérés et être mis dans des endroits surs.
Il a conclu en disant que le président du Conseil supérieur de la magistrature l’a désigné pour faire le suivi des contacts avec les partenaires de tout le cas qui concerne le Nord et le Sud-Kivu.

Faux ! Des généraux katangais n’ont pas tenté de prendre la Rtnc en otage pour faire une déclaration

Contacté par l’ACP-Debunkage, Sylvie Elenge, Directrice Générale de la RTNC, a apporté des clarifications.
Selon elle : << les incidents rapportés ne sont pas liés à une tentative d’occupation de la chaîne nationale. En réalité, les mouvements observés aux abords de la RTNC sont la conséquence des événements survenus la veille aux Huileries et au Palais du Peuple. Des coups de feu ont été entendus dans les environs, ce qui a semé la panique parmi les agents de la RTNC. Après l’accession du pays à l’Indépendance, la Radio du Congo Belge (RCB) devient la Radiodiffusion Nationale Congolaise (RNC).

Le ministère de la Sante annonce l’ouverture du couloir humanitaire dans la région de Goma

Le couloir humanitaire est désormais ouvert dans la région de Goma, permettant l’acheminement d’aide essentielle aux populations dans le besoin, a annoncé, samedi 15 février, le ministère de la Santé publique sur son compte X.
Pendant ce temps, le Programme alimentaire mondiale (PAM) a alerté sur la situation humanitaire préoccupante dans la partie Est de la RDC.
Question :-Comment analyser cette situation et que faire pour éviter une catastrophe humanitaire dans cette partie de la RDC ?
-Dr Augustin Kapika, directeur pays de l’ONG Action communautaire pour le développement intégré et la protection de l’Environnement (ACODIPE).
-Patient Bashombe Matabishi, Coordonnateur de la plateforme Dynamique communautaire pour la cohésion sociale et le développement (DYNACOD-RDC).

Tshopo : choqués, les conducteurs de triporteurs réclament justice pour Dieu-Merci, tué par balle

Ce jour-là, une vive émotion et une profonde indignation ont envahi les cœurs de nombreux conducteurs de triporteurs.
Dieu-Merci Osondi a été abattu à bout portant en pleine journée, à la suite d’un malentendu avec un policier censé assurer la sécurité et la paix à la station.
Tout a commencé par un simple échange entre la victime, qui achetait du carburant, et le pompiste.
Depuis le drame, les conducteurs de triporteurs ont constaté que la station fonctionnait normalement, tandis qu’aucune mesure n’avait été prise pour rendre justice à la victime et à sa famille.
Elle les a invités à revenir le mardi 11 février 2025 pour rencontrer le maire en personne.

Tshopo : « La soif tue », l’indignation gronde contre la Regideso

Les mouvements citoyens Filimbi Tshopo et la NDSCI dénoncent l’inaction des autorités provinciales face à cette situation critique.
« Nous exhortons la Regideso à mettre en place un plan d’urgence pour prévenir les éventuels blackouts.
« Enfin, nous incitons la population à redoubler de vigilance et à surveiller les enfants durant les interruptions d’eau de la Regideso ».
Cri d’alarme de la NDSCIDe son côté, la Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI) presse la Regideso de mettre en place une stratégie efficace pour assurer un approvisionnement régulier en eau potable à la population boyomaise, qui souffre depuis longtemps d’un manque d’accès à cette ressource essentielle.
La NDSCI insiste sur la nécessité pour la Regideso de communiquer un horaire clair de distribution, afin de permettre aux habitants de mieux s’organiser et de rétablir rapidement l’accès à cette ressource vitale.

Guerre dans l’Est de la RDC : les Kinoises réagissent face aux avancées des rebelles, à la réponse du gouvernement et à la résilience des populations locales

Depuis plusieurs mois, la situation dans l’Est de la République Démocratique du Congo est marquée par l’intensification des offensives des groupes rebelles, en particulier dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
À Kinshasa, les Kinoises expriment leur frustration, leur inquiétude et leur scepticisme face à la gestion de cette crise.
De son côté, Ortance Fuzi, étudiante en droit, exprime sa frustration face à la lenteur des interventions gouvernementales et des opérations militaires.
Pour elle, la réponse du gouvernement est largement insuffisante et semble marquer une distance entre les autorités et les réalités du terrain.
Dans des régions où la pauvreté est extrême, certains groupes armés offrent des promesses de protection, voire des moyens de subsistance.

Kinshasa : lancement de la 2e édition du sommet de la femme pour renforcer la lutte contre les violences basées sur le genre

La 2e édition du sommet de la femme a été inaugurée le 15 février 2025 à Kinshasa sous l’initiative de l’ONG MWASI YA MOTUYA.
Ce sommet, qui s’est déroulé sous le thème « Femmes, Égalité et Résilience : Renforcer la Lutte Contre les Violences Basées sur le Genre et Promouvoir l’Autonomisation Économique des Femmes en Afrique Centrale », a rassemblé diverses personnalités venues de la RDC et du Congo-Brazzaville.
Le sommet cherche ainsi à renforcer la collaboration régionale pour l’autonomisation des femmes et la lutte contre les VBG, tout en positionnant la RDC et la République du Congo comme des leaders dans cette lutte.
Ces actions devraient contribuer à une Afrique centrale plus inclusive et égalitaire, avec des femmes mieux représentées et mieux protégées.
Elle avait permis non seulement d’évaluer les progrès réalisés en matière d’égalité de genre, mais aussi de souligner les nombreux défis persistants freinant l’autonomisation des femmes en RDC.

RDC : les rebelles du M23 s’emparent de Kamanyola

Plusieurs sources ont confirmé à ACTUALITE.CD ce mardi soir, l’entrée des rebelles du M23 dans le groupement Kamanyola (territoire de Walungu) au Sud-Kivu.
Le contrôle de Kamanyola intervient après des affrontements avec des soldats burundais qui s’y trouvaient encore ce mardi dans la journée.
L’armée congolaise s’était repliée à Uvira (75 km), cité frontalière située au large du lac Tanganyika, à la limite avec le Burundi.
Seuls 20% de la population sont présents à Kamanyola, la majorité ayant vidé la zone.
Kamanyola, entité située sur la RN5, à la limite avec le Rwanda, est occupée trois jours seulement après la prise de la ville de Bukavu (située à 45 km) par la rébellion du M23.

Crise RDC : Bruxelles menace de sanctions, Kigali suspend la coopération

La Belgique a confirmé qu’elle réévaluait sa coopération avec le Rwanda en raison de la violation de l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo par Kigali.
Cette annonce intervient alors que le Rwanda a décidé de suspendre son programme d’aide bilatérale avec Bruxelles, dénonçant une politisation du développement.
“Suite à la violation de l’intégrité territoriale de la RDC par le Rwanda, nous étions en train de revoir notre coopération en vue de prendre des mesures décisives en réponse à cette situation”, a déclaré le chef de la diplomatie belge.
Il a ajouté que Bruxelles comptait mener un processus de suspension professionnel, visant à préserver les acquis de la coopération au profit du peuple rwandais.
Tensions diplomatiques croissantesCette nouvelle escalade entre Bruxelles et Kigali marque un tournant dans leurs relations, alors que la Belgique est l’un des principaux donateurs du Rwanda et que la coopération entre les deux pays a longtemps été considérée comme stratégique.

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