Acquisition des petites fournitures des bureaux en faveur du gouvernement provincial (Assemblées provinciales du Kasaï et Kasaï Central)

Après les professeurs, c’est au tour des assistants et chefs de travaux de l’Université de Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, Sud-Est de la République Démocratique du Congo de lancer le mouvement de “grève sèche et illimitée” au sein de cette institution universitaire publique.
Ce personnel scientifique exige, à travers une déclaration faite ce lundi, la mécanisation du personnel scientifique et la correction des grades.
“L’Alliance du personnel scientifique du Congo de l’Université de Lubumbashi déclare une grève sèche et illimitée sur l’ensemble de l’Université de Lubumbashi.
Cette grève touche dans la région du Katanga, Institut supérieur pédagogique de Lubumbashi, l’association du corps académique et scientifique de l’Université de Lubumbashi (ACASUL) avec les professeurs, et cette fois-ci avec le personnel scientifique regroupant assistants et chefs de travaux de l’UNILU.
Tous ces enseignants, soutenant la démarche du banc syndical national de l’enseignement supérieur et universitaire, voudraient voir le gouvernement congolais respecter les accords de Bibwa 2.

Selon des sources locales, l’armée congolaise, qui a récemment pris le contrôle de la cité de Ngungu, s’efforce de déloger les rebelles du M23 qui se trouvent aux alentours.
Un calme précaire est observé ce jour autour de Kibumba, territoire de Nyiragongo, ainsi qu’à Sake à Masisi, après de violents affrontements dimanche soir entre l’armée congolaise et le M23.
Les FARDC ont réussi à repousser une attaque du M23 à Nditi, dans le Parc des Virunga, avançant même vers Kibumba.
Des combats intensifiés sont également signalés dans le sud du territoire de Lubero, où les FARDC affrontent les rebelles du M23.
Des hélicoptères de combat des FARDC ont été déployés pour frapper les positions rebelles dans les villages de Mambasa et d’Alimbongo.

Bukavu, 24 décembre 2024 (ACP).- Un plaidoyer pour la réhabilitation de la piste d’atterrissage de l’aérodrome de Shabunda, au Sud-kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, en délabrement avancé, a été fait par la société civile, mardi lors d’un entretien.
« La société civile de Shabunda demande à la Régie des voies Aériennes (RVA), la réhabilitation de l’aérodrome de Shabunda-centre et la construction de ses infrastructures en contrepartie de redevances que les passages payent », a déclaré Isaac Kilunga, président de la société civile de Shabunda.
« Afin de faire pression, nous avons été obligés de passer à des actions citoyennes depuis décembre avec des petits travaux communautaires sur la piste de l’aérodrome, les passages payent chacun, à chaque embarquement, le go-pas et autres frais d’embarquement qui s’élèvent à 37 dollars, malheureusement, sans contrepartie » a-t-il ajouté.
« Nous exigeons une contrepartie ; l’aérodrome de Shabunda-centre vient en deuxième position après l’aéroport national de Bukavu situé à Kavumu (30 kms au Nord dans le territoire de Kabare), les pilotes menacent d’arrêter tout mouvement sur Shabunda alors que ce vaste territoire est dépourvu aussi d’infrastructures routières », a-t-il concluACP/UKB