Goma : cinq personnes tuées en une journée dont quatre présumés bandits armés brûlés vifs par la population au quartier Mugunga

Trois autres présumés bandits armés ont été brûlés vifs par la population en colère ce mercredi 12 février à Goma.
Ils sont accusés d’avoir tué un habitant au quartier Mugunga, à l’ouest de la ville de Goma, dans la commune de Karisimbi.
“Richard Kabambi est la victime qui a été assassinée par des bandits armés non identifiés à son domicile.
Des observateurs soulignent que cette flambée de criminalité pourrait être alimentée par la présence incontrôlée d’éléments armés dans la ville et ses environs, notamment des wazalendos.
Lors de sa récente intervention à la 37e session extraordinaire du Conseil des droits de l’homme, Bintou Keita, cheffe de la Monusco, a exprimé ses inquiétudes face à la montée de l’insécurité à Goma.

Kinshasa : une fresque murale érigée en soutien à la population de l’Est du pays et aux FARDC

Ce projet, porté par le collectif Moyindo Tag Nation, vise à rendre hommage à la population de cette partie de la RDC meurtrie depuis maintenant trois décennies, et apporter leur soutien aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).
« Cette fresque n’est pas seulement une œuvre d’art ; elle est un cri du cœur, une manière de rappeler à la communauté internationale la souffrance de notre peuple ».
Les FARDC, appuyées par les Wazalendo sont engagées dans une lutte constante pour rétablir la paix et la sécurité dans cette partie riche en minerais, mais les défis restent immenses.
Une touche artistique pour redonner espoirLes artistes graffeurs de Moyindo Tag Nation ont exprimé leur désir de contribuer à cette lutte à travers leur art.
La fresque « Toz’art Elongo na FARDC » s’inscrit ainsi dans une démarche de réaffirmation de l’identité nationale et de solidarité envers les victimes des conflits.

Caricature : sommet SADC-EAC, un appel urgent à la stabilité et au dialogue en RDC

Le sommet conjoint SADC-EAC s’est tenu le 8 février 2025 à Dar-es-Salaam, Tanzanie, conformément à la décision prise par la SADC lors de son sommet extraordinaire du 31 janvier.
Les chefs d’État de la SADC et de l’EAC ont réaffirmé leur engagement à soutenir la souveraineté de la RDC et ont ordonné l’élaboration des modalités de retrait des forces étrangères non invitées.
Ils ont appelé à un cessez-le-feu immédiat et à des négociations directes entre Kinshasa et les groupes rebelles.
La réunion conjointe des ministres a aussi recommandé une coopération accrue entre la SADC et l’EAC pour renforcer la réponse régionale à ce conflit.
Kinshasa attend désormais des mesures concrètes pour restaurer la paix et la sécurité dans l’est de la RDC.

M23 et exploitation minière : les évêques sous le doute

Ces leaders religieux ont engagé le dialogue avec les rebelles afin de discuter de la situation sécuritaire dramatique qui prévaut au Nord-Kivu, région en grande partie sous le contrôle du M23.
« C’était aussi l’occasion de partager avec eux les préoccupations des congolais sur la balkanisation et l’exploitation illicite des matières premières.
Un démenti qui ne convainc pasMalgré les assurances données aux évêques, les faits sur le terrain et les rapports de sources indépendantes brossent une toute autre réalité.
Des exploitants miniers opérant dans des zones sous contrôle du M23 ont confirmé que les rebelles prélèvent des minerais pour les acheminer vers le Rwanda.
Un appel à une solution politique et diplomatiqueLes évêques ont réitéré leur rejet d’une solution militaire au conflit, appelant à une issue politique et diplomatique.

Guerre d’agression : le Rwanda et le M23 ont violé le cessez-le-feu en tuant 14 personnes à Lubero (gouvernement)

Le gouvernement de la République dénonce la violation du cessez-le-feu décrété le 8 février par les chefs d’États de la SADC et de l’EAC, par l’armée rwandaise et les rebelles du M23.
Ces actes de violence ont débuté dès le lendemain du sommet tenu à Dar es Salaam, en Tanzanie.
Selon l’exécutif national via le ministère de la Communication, l’armée rwandaise et le M23 ont bombardé, le 9 février, les positions des FARDC dans le territoire de Lubero, entraînant la mort de 14 personnes.
La province du Sud-Kivu est également touchée par les attaques du Rwanda et du M23.
L’ennemi a été repoussé, même s’il continue de recevoir des renforts », ajoute le ministère de la Communication et médias.

Une centaine d’enfants recrutés en deux mois au sein des groupes armés à Lubero (ONG)

Une centaine d’enfants ont été recrutés au sein des groupes armés entre novembre et décembre 2024, affirme l’ONG Enfant pour l’avenir et le développement (EADEV), basée dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu.
Cette organisation a livré ces chiffres mercredi 12 février en marge de la célébration de la journée internationale des enfants soldats.
Cet activiste rappelle que le territoire de Lubero fait face à l’activisme des groupes armés nationaux et étrangers, qui, malheureusement, recrutent des enfants dans leurs rangs.
« Nous avons, au mois de novembre et décembre de l’année écoulée, au moins cent enfants qui ont été enrôlés dans les groupes armés de Bana Bateseka, le groupe armé des Victimes des Massacres et le FPP/AP.
Ce sont les groupes armés locaux qui sont actifs dans notre territoire de Lubero, parmi tant d’autres ».

Mgr Nshole après la rencontre avec Nangaa : « L’objectif était de convaincre que la lutte armée n’est pas la solution »

Mgr Donatien Nshole, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) indique que l’un des objectifs de la rencontre de la délégation des évêques ECC-CENCO était de convaincre les responsables du M23 et de l’Alliance Fleuve Congo (AFC) de Corneille Nangaa que la lutte armée n’est pas la solution aux problèmes que traverse la RDC.
« L’objectif était de convaincre que la lutte armée n’est pas la solution, mais nous venons avec une proposition qui peut contribuer à la construction de la paix durable, donc le Pacte social pour la paix et le vivre ensemble en RDC », a déclaré Mgr Donatien Nshole.
Selon le secrétaire général de la CENCO, ces religieux ont présenté leur plan de sortie de crise intitulé « Pacte social pour la paix et le vivre ensemble en RDC » visant à renforcer la cohésion nationale.
« Nous avons pensé que l’AFC et le M23 ont quand même une grande contribution à apporter dans cette dynamique de la construction de la paix parce que pour les deux Eglises, l’année 2025 c’est l’année de la paix, notre priorité c’est la paix.
Et voilà pourquoi nous sommes venus les exhorter aussi, les écouter, et en même temps à travers Mgr Willy Ngumbi [évêque du diocèse de Goma] écouter la population », a expliqué Mgr Nshole.

La plateforme Dynamique femme pour la paix encourage le Gouvernement à négocier pour épargner les vies humaines

Les femmes membres la plateforme interconfessionnelle Dynamique femme pour la paix encouragent le Gouvernement congolais à négocier avec les différents groupes armés engagés aux combats dans l’Est de la RDC, afin d’épargner les vies humaines.
Elles ont exprimé leur profonde inquiétude mardi 11 février à Kindu face à la situation sécuritaire qui sévit actuellement dans l’Est de la RDC, notamment dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.
Vous pouvez écouter la responsable de cette structure, Edouine Abedi Luzinga, dans cet extrait :/sites/default/files/2025-02/02._1302025-p-f-kindumessagedecompassiondesfemmes00.mp3

Cameroun : dans son discours à la jeunesse, Paul Biya continue de se projeter sur la scène politique

2025-02-132025-02-132025-02-132025-02-13Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/02-fevrier/10-16/paul_biya_250.pngComme le veut la tradition à la veille de la fête de la jeunesse célébrée au Cameroun ce mardi 11 février, le président Paul Biya s’est adressé à ses jeunes compatriotes lundi soir.
A la veille de la 59e édition de la fête de la jeunesse – une fête généralement marquée par des parades des jeunes élèves et des étudiants partout dans le pays -, le président camerounais Paul Biya a prononcé un discours, dans la soirée du lundi 10 février.
En préambule, celui-ci a d’abord tenu à adresser ses félicitations aux Lions indomptables pour leur qualification à la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui démarrera au Maroc à la fin de l’année.
Ne vous laissez pas non plus endormir par les promesses fallacieuses et pour la plupart irréalisables qu’ils essayent de vous vendre », a-t-il poursuivi.
« Un rabâchage qui a été servi à la jeunesse camerounaise depuis 43 ans », dit le promoteur de l’Alliance pour une transition politique (ATP).

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