Ouverture du procès RDC-Rwanda devant la CADHP: Kigali demande à la cour de se déclarer incompétente, Kinshasa brandit ses preuves

Le procès intenté par la République démocratique du Congo contre le Rwanda devant la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) s’est ouvert ce mercredi 12 février 2025 à Arusha, en Tanzanie.
La défense du Rwanda a appelé la Cour à se déclarer incompétente, avançant que les questions que soulève la RDC dans sa requête ne constituaient pas un différend entre les parties.
En réaction, les avocats de la RDC, eux, ont balayé cet argumentaire tout étayant leur position de voir la CADHP juger cette affaire, en vertu des textes juridiques et les circonstances qui établissent la compétence de la Cour dans ce dossier.
Ce dont nous parlons est confirmé par plusieurs rapports dont celui des experts des Nations unies”, a déclaré Samuel Mbemba à l’issue de la première audience.
Pour la deuxième audience prévue ce jeudi, la cour africaine des droits de l’homme et des peuples va devoir se prononcer sur sa compétence et sur la recevabilité de la requête de Kinshasa, résolument engagé à avoir la condamnation du Rwanda au terme de ce procès.

Le M23 occupe Ihusi dans le territoire de Kalehe

Les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, poursuivent leur progression dans la province du Sud-Kivu.
Après avoir percé la ligne défensive des Forces armées de la RDC (FARDC) et ses alliés mercredi 12 février dans la soirée à Ihusi dans le territoire de Kalehe, ces combattants progressent actuellement vers Katana en territoire de Kabare rapportent des sources locales.
Ce mercredi, d’intenses combats étaient signalés entre ce mouvement rebelle et l’armée congolaise.
Mardi dernier, des bombes étaient tombées dans des maisons d’habitation appartenant à des civils au village Muhwagwerhe à environ 1 kilomètre d’Ihusi semant la panique au sein de la population civile.

Le Gouvernement condamne la violation du cessez-le-feu par le M23 après le sommet de l’EAC et la SADC

Le Gouvernement condamne et attire l’attention de la communauté internationale sur la violation par le Rwanda et ses supplétifs du M23, du cessez-le-feu décidé lors du Sommet conjoint des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), tenu le 8 février 2025 à Dar-es-Salaam, en Tanzanie.
Le Gouvernement dresse le bilan de de 14 morts, dont des civils, et plusieurs blessés.
Il déplore aussi l’attaque par le M23 dans le territoire de Kalehe, au Sud-Kivu, de plusieurs autres positions des FARDC dans les localités d’Ihusi et de Munanira le 11 février dernier.
Le Gouvernement rassure dans son communiqué que les rebelles ont été repoussé, même s’ils continuent de recevoir des renforts.
Pour décourager cette attitude qu’il qualifie de récidiviste, le Gouvernement de la RDC recommande une condamnation ferme et unanime de cette violation par la SADC et l’EAC, assortie de sanctions mais aussi la convocation d’une réunion d’urgence des instances de la SADC et de l’EAC pour évaluer la situation et tirer les conséquences de ce nouvel acte d’agression.

Sultani Makenga : le chef rebelle dont la carrière retrace les atrocités de l’Est

Ils voulaient également que les centaines et les milliers de réfugiés tutsis qui avaient été chassés du pays par les violences ethniques puissent rentrer chez eux.
Pendant quatre ans, Makenga et le FPR ont combattu l’armée rwandaise dominée par les Hutus.
Entre-temps, les relations entre Kabila et les nouveaux dirigeants rwandais se sont détériorées.
Par ailleurs, les Nations unies ont déclaré qu’il avait commis et était responsable d’actes tels que des meurtres et des mutilations, des violences sexuelles et des enlèvements.
Il laisse les discours et les déclarations publiques à son porte-parole et à Corneille Nangaa, qui est à la tête d’une alliance de groupes rebelles comprenant le M23.

Guerre à l’Est : “Les sanctions contre le Rwanda doivent être prise dans le cadre européen pour qu’elles soient plus efficace”, François Hollande

La communauté internationale a toujours du mal à faire entendre sa voix et à faire stopper les hostilités.
Dans ce dossier, la France a-t-elle raison de continuer à discuter avec les deux pays ou doit-elle s’aligner sur la position congolaise ?
François Hollande : Je porte un regard à la fois attristé, et d’une certaine façon, révolté.
Et c’est d’ailleurs assez conforme à ce qui se produit dans le monde aujourd’hui.
La France ne peut pas prendre seule des sanctions, elle doit le faire dans le cadre européen, c’est là qu’elles seront les plus efficaces.

La 3éme édition d’un festival du livre et de l’oralité programmée à Mbandaka

2025 (ACP)– La troisième édition du festival du livre et de l’oralité (feliomba) est programmée du 15 au 16 février dans la ville de Mbandaka, province de l’Equateur au Nord-Ouest de la République démocratique du Congo (Rdc), a appris l’ACP, mercredi de l’organisateur.
Et d’ajouter : « Cette initiative vise à promouvoir la culture de la lecture parmi les jeunes de Mbandaka et ses environs, en leur offrant un espace d’échange et d’apprentissage autour du livre et de la transmission orale ».
Depuis plus de trois ans, Stéphanie Boale Monfrey, écrivaine et auteure de plusieurs ouvrages, s’investit dans le développement de la lecture à Mbandaka à travers la création d’une bibliothèque ouverte aux jeunes et à toute la population.
Son engagement en faveur de l’éducation et de la promotion littéraire est aujourd’hui reconnu comme un levier essentiel pour le développement intellectuel et culturel de la région.
Avec le soutien des autorités locales et des acteurs du monde littéraire, cette troisième édition du « feliomba » s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour célébrer le livre et la richesse de l’oralité, piliers de la transmission des savoirs et de la construction de l’identité culturelle congolaise, rappelle-t-on.

Littérature : la capacité de résilience encouragée dans un recueil de poèmes

2025 (ACP).- La capacité de résilience face à une situation dans la société est le message essentiel du nouveau recueil de poèmes intitulé « Falaise rouge » dont la publication est prévue le 17 février sur le marché littéraire en République démocratique du Congo (Rdc), a-t-on appris mercredi de l’auteur.
Au fil de la lecture, on la suit dans son errance, son cheminement, sans savoir où cela la mènera.
Composé de 57 pages, le recueil est édité par la maison d’édition ‘‘Colline inspirée’’.
Premier ouvrage littéraire de Mugisho, ‘‘Falaises Rouges’’ est préfacé par Jocelyn Danga, lauréat dans la catégorie ‘‘Littérature nouvelle’’ aux derniers Jeux de la Francophonie à Kinshasa.
Né à Kinshasa, Mugisho Bashomba a fait des études de lettres.

RDC : les femmes chantres en concert à Kinshasa pour la paix dans l’Est

2025 (ACP).- Un concert des femmes chantres de la musique gospel en République démocratique du Congo est prévu vendredi au Jardin Botanique de Kinshasa pour implorer la paix dans l’Est du pays, a annoncé l’initiatrice, lors d’un entretien mardi à l’ACP.
« C’est dans un esprit de solidarité et d’unité que nous nous rassemblerons le vendredi 14 février pour chanter et prier ensemble pour la fin de la violence, la restauration de la paix et la guérison des cœurs meurtris dans l’Est de notre pays.
«Nous vous invitons chaleureusement à vous joindre à nous pour cette journée de prière spéciale dédiée à la paix et à la réconciliation pour notre pays en particulier pour les victimes de cette guerre d’agression rwandaise», a lancé Micheline Shabani.
Il s’agit ici du patriotisme et du nationalisme».
Cette initiative de prière pour la nation congolaise est de deux femmes prédicatrices et chanteuses chrétiennes, à savoir : Micheline Shabani et Alda Mahunga Ngondankoy, rappelle-t-on.

RDC : la chanson ‘‘Muhammad Ali’’, un appel à la persévérance pour la jeunesse

«Le single ‘‘Muhammad Ali’’ est une ode à la persévérance, à l’image de la légende américaine de la boxe.
La chanson parle des luttes auxquelles la jeunesse est confrontée, mais aussi de l’espoir, du courage et de la force pour se relever.
La réalité, c’est qu’on fait face à des défis constants : le manque d’opportunités, la pression sociale, les doutes, les échecs (…).
«Cela reflète aussi la diversité et la richesse de notre identité en RDC.
J’ai veillé à ce que chaque langue apporte une touche particulière : le français pour l’universalité, le lingala pour l’intensité et la sonorité, et le swahili pour l’authenticité et la connexion avec mon public local», a-t-il expliqué.

Une fusion cinéma-musique au cœur d’un festival à Kinshasa

« Nous avons à cœur d’offrir une expérience immersive où les sons et les images se répondent pour raconter une histoire», a expliqué Henmart Mutela.
Outre les performances artistiques des jeunes talents, le festival « Riff & Reel » propose des rencontres interactives entre le public et les créateurs.
« Ce festival ne se limite pas à la simple diffusion d’œuvres.
Il vise aussi à rapprocher les artistes et les spectateurs et surtout à enrichir l’expérience culturelle », a-t-il soutenu.
Le festival est organisé par la maison « Hoversayd » qui est une entreprise congolaise spécialisée dans l’organisation d’événements culturels et dans la gestion des artistes visuels, rappelle-t-on.

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