Day: February 17, 2025

Kindu, 17 février 2025 (ACP).- La coordination de la Société Civile, Force Vive antenne de la commune d’Alunguli à Kindu, chef-lieu de la province du Maniema, au centre Est de la République Démocratique du Congo a annoncé la destitution de son président, dans une correspondance dont copie parvenue lundi à l’ACP.
« Au terme de celle-ci, il est reproché à Faustin Sumaili Kamano plusieurs violations des textes régissant cette structure citoyenne notamment « la mise en service des membres fictifs, son déménagement de la commune d’Alunguli pour la commune Kasuku ainsi des propos discourtois à l’endroit des autorités municipales », lit-on.
Et de poursuivre : « conformément aux textes qui règlent le fonctionnement de cette structure citoyenne, Mme Marie Madeleine Kasaka, vice-présidente, assurera désormais les fonctions dévolues au président jusqu’à la fin du mandant qui court jusqu’en 2026 ».

Au cours d’un point de presse animé le samedi 15 février 2025, sur la guerre d’agression rwandaise, le président de la plateforme politique Amour du Prochain et de la Patrie Congo(APPC), Sylvestre Dangnonsi Makambo, a invité les pays du monde et de l’Afrique à mettre fin à toute relation diplomatique avec le Rwanda.
Ce, au regard du nombre des morts qui ne cesse d’accroître dans cette guerre menée par le Rwanda et ses supplétifs de l’AFC/M23.
“Je demande aux différents pays du monde en général et aux pays africains en particulier, de rompre leurs relations diplomatiques avec cet État criminel qu’est le Rwanda.
Le président de cette plateforme proche du pouvoir a ainsi lancé un message de soutien aux FARDC.”
Notons que dans son propos tenu à cette occasion, Sylvestre Dangnonsi est revenu sur le contexte de cette guerre, expliquant notamment l’appui de l’Union européenne et la promesse de la Pologne à l’armée rwandaise, mais aussi le pillage des minerais congolais vendus à l’Europe.

Des miliciens de la CODECO ont incendié trois maisons, dans la nuit de dimanche 16 février, après avoir tenté de faire incursion au site de déplacés de Djaiba, territoire de Djugu (Ituri).
Selon des sources locales, les FARDC, avec l’appui des casques bleus de la MONUSCO, ont réussi à repousser ces assaillants après des échanges de tirs.
Pris de panique, les déplacés et d’autres habitants de villages proches du site de Djaiba se sont concentrés à l’entrée de la base militaire de la MONUSCO, où ils ont passé la nuit à la belle étoile.
Les activités scolaires et économiques sont aussi paralysées à la suite de l’insécurité et le trafic est devenu timide sur la route nationale numéro 27.
Des sources locales alertent le gouvernement en vue de garantir la protection de la population de ce coin du pays.

2025-02-172025-02-172025-02-172025-02-17Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/02-fevrier/17-23/mobutu_sese_seko_210.jpgDepuis des décennies, une phrase résonne dans l’imaginaire collectif congolais et au-delà : « Après moi, le déluge », attribuée à Mobutu Sese Seko.
Il est vraie que la phrase « Après moi, le déluge » est souvent attribuée à Mobutu Sese Seko, mais il n’existe pas de preuve formelle qu’il l’ait réellement prononcée.
En effet, l’expression « Après moi, le déluge » trouve son origine en France, où elle est attribuée à Louis XV.
Le souverain l’aurait prononcée pour signifier que son règne était le dernier rempart avant un effondrement inévitable.
Que Mobutu ait ou non prononcé cette phrase, elle est devenue un élément incontournable du débat sur l’histoire du pays.

A l’en croire, la démarche engagée par la CENCO et l’ECC reflète les aspirations va dans la bonne direction et qu’il n’y a pas d’autres voies possibles.
Somme toute, d’après Salomon Idi Kalonda, Moïse Katumbi et son parti politique soutiennent la voie du dialogue que proposent les évêques.
Et il avait poursuivi en notant : « la politique, c’est le combat des idées, comme l’applique déjà Ensemble pour le changement.
La politique, c’est aussi la représentativité et la démocratie, c’est la pluralité des opinions.
Ensemble pour le changement a fait le choix d’inscrire son combat pour la démocratie, la liberté, la justice dans le cadre des institutions du pays et pratique une opposition pacifique.

Le président congolais Denis Sassou Nguesso a exprimé ce dimanche, lors d’une interview sur France 24, ses réserves quant à l’efficacité des sanctions dans la résolution des conflits en Afrique, appelant à privilégier le dialogue et les solutions africaines.
“Les sanctions n’ont pas toujours réglé le problème.
Ce qui nous importe, c’est la recherche d’une vraie solution à la crise”, a déclaré le chef de l’État congolais, réaffirmant son opposition aux mesures punitives.
Interrogé sur le rôle de l’Union africaine, Denis Sassou Nguesso a reconnu des difficultés dans les médiations du continent mais a insisté sur la nécessité pour l’Afrique de gérer ses propres crises.
Il n’est pas nécessaire qu’on ait recours à d’autres sans la participation de l’Afrique”, a-t-il ajouté.

Deux piliers de l’Inspection Générale des Finances (IGF), Lukieni Lu-Nyimi et Mbuyu Banze ont été honorés vendredi 14 février 2025, à l’occasion de la cérémonie de leur départ à la retraite.
Au sein de ce service rattaché à la Présidence de la République, ces deux inspecteurs généraux des finances sont considérés comme la mémoire de l’Inspection Générale des Finances (IGF) dont ils ont contribué à son développement après autant d’années “d’engagement”, “d’intégrité” et “d’excellence”.
Occasion pour vous attribuer le titre des inspecteurs généraux émérites et dont vous pouvez légitimement vous prévaloir.
C’est aussi dans ce cadre qu’il sied de placer l’acquisition depuis 2 ans de plus de 280 véhicules individuels au profit de tous les inspecteurs des finances et des cadres de l’administration de notre service.
Toutes ces réalisations ont répondu à un seul but, celui de mettre les inspecteurs des finances à l’abri des tentations pouvant compromettre leur intégrité “, a souligné le gendarme financier Jules Alingete Key dans son discours à l’occasion de l’inauguration de son nouveau bâtiment.

“ Parle-moi d’Afrique, ne me parle pas de Wakanda ; Congo, nos enfants finiront par gagner ; tout mon respect pour le peuple du Rwanda, mais besoin de la peine capitale pour Paul Kagame”, lache Youssoupha.
Youssoupha a toujours évoqué la RDC dans ses chansons, particulièrement en dénonçant des situations et des attitudes injustes de la communauté internationale et même des autorités congolaises.
Il n’hésite pas à placer des mots et des phrases en lingala, la principale langue de la ville de Kinshasa où il a grandi.
« Avant de continuer, je voudrais un petit mot pour le Congo, pour mon pays.
Actuellement la situation demeure tendue après l’entrée des combattants de l’AFC/M23 dans le Sud-Kivu et leur progression jusqu’au centre-ville de Bukavu.