Bunia, 16 février 2025 (ACP).- Le cabinet « consulting Agripeace » est rassuré de l’accompagnement et de l’engagement du gouvernement provincial de l’Ituri dans le nord-est de la République Démocratique du Congo à travailler conjointement en vue d’amélioration les conditions de vie et de travail des agriculteurs, a appris samedi l’ACP lors d’un entretien.
« Le cabinet Agripeace est rassuré de l’accompagnement et de l’engagement du gouvernement provincial de l’Ituri à travailler conjointement en vue d’amélioration des conditions de vie et de travail des agriculteurs en province de l’Ituri », a expliqué le représentant du cabinet consulting Agripeace, Me Guerschom Dramani Pilo.
C’est ce qui ressort, a-t-il, précisé de l’accusé de la lettre de réception du gouverneur militaire de l’Ituri du 7 février 2025 relative à la note de plaidoyer de son cabinet concernant la protection et la sécurisation des agriculteurs de cacao et autres cultures en territoire d’Irumu.
A la lumière du constat amer fait à l’issue de l’assemblée générale des agriculteurs réunis au sein du Conseil pour le développement de l’agriculture en RDC (CODA-RDC) en termes de tracasseries administratives et militaires sur les agriculteurs, a-t-il indiqué, « le gouverneur militaire de l’Ituri a instruit respectivement l’administrateur militaire de territoire d’Irumu d’une part et, d’autre part, le Directeur général de la DGRPI à prendre des dispositions utiles en urgence afin que ce comportement prenne fin dans un bref délai ».
Soucieux de bâtir une nation juste, prospère, pacifique, unie et forte à l’abri de la faim et de l’injustice sociale, Me Guerschom Dramani Pilo a remercié le gouvernement provincial pour la prise en considération des cris de détresse des agriculteurs émettant le vœu de voir la mise en place d’une commission ad hoc par le gouvernement provincial pour le suivi de l’instruction.
De l’occasion, ce doctorant en droit des affaires et de l’entreprise a lancé un plaidoyer d’une part, auprès du gouvernement de la République à travers le ministère de la Justice, le ministère de l’Agriculture et celui du Développement rural et, d’autre part auprès de partenaires techniques et financiers « afin de prendre des mesures et de créer des conditions qui facilitent la jouissance, le respect et la protection des droits économiques, sociaux et culturels dans un climat de sécurité juridique et judiciaire en vue non seulement de la protection et la sécurisation des agriculteurs mais aussi de l’amélioration de leurs conditions socioéconomiques en appui à cet élan conjoint du cabinet consulting Agripeace et du gouvernement provincial de l’Ituri ».
Puisque dit-on que « les droits économiques, sociaux et culturels demeurent un levier juridique dans la lutte pour la justice sociale, il est d’une nécessité absolue pour l’État congolais et ses partenaires privilégiés de s’investir pour leur mise en œuvre dans les milieux ruraux » a-t-il conclu.
ACP/C.L.
Author(s): acp.cd
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