Nord-Kivu : un chef de village et ses trois enfants assassinés par des hommes armés à Nyiragongo

Kinshasa, 31 décembre 2024 (ACP).-Le procureur général du Lualaba, province située au sud-est de la République démocratique du Congo, a été enjoint d’arrêter et de poursuivre le chef coutumier du village Mpwibwe, de la même province pour tentative de corruption à l’égard du ministre d’Etat en charge de la Justice, selon un communiqué du ministère parvenu mardi à l’ACP.
» Le ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des sceaux informe l’opinion qu’il a donné injonction au procureur général du Lualaba afin de procéder à l’arrestation et aux poursuites du chef coutumier Mpwibwe Kilambe Mukendi Edmond du village Mpwibwe, dans la province du Lualaba, pour tentative de corruption « , a-t-on lu.
Selon cette même source, cette tentative de corruption a consisté pour ce chef, d’avoir tenté d’offrir au ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des sceaux une concession minière de 200 sur 400 mètres à Kolwezi, sur la route de Likasi, la Nationale n°39, au village MpwibweCe même document a également relevé que, dans une intention inconnue, l’auteur de cette corruption a pris soin de filmer ladite concession proposée, avant de diffuser sa vidéo dans les réseaux sociaux.

La coordination territoriale de la société civile de Bafwasende (Tshopo) monte au créneau pour dénoncer l’exploitation “illégale” des minerais par des entreprises semi-industrielles, soutenues par des étrangers, notamment à Bavadili.
À 7SUR7.CD, François Bangwabedi Mustafa, répondant de cette structure citoyenne, a précisé que ces entreprises étrangères ne respectent pas les procédures établis par la loi sur l’exploitation minière.
Il s’agit, par exemple, du non-respect des cahiers de charges, d’indemnisations coutumières et la non-conformité avec l’État congolais avant le début des travaux.
La société civile estime, cependant, que cette exploitation illégale des minérais constitue un manque à gagner, non seulement pour la province de la Tshopo, mais surtout pour la République démocratique du Congo.
Outre l’exploitation illicite des minerais, la société civile locale affirme que ces exploitants utilisent des machines sophistiquées, des robots, drogues.

2024-12-302024-12-302024-12-302024-12-30Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2024_actu/12-decembre/30-31/Assemblee-provinciale-Kasai.jpgLe G6 -Groupe des 6 premiers suppléants-, dont les députés provinciaux étaient nommés ministres provinciaux par le Gouverneur de province du Kasaï, Crispin Mukedi Bukasa, depuis le 16 juillet 2024, dénonce avec dernière la énergie, la forfaiture inédite entretenue par le bureau de l’Assemblée provinciale du Kasaï, qui, cinq mois après la nomination de leurs titulaires dans le Gouvernement, tient à maintenir ce vide occasionné par cet acte; cela, malgré plusieurs tractations entreprises.
Dans leur déclaration, ces six premiers suppléants renseignent que ledit bureau a délibérément refusé de valider leurs pouvoirs des députés, ce qui est une violation fiagrante des lois du pays, alors qu’il a été saisi administrativement par les députes devenus ministres.
“Nous attirons l’attention du Président de la République et Chef de l’État, Félix Tshisekedi Tshilombo, qui, nuit et jour, se bat pour construire des institutions fortes et non des hommes forts qui dictent leurs lois; demandons au VPM de l’Intérieur Me Jacquemain Shabani de prendre ses responsabilités, afin que cette irrégularité criante soit très vite corrigée; enfin, demandons au ministre d’État, ministre de la Justice Me Constant Mutamba et à l’Inspecteur Général des Finances (IGF) de diligenter des enquêtes sur la gestion opaque par le bureau d’une somme de plus de306 000 000 Fc, constituant l’enveloppe de nos titulaires devenus ministres et de 5 400 000 Fc, constituant l’enveloppe de leurs assistants parlementaires”, peut-on lire dans cette déclaration.
Ces six suppléants indiquent que cette question constitue une mine d’or à ciel ouvert pour les membres dudit bureau, ce qui justifie le blocage de la validation de leurs pouvoirs des députés, alors que la session de septembre sera officiellement clôturée dans quelques jours.