2025-02-13
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Les jeunes filles de l’internat du lycée Tshondo à Lubumbashi, traversent une période difficile. Trois mois après l’incendie qui a ravagé une partie de l’établissement le 4 novembre 2024, aucun travail de réhabilitation n’a encore été entrepris, faute de financements.
Des dégâts encore visibles
Sur place, les stigmates du sinistre demeurent bien présents. Dans la cour de l’école, des morceaux de tôles calcinées jonchent encore le sol. Au deuxième niveau, où se situe l’internat, les ravages de l’incendie sont particulièrement visibles. En guise de solution temporaire, l’administration a recouvert le toit d’une simple bâche. Quant aux fenêtres brisées, elles ont été obstruées à l’aide de morceaux de tôles récupérés après l’incendie.
Une organisation précaire
Face au manque de salles de classe, la direction de l’établissement tente tant bien que mal de maintenir un cadre d’apprentissage fonctionnel. Des salles destinées aux enseignants ont été réaménagées en salles de classe pour pallier le déficit de locaux. Malgré ces efforts, la situation reste critique et entrave le bon déroulement des cours.
Un appel à la solidarité
Dans un message vocal largement diffusé sur WhatsApp, la sœur Ngoie Mwasha, préfète de l’établissement, a lancé un appel pressant aux anciennes élèves du lycée : « Je demande à toutes les anciennes filles du lycée Tshondo d’avoir un regard vers l’école qui les a formées. »
Elle exhorte les anciennes lycéennes à contribuer, même modestement, en fournissant du matériel nécessaire à la réhabilitation : clous, peinture, brosses, tôles, câbles électriques, ou tout autre élément pouvant aider à reconstruire le bâtiment. La sœur Mwasha alerte également sur les risques encourus par l’édifice, notamment en raison des intempéries, qui menacent d’aggraver les dégâts.
Une promesse encore non tenue
Le 5 novembre 2024, au lendemain de l’incendie, le gouverneur Jacques Kyabula s’était rendu sur place et avait promis d’entreprendre la réhabilitation des locaux endommagés. Trois mois plus tard, cette promesse reste lettre morte, et l’établissement attend toujours un soutien concret des autorités.
L’urgence de la situation impose une mobilisation rapide afin d’éviter une détérioration encore plus grave des infrastructures et de garantir aux élèves des conditions d’apprentissage dignes.
Author(s): mediacongo.net
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