L’ONG CAFCO plaide pour l’ouverture d’un couloir humanitaire à Goma

La directrice exécutive du Cadre permanent de concertation de la femme congolaise (CAFCO), Grace Lula, a demandé, le week-end dernier à Kinshasa, l’ouverture d’un couloir humanitaire à Goma.
Pour elle, ce couloir permettra aux humanitaires de faire parvenir de l’aide aux populations meurtries de Goma et de ses environs qui manquent de tout.
CAFCO a fait cette proposition lors d’un échange, avec des évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo, (CENCO) et de l’Eglise du Christ au Congo, (ECC), dans le cadre du pacte social pour la paix et le bien-vivre.
Les gens sont dans le dénuement total de même que les tueries continuent.
Elle a rappelé que durant ce drame humanitaire à Goma, les femmes et les enfants payent un lourd tribut.

Le ministre du Genre lance le projet « Mwasi congolaise » pour soutenir les femmes victimes de violences dans l’Est

Le ministère du Genre, Famille et Enfant, en marge de la célébration de la Journée internationale des droits de la femme, a lancé le projet « Mwasi congolaise » en partenariat avec « Objectif groupe », une entreprise spécialisée dans la vente des pagnes.
Ce projet vise à apporter une assistance matérielle tant aux militaires au front qu’aux femmes victimes de violences sexuelles dans l’Est de la RDC, à travers la vente d’un pagne spécialement conçu pour cette cause.
Anady Sarah Kibalabala, directrice d’Objectif groupe, a expliqué le contexte ayant conduit à la confection de ce pagne qui sera mis en vente.
A cette occasion, le ministère a révélé que le thème national de la journée internationale des droits de la femme 2025 est : « La congolaise au centre de toutes les ambitions ».
Plusieurs personnalités politiques ont pris part à cette activité, dont des députés, sénateurs, mais aussi des acteurs de la société civile.

Alphonse Mata évoque le retard du projet de réhabilitation de 700 km au Maniema

Alphonse Mata, coordinateur provincial du Programme d’appui au développement rural, inclusif et résilient (PADRIR) affirme, au cours d’un entretien à Radio Okapi que le projet de réhabilitation de 700 kilomètres au Maniema a connu un retard dans le financement.
Afin d’apporter des réponses à la population qui voulait avoir des précisions sur ce retard, le gouverneur de province a organisé un cadre d’échange où le coordonnateur provincial de PADRIR a répondu à certaines préoccupations.
« Le projet PADRIR prend fin en 2027.
Mais cela ne dit pas que le projet ne sera pas réalisé.
Parce que nous sommes en train de dérouler les activités de manière à éviter les pertes de temps et des ressources et travailler dans le sens de les satisfaire », a expliqué Alphonse Mata.

La CNDH plaide pour la protection des défenseurs des droits de l’homme

La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a réitéré, lundi 10 février à Kinshasa, son plaidoyer de voir le gouvernement de la République signé en urgence l’arrêté ministériel portant réglementation du travail des défenseurs des droits humains.
Ce plaidoyer intervient à la suite des actes de répression et restrictions des libertés observés dans la partie Est de la RDC notamment à Goma depuis l’invasion de cette ville par les rebelles du M23 et de l’armée rwandaise.
« La CNDH-RDC, soucieuse de la situation inquiétante actuelle des défenseurs des droits de l’homme, des autres populations civiles et des restrictions des libertés fondamentales consacrées par la Constitution de la République démocratique du Congo telle que modifiée par la loi n°11/002 du 20 janvier 2011, réitère sa position de la signature en urgence de l’arrêté ministériel des droits humains règlementant les activités du défenseur des droits de l’homme, au vu de la loi n°23/027 du 15 juin 2023 relative à la protection et responsabilité du défenseur des droits humains en RDC », a plaidé Paul Nsapu, président de la CNDH.
Par ailleurs, cette institution nationale d’appui à la démocratie salue la mise en place de la commission d’enquête internationale du Conseil des droits de l’homme sur la situation des droits humains en RDC en cette période cruciale.
Ceci, pour l’intérêt et le rétablissement de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue de la RDC, a souligné Paul Nsapu.

Maniema : le stade Kabila de Kindu inspecté pour son homologation par la Caf

Kindu, 11 février 2025 (ACP).- Le stade Joseph Kabila de Kindu, dans le Maniema, ( Est de la République démocratique du Congo), a fait l’objet, du 7 au 9 février 2025, de la visite d’un inspecteur de la Confédération africaine de football (Caf), en vue de son homologation, a appris l’ACP, lundi, lors d’un entretien.
La façade extérieure du stade Joseph Kabila de Maniema« C’est ce souci qu’ont aussitôt ressenti la Fécofa et Maniema Union qui, ensemble, ont essayé de voir dans quelle mesure, amorcer des démarches pour réinscrire le stade Joseph Kabila sur la liste des stades approuvés par la Caf », a-t-il renchéri.
Avant que le stade de Kindu ne soit enregistré dans la liste noire de la Caf, ce temple de football du Maniema était déjà éligible.
« C’est après mon inspection que l’on peut bien situer la vraie catégorie à laquelle appartient le stade Joseph Kabila de Kindu.
Selon ces critères, le stade doit être doté des bancs de touche modernes, en nombre suffisant ; les vestiaires sont censés être aérés pour les deux équipes, pour les officiels.

Linafoot : Maniema Union dénonce l’option d’organiser les play-offs dans deux sites

Kinshasa, 11 février 2025 (ACP).- Maniema Union de Kindu, au Maniema, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) a dénoncé, lundi, lors d’un entretien, la décision de la Ligue nationale de football (Linafoot) d’organiser les play-offs dans deux sites : à Kinshasa, la capitale de la RDC et à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, au Sud-est du pays.
« Maniema Union dénonce la décision de la Ligue nationale de football (Linafoot) de faire jouer la phase des play-offs et celle du play-down du championnat national uniquement dans les deux sites (Kinshasa et Lubumbashi), a déclaré Charles Masudi, responsable de communication de l’AS Maniema Union.
«Cette démarche ne garantit aucun équilibre entre les compétiteurs et non seulement qu’elle est injuste, mais surtout elle ne respecte pas l’esprit de la tripartite Comité de normalité (Conor)-Linafoot-Clubs de jeudi dernier, laissant penser à la tricherie et au manque de respect vis-à-vis de certains sociétaires ».
Le mieux est que l’organisateur donne la possibilité à chaque club de recevoir dans son fief et d’être reçu sur les terrains de ses adversaires, a estimé Charles Masudi qui s’est interrogé sur le choix porté seulement sur Kinshasa et Lubumbashi alors que si c’est la formule de deux sites qui intéresse l’organisateur, ce dernier pouvait aussi porter son dévolu, par exemple, sur la ville de Kalemie et Kindu voire de Kananga.
Selon Charles Masudi, les Unionistes de Kindu ont déjà fait savoir leur position quant à la volonté dans une correspondance adressée à la Linafoot, après la réunion tripartite avec la Fédération congolaise de football (Fécofa) et les clubs des Ligues 1 et 2.

Nyiragongo : le chef du village Kiziba II tué avec toute sa famille

Le chef du village Kiziba II dans le groupement Mudja en territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu), Kimanuka Musekura Prosper, a été tué dans la nuit du lundi 10 à ce mardi 11 février 2025 avec sa femme et ses trois enfants par des inconnus lourdement armés.
Selon des témoignages recueillis par 7SUR7.CD, la victime a été criblée de plusieurs balles par ses bourreaux qui ont par la suite tué ses trois enfants, à savoir son fils Benjamin et ses deux filles Sifa et Iragi.
“Toute la population du village Kiziba II est dans la désolation et la terreur en voyant notre chef mourir ainsi que le reste de sa famille.
Dans un message de condoléances, la députée nationale élue du territoire de Nyiragongo, Adèle Bazizane Maheshe, regrette la disparition de ce chef de village “juste et intègre” avec qui, elle entretenait de très bonnes relations.
Elle a souligné le rôle que le défunt chef de village a joué dans la vie de la communauté, car “étant un leader respecté, engagé pour le développement et la cohésion sociale de son village”.

Félix Tshisekedi reçoit le rapport de la participation de la RDC au conseil des droits de l’homme de l’ONU

Le chef de l’État Félix Tshisekedi a accordé une audience, le 10 février 2025 à la Cité de l’Union Africaine à Kinshasa, à quelques membres du Gouvernement de la République.
Ces derniers sont allés faire la restitution de la participation de la République démocratique du Congo à la session extraordinaire du Conseil des Droits de l’Homme (CDH) organisée, le 07 février dernier à Genève (Suisse), sur la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est du pays.
« Nous avons pu obtenir un vote unanime du Conseil des droits de l’homme sur la résolution qui portait notamment sur la condamnation du Rwanda et l’obligation pour lui de retirer ses troupes de la RDC », a indiqué Patrick Muyaya, le porte-parole du Gouvernement, à l’issue de l’audience.
Dans la foulée, il a fait savoir que d’autres pays se sont montrés solidaires envers la République démocratique du Congo.
« Les autres États se sont montrés solidaires vis-à-vis de la RDC et ont condamné dans les termes les plus claires les agissements du Rwanda.

Lualaba : Fifi Masuka appelle les jeunes à intégrer l’armée pour faire face à l’agression rwandaise

Josué Muyumba a relayé le message de la cheffe de l’exécutif provincial dans une interview accordée à la presse locale, le week-end dernier.
Si nous voulons, nous peuple congolais, sécuriser notre territoire, sécuriser nos richesses, nous ne devons avoir peur de prendre les armes.
Donc, la gouverneure Masuka appelle le peuple lualabais, la jeunesse lualabaise à prendre les armes en s’enrôlant au sein de nos forces armées.
C’est l’unique gouverneur femme de ce pays, c’est la gouverneure de référence.
Les premières victimes en temps de guerre, ce sont les femmes, ce sont les enfants.

Pacte social pour la paix : le président Tshisekedi n’a pas donné un quelconque mandat à l’Église catholique et à l’ECC pour l’engager (Patrick Muyaya)

Le président Félix Tshisekedi n’a pas donné un quelconque mandat à l’Église catholique et à l’Église du Christ au Congo (ECC) pour l’engager dans leur démarche visant un pacte social pour la paix en République démocratique du Congo.
Cette précision a été apportée par le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, lundi dernier, au cours d’un briefing presse consacré à la restitution de la participation de la CD Congo à la 37ᵉ session extraordinaire du Conseil des droits de l’homme de l’ONU sur la situation de l’Est.
Ils sont allés voir le président, le président les a accueillis et le président devrait, le moment venu, réagir à leur démarche.
Deuxième chose, ici, il faut savoir que le président de la République ne leur a pas donné un mandat quelconque.
Ils ont vu le président, ils avaient des propositions, mais le président de la République ne leur a pas donné un quelconque mandat pour l’engager.

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