Guerre dans l’Est : l’ODEP s’en prend à l’Église, s’oppose au dialogue et exige la démission de Félix Tshisekedi

De pieds fermes, l’ODEP se dit prêt à empêcher ce qu’il qualifie de « trahison » par tous les moyens possibles.
Ensemble, brisons toutes les fausses divisions qui continuent de nous éloigner et unissons-nous dans cette lutte commune », lit-on dans cette déclaration.
Et de poursuivre : « Honte à vous, traîtres et collaborateurs de tous bords, qui appelez à ce dialogue !
De toutes parts, ce dialogue est soutenu par le président Félix Tshisekedi et son entourage, ainsi que les rebelles, qui, par la voix de Corneille Nangaa, ont promis aux Églises de gérer la trahison, un résultat de soi-disant dialogue.
Signalons que cette démarche du dialogue portée par les pères de l’Église catholique et de l’Église du Christ au Congo (ECC), est à moitié acceptée au sein de l’opinion nationale et de la classe politique, tandis que d’autres s’y opposent.

“Le sommet conjoint SADC-EAC plante le décor d’une paix durable dans l’Est de la RDC”, estime Muyaya

2025-02-112025-02-112025-02-112025-02-11Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/02-fevrier/10-16/patrick_muyaya_briefing_250.jpgLe ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya estime que les résolutions du sommet conjoint EAC-SADC plantent le décor d’une paix durable dans l’Est du pays.
Il l’a déclaré lors du briefing de presse qu’il a animé le lundi 10 févier dans la soirée à Kinshasa.
« Il y avait une grosse pression qui pesait sur la région parce qu’il y avait le risque d’embrasement.
Il a aussi ordonné le cessez-le-feu immédiat et inconditionnel et la cessation des hostilités.
Ce briefing était axé sur le thème : « Restitution de la session extraordinaire du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies sur la RDC à Genève et du Sommet de Dar Es-Salam ».

Dialogue avec le M23 : l’UDPS/Tshisekedi tourne le dos à l’initiative de la CENCO et de l’ECC

De ce fait, il ne peut y avoir des discussions directes entre le gouvernement congolais et ce groupe terroriste à la solde du Rwanda qui sème la désolation dans la province du Nord-Kivu.
Le parti présidentiel rejette l’initiative du pacte pour la paix initié par la CENCO et l’ECC sur la réflexion autour de la situation sécuritaire du pays avec son option d’un dialogue avec le M23.
Elle dénonce l’initiative “narquoise” de certains acteurs religieux dont les diverses prises de position n’ont jamais caché leur antipathie à l’endroit des institutions de la République”, lit-on dans ce communiqué de l’UDPS/Tshisekedi.
Par ailleurs, L’UDPS/Tshisekedi note que l’Église n’a pas pour vocation de prendre des initiatives politiques en lieu et place des institutions de la République.
Notons que lors du briefing organisé lundi 10 février, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, avait fait savoir que l’initiative du pacte social pour la paix portées des pères de l’ECC et de la Cenco, était juste personnelle, sans l’aval du président de la RDC.

Dialogue avec le M23 : l’UDPS/Tshisekedi tourne le dos à l’initiative de la CENCO et de l’ECC

De ce fait, il ne peut y avoir des discussions directes entre le gouvernement congolais et ce groupe terroriste à la solde du Rwanda qui sème la désolation dans la province du Nord-Kivu.
Le parti présidentiel rejette l’initiative du pacte pour la paix initié par la CENCO et l’ECC sur la réflexion autour de la situation sécuritaire du pays avec son option d’un dialogue avec le M23.
Elle dénonce l’initiative “narquoise” de certains acteurs religieux dont les diverses prises de position n’ont jamais caché leur antipathie à l’endroit des institutions de la République”, lit-on dans ce communiqué de l’UDPS/Tshisekedi.
Par ailleurs, L’UDPS/Tshisekedi note que l’Église n’a pas pour vocation de prendre des initiatives politiques en lieu et place des institutions de la République.
Notons que lors du briefing organisé lundi 10 février, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, avait fait savoir que l’initiative du pacte social pour la paix portées des pères de l’ECC et de la Cenco, était juste personnelle, sans l’aval du président de la RDC.

Nord-Kivu : un chef de village et ses trois enfants assassinés par des hommes armés à Nyiragongo

Des hommes armés non encore identifiés ont encore opéré la nuit du lundi au mardi 11 février dans le territoire de Nyiragongo plus précisément dans le village Kiziba 2.
Parmi les victimes de cette barbarie figure le chef du village Kiziba 2 monsieur Prosper Kimanuka Musekura et ses trois enfants.
« Les habitants n’ont pas fermé l’oeil aujourd’hui suite au crépitement des balles des bandits armés qui ont fait irruption dans la parcelle du chef de village Kiziba 2.
Ce matin nous venons d’apprendre que ces bandits ont tué le chef et ces trois enfants » témoigne Etienne Mihigo habitant du village Kiziba 2.
Le territoire Nyiragongo qui se trouve près de la ville de Goma, est actuellement sous une administration illégale à la suite d’une administration parallèle instaurée dirigé par le M23.

Ituri: Une cinquantaine de cils massacrés par les CODECO, la milice oeuvre en toute impunité

Les localités de Laudjo, Lindu et Lodja ont été cibles des violences perpétrées par les miliciens CODECO dans cette partie de la RDC.
Nos sources renseignent que ces attaques ont été menées nuitamment jusqu’aux heures matinales.
8 autres personnes ont été blessées selon les sources de la société civile locale qui invoquent l’incendie de plusieurs maisons par ces rebelles.
Cependant, un site des déplacés a été épargné de ce drame, grâce à la présence des FARDC et des forces de la MONUSCO.
Intensifiant des massacres contre les civils, les miliciens sèment des violences en électron libre et dans toute impunité.

Niger: l’ONU exige la libération immédiate de l’ex -président Bazoum

«Le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire a conclu que la détention de l’ancien président du Niger Mohamed Bazoum et son épouse était arbitraire et dépourvue de base légale et a exigé la libération de ces derniers dans l’immédiat», a déclaré Reed Brody, membre du collectif des avocats du président Bazoum.
Selon lui, les Nations Unies ont rejeté les explications imparfaites du Niger et ont confirmé ce que le monde sait déjà: «le président Bazoum est enfermé de manière cruelle et illégale».
En outre, la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) avait ordonné la libération de Mohamed Bazoum en décembre 2023.
En décembre 2023, à la suite d’une requête déposée par le collectif des avocats du président Bazoum, la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a également conclu que le président Bazoum était détenu arbitrairement et avait exigé sa libération immédiate.
Le Collectif des avocats du président Bazoum renouvelle son exigence d’une libération immédiate, sans condition et sans artifice, ainsi que celle de tous les autres détenus politiques.

Sommet de Paris : 61 Etats signent la déclaration sur la nécessité d’une IA «éthique»

Kinshasa 11 février 2025 (ACP).- 61 Etats ont signé mardi, lors de la clôture du sommet de Paris, une déclaration sur la nécessité d’une Intelligence Artificielle «éthique», «ouverte», «inclusive», ont écrit les medias internationaux.
«61 premiers participants ont signé la déclaration pour une intelligence artificielle (IA) éthique , ouverte, et inclusive, exceptés les États-Unis et le Royaume-Uni » ont rapporté les sources.
«Ce sera le plus grand partenariat public-privé dans le monde pour le développement d’une IA fiable», a-t- elle déclaré.
«Trop souvent, j’entends dire que l’Europe est en retard dans la course, tandis que les États-Unis et la Chine ont déjà pris de l’avance.
Car la course à l’IA est loin d’être terminée», a soutenu la présidente de la Commission européenne.

La RDC ratifie la convention de l’UNESCO sur l’enseignement technique et professionnel

La République démocratique du Congo (RDC) a ratifié la convention de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) sur l’enseignement technique et professionnel.
Le projet a été inscrit parmi les textes de la loi d’habilitation du gouvernement, promulguée par le chef de l’État.
La mise en œuvre de cette convention est conforme aux dispositions constitutionnelles et à la législation de chaque État contractant, comme le stipule l’article 129 de la Constitution.
Cette convention garantit un traitement équitable de toutes les parties prenantes, en bannissant toute forme de discrimination.
Il est important de souligner que cette convention de l’UNESCO englobe tous les niveaux et les formes d’enseignement technique et professionnel.

La différence entre le processus de Luanda et celui de Nairobi

Le sommet conjoint de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), tenu ce samedi 8 février 2025, a proposé la fusion des deux processus de paix en cours en République démocratique du Congo (RDC) : le processus de Luanda, piloté par le président angolais Joao Lourenço et le processus de Nairobi, dirigé par l’ex-président kényan Uhuru Kenyatta.
Alors quelle est la différence entre ces deux processus et surtout qu’apporterait leur fusion ?
Pour sa part, le processus de Luanda, lancé le 23 novembre 2022 lors d’un sommet organisé en Angola, visait principalement la désescalade des tensions entre la RDC et le Rwanda, ainsi que la résolution de la crise sécuritaire à l’Est du pays, notamment en lien avec la rébellion du M23.
La fusion des processus de Luanda et de Nairobi devrait permettre une meilleure coordination des actions diplomatiques et militaires entre la SADC et l’EAC.
Elle devrait aussi renforcer l’unité des efforts régionaux et éviter tout chevauchement des initiatives pour le retour de la paix dans l’Est de la RDC.

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