Nord-Kivu : au moins 21 cas de viols collectifs commis lors des affrontements entre le M23/AFC et l’armée, selon l’OMS

Une trentaine de cas de la tuberculose sont signalés à la prison centrale d’Isiro, a annoncé mardi le médecin directeur de l’hôpital général de référence d’Isiro, docteur David Kamalu.
Par ailleurs, en plus de la tuberculose, il y a également d’autres infections cutanées comme la gale et la mycose qui touchent la quasi-totalité des détenus dans cette maison carcérale.
Le Dr David Kamalu demande au gouvernement provincial du Haut-Uele de prendre toutes les dispositions nécessaires afin d’isoler les détenus infectés pour éviter la propagation de la maladie dans la maison carcérale.
“Il n’y a pas que la tuberculose.
Tout se résume à l’insalubrité qui conduit à la promiscuité.

Le département d’État américain désigne quatre ressortissants de la République démocratique du Congo (RDC) comme criminels de guerre dans le cadre du Global Criminal Justice Rewards Program(GCJRP).
Il s’agit d’Evariste Ilunga Lumu, Mérovée Mutombo, Gérard Kabongo et Jean Kutenelu Badibanga, tous recherchés par la Haute cour militaire de la RDC, notamment pour crime de guerre et meurtre au vu de leur rôle dans les meurtres en 2017 du citoyen américain et expert des Nations unies Michael Sharp, de sa collègue de l’ONU Zaida Maria Catalán et de trois congolais.
Les quatre congolais sont accusés d’être impliqués dans les meurtres des experts de l’ONU et de leurs accompagnateurs congolais, tués alors qu’ils enquêtaient sur le conflit dans la région du Kasaï entre les forces armées de la RDC et un groupe de miliciens ainsi que sur des allégations de contournement des sanctions de l’ONU.
Dans le cadre du GCJRP, le département américain offre des récompenses pouvant aller jusqu’à 5 millions de dollars américains pour toute information conduisant à l’arrestation, au transfert ou à la condamnation de certains individus étrangers recherchés pour crimes de guerre, génocide ou crimes contre l’humanité.
Concernant les quatre Congolais recherchés, la récompense est de 5 millions de dollars américains pour toute information pouvant conduire à leur l’arrestation, transfert ou condamnation.

2024-12-292024-12-292024-12-292024-12-29Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2024_actu/12-decembre/23-29/felix_tshisekedi_lancement_des_travaux_de_bitumage_route_tronon_Mbujimayi_Kabinda_Mbanga_a_mbuji_mayi_24.jpgAprès l’inauguration de l’hôpital général de référence de la Muya ce samedi 28 décembre 2024, le président Félix Tshisekedi a effectué également le déplacement de la cité de Kabwe dans le territoire de Katanda, à une vingtaine de kilomètres de Mbuji-Mayi, où il a lancé en début de soirée les travaux d’aménagement et de bitumage de la Route nationale n°2 dans son tronçon Mbuji-Mayi – Kabinda, Mbanga longue de 280 Km.
Après avoir reçu des explications approfondies sur le Projet d’appui à la connectivité et au transport (PACT) de la part des ingénieurs et des responsables de l’entreprise CJIC, chargée de l’exécution des travaux, le président Félix Tshisekedi a symboliquement donné le go des travaux en montant sur un tracteur tondeuse autoporté.
Face à la presse, le gouverneur de la province de Lomami Iron-Van Kalombo a saisi cette occasion pour expliquer en détail les multiples avantages que revêt cette route une fois modernisée.
Il a souligné que l’infrastructure facilitera le transport des marchandises, désenclavera la province de Lomami en réduisant les coûts logistiques et stimulera aussi l’activité commerciale dans la région, contribuant ainsi à un développement durable pour la communauté locale.
Le ministre des infrastructures, travaux publics et reconstruction, Alexis Gisaro, à fait savoir qu’une fois modernisé, le tronçon routier Mbuji-Mayi – Kabinda-Mbanga reliera les provinces du Kasaï-Oriental et de Lomami grâce à une infrastructure moderne construite selon les normes internationales d’autoroutes, avec une largeur de 25 mètres, intégrant des conduits pour la fibre optique.