Percée des M23 au Sud-Kivu : Félix Tshisekedi décide d’écourter son séjour à l’étranger

Le Ministre de la Justice et Garde de sceaux, Constant Mutamba, s’est vu offert une opportunité que beaucoup aurait saisie en République Démocratique du Congo (RDC).
Il l’a décliné.
Pour lui, il s’agit d’une tentative de corruption.
C’était lors de son passage dans la province du Lualaba, qu’un Chef coutumier lui a proposé un vaste terrain minier.
Dans un communiqué publié par le Ministère de Justice, Constant Mutamba dit avoir « ordonné l’arrestation et la poursuite judiciaire du Chef coutumier Mpwuibwe Kilambe Mukendi Edmond.

Au moins 9 personnes ont été tuées par des personnes assimilées aux militaires incontrôlés dans le territoire de Kabare la nuit du 7 au 8 février 2025, alerte la société civile locale.
Léonidas Tabaro, président de la société civile de Kabare, explique que les villages touchés sont entre autres Katana, Bugorhe et Miti.
Maître Pascal Mupenda, un notable du milieu, appelle les autorités provinciales et militaires à sanctionner les auteurs de ces actes.”
Ce sont certains militaires des FARDC qui commettent ces actes.
La société civile locale se dit indignée du fait que ça fait plus de deux semaines que ces actes sont commis mais qu’aucune mesure n’est encore prise.

Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme alertent sur une chasse à l’homme qui est en cours depuis le début de soirée de ce samedi 04 janvier 2025 après la prise de Masisi-centre par les terroristes du M23-RDF.
D’après ces organisations qui se sont confiées à 7SUR7.CD, après la prise de Masisi centre, chef-lieu du territoire de Masisi par le M23, des combattants de ce mouvement terroriste seraient à la poursuite des jeunes du milieu accusés “à tort” d’appartenir à des mouvements wazalendo.
“Certains jeunes qui sont restés dans la cité sont obligés de faire allégeance au M23 et si ce n’est pas le cas, on les arrête parfois, ils sont accusés d’être des wazalendo, on ne connaît pas là où ils sont amenés”, dit une organisation locale.
Masisi-centre, chef-lieu du territoire de Masisi est tombé entre les mains des rebelles l’après-midi de ce samedi après des rudes combats depuis vendredi.
David Lupemba