Conseil de paix et de sécurité de l’UA : Paul Kagame quitte la salle en plein discours de Judith Suminwa

Au moins 8 personnes ont été tuées dans une attaque de la milice CODECO, samedi 15 février, dans le territoire de Djugu, en Ituri.
Les casques bleus de la MONUSCO et les militaires des FARDC qui ont intensifié les patrouilles dans la région depuis quelques jours ont déjoué cette attaque.
Des témoins à Djugu rapportent également que les miliciens de la CODECO ont étendu leur zone d’influence au-delà du groupement Djaiba.
Samedi dans la soirée, ces miliciens sont encore revenus dans la même localité pour massacrer des civils, mais ont fait face à la résistance des éléments de la force d’autodéfense Zaïre, permettant de sauver des agriculteurs qui étaient dans leurs champs.
D’autres sources dans la zone indiquent que de nombreuses autres personnes ont péri la nuit de vendredi à samedi dans une embuscade de la CODECO tendue contre la population vers Djugu-centre.

L’ONG Médecins sans frontières (MSF)a annoncé, mardi 3 décembre, que 95% de femmes enceintes atteintes du VIH Sida qui ont été pris en charge par elle depuis 2020, à travers le modèle des soins appelé “Guichet unique”, ont accouché des bébés n’ayant pas contracté la maladie.
Cette ONG a présenté ces statistiques lors d’un café de presse organisé à Kinshasa.
D’après MSF, les 5% restants sont arrivées tardivement dans leurs structures pendant que les bébés avaient déjà contracté le virus.
En outre, la totalité des femmes suivies via le modèle Guichet unique ont une charge virale indétectable grâce à une adhésion aux soins, explique Dr Giselle Musinya, responsable médicale du projet VIH/SIDA de MSF.
Le Guichet unique est un modèle des soins recommandé par l’OMS pour la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant.

Dans le camp des partisans du président, la plus importante intersyndicale sud-coréenne (KCTU) avait entrepris une marche vers sa résidence, mais la police, qui fait état de plusieurs blessés et de deux arrestations, s’y est opposée.
Au Parlement, cerné par des soldats, un nombre suffisant de députés avait cependant réussi à se réunir pour voter une motion exigeant la levée de cet état d’exception.
Sous la pression de l’Assemblée, de milliers de manifestants et contraint par la Constitution, Yoon Suk Yeol avait dû l’abroger quelques heures après l’avoir déclaré.
L’impopulaire chef de l’Etat fait l’objet de plusieurs enquêtes, dont une pour rébellion, un crime théoriquement passible de la peine de mort.
La décision de la Cour constitutionnelle attendue d’ici à la mi-juin.