Insécurité en Ituri : des hommes armés tuent six civils à Djugu

Le gouvernement provincial du Haut-Uele a apporté une aide aux sinistrés, victimes de l’incendie survenu à Giro, en chefferie Mariminza, dans le territoire de Watsa.
Les dégâts causés par cet incendie sont considérables : plusieurs ménages ont perdu leurs maisons et leurs biens, se trouvant dans une précarité extrême.
Pour l’heure, ces familles sont dans des familles d’accueil, en attendant des solutions durables pour leur relogement.
Cette assistance témoigne de la détermination du gouvernement provincial à répondre aux besoins urgents des populations affectées par des catastrophes.
Elle s’inscrit dans une dynamique de solidarité et de proximité avec les citoyens, en particulier dans des moments de crise comme celui-ci.

Pourtant, mardi 17 décembre au Sud de Lubero, les lignes de défense entre les FARDC et RDF demeuraient inchangées, les FARDC maintenant leurs positions à Kitsombiro et les agresseurs rwandais occupant Alimbongo sur la route nationale n° 2.
Grâce à leurs positions stratégiques à ce carrefour, les FARDC avaient déjoué de nombreuses attaques ennemies et repoussé les assaillants vers Luofu.
Alimbongo reprisAlimbongo tombé, les agresseurs RDF se sont aussitôt signalés à Mambassa de Lubero (à 90 km de Butembo), chef-lieu de la chefferie des Bamate, les FARDC et les Wazalendo s’étant repliés sur Ndoluma.
Face à la situation, la coordination de la société civile de Butembo a animé, le 17 décembre 2024, un point de presse pour appeler la population civile à braver la peur et à ne pas céder à la panique et à « se prendre en charge et affronter l’ennemi par toutes voies possibles ».
Mais les premiers jours de la provocation du M23, les rebelles ont reçu une correction exemplaire, puisque les FARDC et les Wazalendo ont repris Kaseye, Matembe, etc.

Les habitants de Kiziba 2, un village situé à la limité entre la ville de Goma et le territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu), dénoncent les exactions commises par certains hommes en armes présents dans la zone.
Selon les témoignages recueillis ce jeudi 30 janvier matin, des individus en tenue militaire font du porte-à-porte pour extorquer, argent, téléphones et autres biens aux habitants.
Cette situation alimente un climat d’insécurité grandissant, poussant certains ménages à fuir la contrée.
« Actuellement, dans le territoire de Nyiragongo, à l’endroit communément appelle ‘Ka Etagé’, des éléments armés s’attaquent aux biens de la population et vont jusqu’à violer certaines filles », confirme un acteur de la société civile locale.
Il appelle les autorités militaires du Nord-Kivu à prendre des mesures immédiates pour mettre fin à ces abus :