Est de la RDC: À Bukavu, la solidarité s’organise pour accueillir les déplacés

Le bilan des récents heurts entre la population et les miliciens de l’Union du peuple pour la libération du Congo (UPLC) à Mabalako dans le groupement Baswagha-Madiwe, en territoire de Beni (Nord-Kivu) s’est alourdi, ce mardi 11 février 2025.
Il est passé de 5 à 11 morts après la découverte de plusieurs autres corps, en majorité des enfants, le long de la rivière Loulo, a-t-on appris de la société civile locale, qui a rapporté la nouvelle à 7SUR7.CD.
“Le bilan de la récente altercation entre habitants et miliciens UPLC s’est alourdi.
Ce mardi, les activités sont restées paralysées sur place, à la l’appel des forces vives qui ont décrété des journées sans activités à dater du lundi dernier pour dire non à la présence des miliciens UPLC dans cette partie de Beni.
Pour rappel, des miliciens UPLC avaient tiré plusieurs coups de feu sur des civils qui se rendaient dans un cimetière afin d’enterrer une personne décédée dans la contrée.

“Je vais donner un seul avertissement à tous les mercenaires blancs opérant dans l’est de la RDC.
À partir du 2 janvier 2025, nous attaquerons tous les mercenaires dans notre zone d’opérations”, a écrit le chef de l’armée Ougandaise et fils de Yoweri Museveni.
Donc j’attends la suite”, a fait savoir devant la presse le chargé d’affaires de l’Ouganda en République Démocratique du Congo, Matata Twaha.
“C’est une question concernant deux pays, la RDC et le Rwanda.
L’intervention ougandaise aux côtés des FARDC dans l’est de la RDC a toujours soulevé des questions au regard des soupçons de soutien des troupes Ougandaises à l’endroit des rebelles du M23.

Les miliciens Mobondo continuent à faire la loi dans les territoires de Madimba et Kimvula dans la province du Kongo-Central, à travers des incursions intempestives.
Ils tuent, violent, tabassent et imposent de lourdes amendes à la population de ces deux territoires, rapporte une enquête parlementaire du Kongo-Central.
Ce rapport de la commission d’enquête parlementaire a été rendu public ce jeudi 12 décembre, à l’issue d’une plénière à l’assemblée provinciale du Kongo-Central.
« Ces jeunes leur fournissent les informations sur la situation des villageois à propos de leurs biens.
Les Mobondo prennent les gens en otage et exigent un million cinq cent mille francs congolais avant leur libération.