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La Dynamique communautaire pour la cohésion sociale et le développement (DYCOD) a fait la restitution de sa participation aux assises de Dar-es-Salam, entre les organisations de la société civile de la région des Grands lacs, pour la restauration de la paix dans la partie Est de la République démocratique du Congo.
Dans une interview accordée vendredi 14 février 2025 à Média Congo Press (MCP), Patient Bashombe, président du comité de crise des pays des Grands lacs, a condamné la violation de cessez-le-feu par l’armée rwandaise et les rebelles du M23, malgré les recommandations des chefs d’État de la région.
« Au regarde de ce qui a été décidé à Dar-es-Salam par les chefs d’État de la SADC et de l’EAC, il était principalement question d’observer un cessez-le-feu et décider sur la fin des hostilités. Mais malheureusement, nous avons constaté que sur terrain, ce n’est pas le cas. D’ailleurs, nous en profitons pour dénoncer la violation de cessez-le-feu par le M23. Malheureusement, il y a des vies qui sont fauchées malgré la déclaration des chefs d’État, alors que nous nous avons souscrit comme société civile dans ces résolutions. Les gouvernants ou les chefs d’État ont souscrit, et même le M23 a aussi souscrit. Mais nous ne comprenons pas comment on peut se moquer des chefs d’État de la région. Et donc, nous, nous pensons que si nous devons construire la paix, nous devons être fidèles à nos engagements. Il faut respecter les engagements des uns et des autres !», a dit Patient Bashombe.
Ce dernier a appelé les chefs d’État de la région à respecter les engagements pris à Dar-es-Salaam (Tanzanie), pour l’instauration de la paix et la protection des populations civiles.
« Nous, nous allons continuer à demander à toutes les parties prenantes, surtout les chefs d’État de la région, de respecter les engagements qu’ils ont pris à Dar-es-Salaam. Nous allons tout faire avec nos collègues des 12 pays de la région des Grands lacs, de nous retrouver urgemment pour évaluer chaque semaine le degré de mise en œuvre de tous les engagements au niveau régional, parce que ça ne sert à rien de prendre des engagements qu’on ne saura pas respecter, surtout que c’est la vie de nos compatriotes qui est en jeu. Nous, en tant que société civile, nous avons mis en place ce comité de crise pour pouvoir travailler sur les causes profondes de cette crise…», conclut-il.
Malgré les décisions prises lors du sommet conjoint EAC-SADC qui a exigé le cessez-le-feu immédiat et la cessation des hostilités, les affrontements ont repris entre les rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise et les FARDC.
Cependant, plusieurs actes d’assassinat des civils sont également signalés dans les zones occupées par les rebelles du M23 dont à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, où un artiste musicien engagé a été tué en plein jour par les militaires de l’AFC/M23.
Author(s): mediacongo.net
Source: Access the article
