Day: February 18, 2025

La première ministre, Judith Suminwa, a annoncé, lors d’une séance de travail gouvernementale le lundi 17 février 2025, à Kinshasa, une initiative visant à impliquer la jeunesse congolaise dans la compréhension de l’histoire de la guerre qui sévit dans l’Est du pays.
Cette démarche s’inscrit dans un contexte de lutte contre le régime de Paul Kagame et le mouvement M23/AFC, tenus pour responsables de l’insécurité persistante dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
L’objectif principal est d’apprendre aux jeunes les origines et les enjeux de ce conflit, afin de contrer la désinformation et de forger une nouvelle génération de défenseurs de la patrie.
« L’idée ici, c’est de se dire, les professeurs d’universités, ceux qui nous enseignent la science, comment on les implique dans ces enjeux ?
Il s’agira également de répondre au besoin de réformes pour rendre accessible l’histoire du pays à travers l’enseignement, la culture et le tourisme, a indiqué la Primature.

Des dizaines de jeunes, motivés par un ardent désir de défendre la patrie, ont afflué pour s’identifier en vue de suivre la formation militaire de la Réserve armée pour la défense (RAD).
Il a souligné que la guerre se prépare et que la mobilisation de toute la communauté est essentielle.
Malgré les défis et les craintes, de nombreux jeunes, notamment des taximen et des étudiants, ont répondu présents à l’appel de la nation.
Ils sont conscients de la nécessité de défendre leur pays et de contribuer à la restauration de la paix et de la sécurité dans la région.
Ces jeunes volontaires appellent leurs concitoyens à ne pas céder à la peur et à venir se faire identifier pour rejoindre la RAD.

Le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya a lancé officiellement le mardi 18 février la session de la plénière des coordonnateurs de la société civile à Kinshasa.
Pour lui, ce comité mis en place qui est celui de crise pour la paix et la sécurité en RDC n’est pas un cadre supplémentaire.
Patient Bashombe a évoqué que la société civile ne peut pas se permettre d’être spectatrice impuissante du drame que vivent ses compatriotes, parce que l’histoire retiendra son engagement ou son inaction.
C’est cela l’objectif, parce que nous avons commencé à nous relever, parce qu’au-delà de toutes les difficultés que nous connaissons, nous avons progressivement repris notre place”a-t-il ajouté.
Aucun pays n’a intérêt à ce que la RDC se lève, parce que lorsqu’elle se lèvera, elle sera le pays le plus puissant de la région.

Le Royaume-Uni a convoqué le Haut-Commissaire rwandais en réponse aux avancées des Forces de défense rwandaises et du M23 dans l’est de la République démocratique du Congo.
L’annonce a été faite ce mardi 18 février 2025 par le ministère des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement.
« Le Royaume-Uni condamne fermement les avancées des Forces de défense rwandaises et du M23 dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Dans la même déclaration, le ministère dirigé par David Lammy demande à Kigali de mettre fin à tout soutien à la rébellion du M23.
Malgré les interpellations de la communauté internationale et des organisations régionales, la rébellion du M23, soutenue par le Rwanda, poursuit son avancée dans la province du Sud-Kivu, aggravant la crise sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC.

2025-02-182025-02-182025-02-182025-02-18Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/jobaof/2025/02-fevrier/03/target_250218_01_01.pngDepuis plusieurs années, la partie Est de la République Démocratique du Congo connaît des crises sécuritaires en série.
Ces crises entraînent plusieurs conséquences, telles que la crise humanitaire, les pertes en vies humaines, le déplacement massif des populations d’une région à l’autre, ainsi que l’impact économique et bien d’autres.
En janvier 2025, cette crise sécuritaire a connu un nouveau rebondissement avec notamment la prise de la ville Goma et des manifestations à Kinshasa causant quelques dégâts dans des ambassades et entreprises prvées.
Il est question dans ce sondage de connaitre les perceptions des opérateurs économiques tant nationaux qu’étrangers sur l’impact de la situation sécuritaire à l’Est sur les activités de leurs entreprises, leurs attentes ainsi que les perspectives sur l’économie nationale.
Votre contribution en tant qu’acteur économique en République Démocratique du Congo est précieuse pour comprendre la perception du secteur privé concernant la situation dans l’est du pays.

Devant les conférenciers, composés des scientifiques, des étudiants et autres personnalités de marque, réunis dans la salle Guy Loando, à la faculté de droit de l’UNIKIN -Université de Kinshasa-, l’ancien vice-président de la Chambre basse du Parlement a souligné que l’heure est arrivée, afin que les Congolais réfléchissent sur la Constitution actuelle.
Pour cette énième célébration, les participants ont réfléchi sur ce thème : l’agression rwandaise de la RDC, la Constitution et la réponse de la Communauté internationale.
Le constitutionnaliste André Mbata a, dans son exposé, fait remarquer la nécessité pour tout Congolais, toute tendance confondue, à défendre la souveraineté nationale, face aux velléités belliqueuses et expansionnistes du Rwanda.
“L’agression dont nous sommes victimes aujourd’hui nous impose de réfléchir davantage sur notre Constitution.
En rapport avec la démarche enclenchée par la CENCO et l’ECC au nom de la cohésion nationale, le Professeur André Mbata a indiqué que cette initiative est organisée par des personnes qui se sont liguées avec l’administration rwandaise.

2025-02-182025-02-182025-02-182025-02-18Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/02-fevrier/17-23/evariste_ndayishimiye_et_paul_kagame_18_fevr_2025.jpgLes Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), milice à majorité ethnique hutue opérant dans l’est du territoire congolais, sont un prétexte fallacieux utilisé par Paul Kagame pour consolider ses intérêts stratégiques en RDC, estime Evariste Ndayishimiye, qui appelle notamment l’ONU à soutenir le gouvernement congolais afin de priver le Rwanda de motifs de ses interventions armées au pays de Félix Tshisekedi.
Le président burundais, qui s’est entretenu avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, en marge du sommet de l’UA à Addis-Abeba, a invité la communauté internationale à s’activer pour le démantèlement de toutes les forces négatives étrangères présentes sur le territoire congolais, afin que la population retrouve la paix et la sécurité.
“Une fois les groupes armés négatifs qui pullulent sur le sol congolais démantelés, le Rwanda perdrait le motif de continuer à occuper illégalement les terres congolaises, soi-disant à la recherche des FDLR”, a déclaré Evariste Ndayishimiye, demandant à l’ONU de tout faire pour un cessez-le-feu immédiat, afin de permettre l’intervention humanitaire et l’assistance à la population congolaise meurtrie par des violences sans précédent.
En outre, il a appelé le M23, groupe armé soutenu par le Rwanda, à rejoindre le processus de Nairobi pour un dialogue intercongolais, facilité par l’ancien président Kenyan, Uhuru Kenyatta.
À cet égard, le CPS a appelé à la reprise immédiate des négociations et du dialogue avec toutes les parties étatiques et non étatiques (militaires et non militaires), y compris le M23 dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi.