Kasaï : spoliation du site de Kasala devant abriter le stade omnisports

Dans son communiqué, l’Office of Foreign Assets Control (OFAC) accuse James Kabarebe d’être un acteur clé du soutien apporté par le Rwanda au M23, une organisation qualifiée de groupe terroriste par les États-Unis et les Nations unies.
L’OFAC les accuse de jouer un rôle de premier plan dans le financement et la coordination des activités du M23.
Cette annonce intervient alors que les affrontements se sont intensifiés fin janvier, avec la prise de la ville Goma par le M23.
Ces sanctions s’inscrivent dans une volonté des États-Unis d’exercer une pression accrue sur les responsables de l’instabilité dans l’est de la RDC.
Reste à voir si ces mesures suffiront à ralentir la progression du M23 et à freiner l’implication présumée du Rwanda dans cette crise sécuritaire majeure.

Plus de cinquante (50) personnes ont été tuées par des miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO) dans le territoire de Djugu en province de l’Ituri.
Selon Charité Banza, défenseur des droits humains à Bahema-nord, les miliciens de la CODECO qui ont endeuillé la population, sont venus des groupements Ndjaudha, Fataki, secteur des Walendu-Djatsi et D’zina.
“Les miliciens CODECO ont tué plusieurs civils dont le bilan dépasse 50 morts, plus de 40 maisons incendiées”, a-t-il fait savoir.
“Il y a eu des miliciens CODECO à Djaiba.
Pendant ce temps, les activités socio-économiques sont paralysées à la suite de cette attaque qui a visé les populations civiles.

La situation est relativement calme dans le village Sambia dans le territoire de Dungu et Akuwa en territoire de Faradje près d’Isiro, chef-lieu du Haut-Uele, après deux journées des tensions ayant conduit aux affrontements entre des habitants de ces deux localités, soit samedi et dimanche 5 janvier 2025.
« Le gouverneur a dépêché des soldats et policiers et la situation est calme.
Ce qu’il faut signaler est que le mouvement de déplacement est constant, plusieurs personnes quittent Akua et Sambia.
Des blessés sont également dans des hôpitaux et ça demande leur prise en charge.
Dans son adresse, l’autorité provinciale a souligné que les limites administratives ne doivent pas être perçues comme des frontières séparant les communautés de cette province.