Day: February 14, 2025

Kinshasa, 13 février 2025 (ACP).– La République démocratique du Congo et le Rwanda (parties au procès), attendent de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) la date du prononcé, après les audiences tenues les 12 et 13 février 2025 à Arusha, en Tanzanie, a appris l’ACP jeudi de source officielle.
« La cour pourra annoncer aux parties au procès la date du prononcé, je pense qu’on va aller à la session prochaine », a déclaré depuis Arusha Paul Nsapu, président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH-RDC), qui fait partie de la délégation congolaise.
Il s’est montré rassurant pour la suite du procès du fait que les avocats de la RDC ont battu à plate couture les avocats du Rwanda, précisant aussi, qu’après l’ouverture du procès, la CADHP a procédé à l’examen de la recevabilité de la requête de la RDC.
« La partie requérante, la RDC, et la partie défenderesse, le Rwanda, ont défendu leurs points de vue.
Pour l’heure, la CADHP doit fixer la date du prononcé.

2025-02-142025-02-142025-02-142025-02-14Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/02-fevrier/10-16/kikwit_ville_230_jpeg_711_473_1.jpegLes travaux de modernisation de la Route nationale n°20, reliant Kikwit au territoire d’Idiofa, dans la province du Kwilu, avancent normalement.
Au total, 70 kilomètres de route seront modernisés, à partir du croisement RN1 et la RN20, au village Ingudi, jusqu’à Idiofa.
“Nous avons construit une route bicouche, asphaltée à partir du croisement de la RN1 et de la RN20.
Les trois kilomètres déjà asphaltés améliorent déjà la circulation”, se réjouit Grégoire Mwini, un des usagers de la RN20.
Selon les autorités, rien ne devrait entraver la poursuite de la modernisation des autres axes routiers d’intérêt provincial et local.

Kinshasa, 13 février 2025 (ACP).- Le complexe de supériorité et d’infériorité ainsi que la paresse constituent les principaux obstacles à l’émergence des jeunes entrepreneurs en République démocratique du Congo (RDC), a appris l’ACP Jeudi lors d’un entretien.
« En tant que jeune entrepreneure, nous déplorons le comportement de certains jeunes qui par complexe soit d’infériorité ou de supériorité ne font pratiquement rien dans la vie par manque d’esprit de créativité ou par choix du travail à exercer ou non selon le sexe », a déclaré Yolande Mbula Makumi, une jeune entrepreneure, responsable d’une station de lavage des véhicules.
« L’argent n’a pas de couleur dit-on, il n’y a pas de sot métier, la jeunesse congolaise doit avoir un esprit de créativité, et doit fournir beaucoup d’effort afin de suivre les différentes formations sur l’entrepreneuriat pour pouvoir faire face aux diverses situations de la vie », a-t-elle ajouté.
Entreprendre, a expliqué Mme Mbula, c’est faire une activité qui est bénéfique pour soi et utile pour les autres.
« Nous avons plusieurs activités, notamment le lavage des voitures et motos, nous revendons tous ce qui s’achète, et nous pratiquons également l’élevage et l’agriculture, bref nous sommes vigilants à la loi de l’offre et la demande pour en faire notre entreprise », a-t-elle dit précisant que c’est de ce travail que chacun des membres de son équipe prend soin de sa famille.

« Nos discussions ont tourné autour de la province du Haut-Katanga, principalement sur la ville de Lubumbashi qui a été par erreur omise sur la liste des différentes villes pouvant bénéficier de ce grand finalement.
« Après ici nous irons voir le ministre des Finances et la Banque mondiale qui d’ailleurs est le bailleur de fonds de ce grand projet Transforme », a-t-il ajouté.
La délégation de la province du Haut-Katanga a exprimé son indignation face à cette « omission », d’autant plus que la ville de Lubumbashi avait bénéficié du projet pilote, « PADMPME » dont l’inauguration avait eu lieu dans cette ville, a fait savoir M. Mukuna.
La délégation espère que leur démarche aboutira à une révision du périmètre opérationnel du Projet Transforme pour inclure Lubumbashi.
Les représentants de la province sont repartis déterminés à plaider pour la réintégration de Lubumbashi dans le Projet Transforme.

Kinshasa, 13 février 2025 (ACP).- L’éducation financière a été proposée jeudi à Kinshasa, comme une nécessité et non un luxe, à l’ouverture jeudi du premier salon économique des étudiants de la République démocratique du Congo (RDC).
« L’éducation financière n’est pas un luxe, c’est une nécessité, parce que dans un monde où la richesse se construit sur le savoir et la maîtrise des opportunités, une jeunesse sans éducation financière est une nation en péril », a déclaré David Mpoyi, coordonnateur de Bomoko University.
« Nous devons briser les chaînes de la dépendance économique, et cela commence ici et maintenant », a-t-il ajouté.
« Chaque intervention, chaque échange est une arme pour vous équiper à relever les défis de demain », a-t-il dit.
Il s’agira également d’après lui, de mettre en lumière l’importance de l’éducation financière comme moteur de développement socio-économique durable auprès des étudiants congolais, de les sensibiliser sur la gestion responsable des finances personnelles et familiales.

Le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi séjourne, depuis jeudi 13 février, en Allemagne, où il prend part à la 61è Conférence de Munich sur la sécurité.
Selon la Présidence de République, ces assises lui permettront également de présenter la réalité de la situation sécuritaire de l’Est de la RDC, en proie à l’agression rwandaise.
La même source rapporte que le président de la République va également plaider en faveur d’une plus grande implication de la communauté internationale dans la résolution de la crise et la pacification de la région des Grands Lacs.
De nombreux autres Chefs d’Etat, ministres ainsi dirigeants d’organisations internationales et non gouvernementales participent à cette rencontre.