Maniema : alerte contre la procédure de destitution d’un président communal de la SOCIMA

Kindu, 18 Février 2025 (ACP).- Une mise en garde a été faite aux signataires de la lettre portant destitution du président de la Société Civile Forces vives du Maniema (SOCIMA), sous antenne d’Alunguli, par les responsables des Associations membres de cette structure citoyenne à Kindu, chef-lieu de Maniema, au centre-Est de la République démocratique du Congo, a constaté mardi l’ACP.
« Nous mettons en garde tous les signataires de la lettre portant destitution du président de la Société Civile Forces vives du Maniema (SOCIMA), sous antenne d’Alunguli ; Chers signataires, vous n’avez ni qualité ni autorisation de destituer le président Faustin Sumaili Kamango de ses fonctions dans le sens que vous ne constituez pas le trois-quarts des Associations membres de notre structure compétents pour destituer un président légalement élu conformément aux textes qui nous régissent, quelle que soit la faute qu’il peut commettre », a indiqué Stiven Ngumbi, coordonnateur de l’Association Jeune pour le Développement d’Alunguli, dans une déclaration publique.
A cette occasion, il s’est dit choqué de constater que les signataires de la lettre portant destitution du président de SOCIMA/Alunguli n’ont pas fait allusion aux textes réglementaires qui régissent leur structure avant de prendre cette décision qui constitue une violation flagrante des prescrits de tout un arsenal juridique garantissant les compétences, le fonctionnement et l’organisation de maisons citoyennes en RD Congo.
Par conséquent, il les a appelés à revenir à la raison et à éviter de poser ces genres d’actes de nature à ternir l’image de la Société Civile Forces vives du Maniema.

Maniema : interdiction de circuler dans des champs aux alentours d’un camp militaire

Kindu 18 Février 2025(ACP).- L’interdiction de circuler dans des champs situés aux alentours du Camp militaire Lwama à Kindu, chef-lieu du Maniema, au centre-Est de la République démocratique du Congo, a été faite par le commandant du centre de formation militaire commandos de Lwama, a appris mardi l’ACP de source militaire.
« Nous appelons la population habitant le Bloc Modernité et les villages Kitambala, Eyamba, Tomenga et Regeza, situés aux alentours du Camp Lwama hébergeant les éléments commandos d’Interventions Rapides, de s’interdire de circuler dans leurs champs du 24 au 25 février aux fins de se mettre à l’abri des impondérables consécutifs aux exercices des tirs à balles réelles marquant la fin d’une étape de leur formation militaire », a précisé le Colonel Jean-Claude Vumbi Koloy, dans un communiqué rendu public mardi.
C’est dans ce contexte qu’il a exhorté les chefs des villages, des blocs et avenues de sensibiliser leurs administrés au calme faute de déplacer les personnes susceptibles d’être affectées par des détonations d’armes lourdes ; ces exercices n’ayant aucun rapport avec la guerre d’agression que subit la RDC dans sa partie orientale par le Rwanda.

Mines : fausse alerte, Glencore ne compte pas quitter la RDC (démenti)

Une rumeur a circulé ces derniers jours sur les réseaux sociaux annonçant, notamment la vente des opérations minières de Glencore en République démocratique du Congo, consécutive à la dégradation de la situation sécuritaire dans la partie Est du pays.
Malgré un contexte économique global marqué par la guerre en Ukraine et la volatilité des cours des matières premières, Glencore réaffirme sa détermination à demeurer en République démocratique et à continuer à participer « activement » au développement de ce pays à travers la fiscalité minière et la contribution au développement local.
Dans un communiqué récemment, Glencore a déclaré : « À la fin de l’année dernière, Glencore a reçu une proposition spontanée concernant ses opérations en RDC.
Glencore n’a engagé aucune banque ni conseiller et n’a pas lancé de processus de vente pour ses opérations en RDC ».
C’est-à-dire que Glencore est « fermement » engagé en RDC et n’envisage pas un départ.

Guerre d’agression : Human Rights Watch dénonce l’inaction de l’UE face aux atrocités commises par le Rwanda

L’organisation internationale non gouvernementale Human Rights Watch dénonce l’inaction de l’Union européenne face aux atrocités perpétrées par le Rwanda dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Premièrement, elle devrait sanctionner les commandants de haut niveau impliqués dans les violations dans l’est du Congo, y compris les hauts responsables rwandais », lit-on dans cette déclaration.
Par son soutien militaire, d’après Human Rights Watch, l’UE risque de se rendre complice des violations commises par le Rwanda dans l’Est de la RDC.
Un chèque de 20 millions d’euros pour le déploiement du Rwanda au Mozambique a été approuvé alors que le Rwanda renforçait son soutien au M23.
Par son soutien militaire, l’UE risque de se rendre complice des violations commises par le Rwanda dans l’est du Congo », estime Human Rights Watch.

RDC : la CENCO et l’ECC intensifient leur campagne de dissuasion pour une sortie de crise

Les évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et les révérends de l’Église du Christ au Congo (ECC) poursuivent leur campagne de dissuasion en Europe dans le cadre de leur plan de sortie de crise intitulé « Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans la région des Grands Lacs ».
L’opposition insiste sur la nécessité pour les Congolais de se rassembler autour d’une même table pour restaurer l’unité, la paix et la fierté nationale, affirmant que les solutions à la crise doivent être trouvées à l’intérieur du pays.
Cette démarche des chefs religieux vise à mobiliser les forces politiques et sociales en faveur d’une paix durable dans l’Est de la RDC et d’une solution concertée à la crise.
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“Le patriotisme et la cohésion nationale ne peuvent qu’être gratuits en cette période de guerre et l’opposition doit comprendre cela” (Germain Kambinga)

Car le patriotisme et la cohésion nationale ne peuvent qu’être gratuits en cette période de guerre et que l’opposition doit être sensible à cela.
« Le président de la République peut prendre des initiatives autres que le dialogue pour renforcer la cohésion nationale.
En tant que président, il peut aussi regarder la situation des prisonniers incarcérés pour motif de troubles publics et pour des raisons politiques.
En ce qui concerne les rebelles, Germain Kambinga pense que le président Tshisekedi ne doit pas dialoguer avec le M23 mais plutôt avec le commanditaire des rebelles qui est le Rwanda.
Il précise à ce sujet que c’est le seul dialogue que le président s’est dit prêt à accepter.

“Le patriotisme et la cohésion nationale ne peuvent qu’être gratuits en cette période de guerre et l’opposition doit comprendre cela” (Germain Kambinga)

Car le patriotisme et la cohésion nationale ne peuvent qu’être gratuits en cette période de guerre et que l’opposition doit être sensible à cela.
« Le président de la République peut prendre des initiatives autres que le dialogue pour renforcer la cohésion nationale.
En tant que président, il peut aussi regarder la situation des prisonniers incarcérés pour motif de troubles publics et pour des raisons politiques.
En ce qui concerne les rebelles, Germain Kambinga pense que le président Tshisekedi ne doit pas dialoguer avec le M23 mais plutôt avec le commanditaire des rebelles qui est le Rwanda.
Il précise à ce sujet que c’est le seul dialogue que le président s’est dit prêt à accepter.

Avancée du M23 à Goma et Bukavu : Human Rights Watch hausse le ton contre la passivité de l’Union européenne vis-à-vis du Rwanda

HRW regrette qu’aucune sanction de l’UE n’a été jusque-là déclenchée contre les responsables rwandais impliqués dans les violations en RDC.
Le Groupe d’experts de l’ONU sur le Congo est catégorique : le M23 et le Rwanda tirent d’énormes bénéfices de l’exploitation illégale des minerais dans l’Est du Congo, tandis que le Rwanda exerce de facto le contrôle et la direction des opérations militaires du M23.
Cette organisation internationale insiste sur la suspension de la coopération minière entre l’Union européenne et le Rwanda.
Un chèque de 20 millions d’euros pour le déploiement du Rwanda au Mozambique a été approuvé alors que le Rwanda renforçait son soutien au M23.
Par son soutien militaire, l’UE risque de se rendre complice des violations commises par le Rwanda dans l’est du Congo», conclut-elle.

Ukraine: pour la participation de «toutes les parties» aux pourparlers de Ryad

Kinshasa, 18 février 2025(ACP)-.La Chine a estimé mardi que «toutes les parties concernées» par la guerre en Ukraine devaient participer à des négociations de paix initiées par les diplomaties russe et américaine à Ryad en Arabie Saoudite, ont rapporté les médias internationaux.
En même temps, nous espérons que toutes les parties concernées et que toutes les parties prenantes pourront participer aux pourparlers de paix en temps voulu», a déclaré Guo Jiakun, porte-parole de la diplomatie chinoise.
La loi martiale en vigueur en Ukraine depuis février 2022 exclut toutefois la tenue d’élections.
«Un règlement à long terme, un règlement viable est impossible sans un examen global des questions de sécurité sur le continent», a indiqué à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
La Russie souhaite, de longue date, réorganiser l’architecture de la sécurité en Europe, Moscou ayant notamment réclamé par le passé le retrait des forces de l’Otan de l’Europe orientale.

La Russie reconnaît «le droit» de l’Ukraine à rejoindre l’UE

Kinshasa, 18 février 2025(ACP)-.La Russie a reconnu, mardi, le «droit souverain» de l’Ukraine à adhérer à l’Union européenne (UE), mais pas à l’Otan, à l’heure où Moscou et Washington opèrent un rapprochement sous le regard inquiet des Européens et de Kiev.
«Concernant l’adhésion de l’Ukraine à l’UE, il s’agit du droit souverain de tout pays.
Par contre, la Première ministre italienne doute de l’opportunité de déployer des soldats européens en Ukraine, au lendemain du sommet convoqué d’urgence à Paris.
«L’envoi de troupes était l’option « la plus complexe et la moins efficace » pour assurer la paix en Ukraine », a affirmé Giorgia Meloni, Première ministre italienne.
Elle a également souligné l’importance d’impliquer les Etats-Unis dans toutes les discussions sur l’Ukraine et la sécurité européenne, affirmant que la réunion de lundi ne devait pas être une initiative « anti-Trump ».

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