La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a réitéré, lundi 10 février à Kinshasa, son plaidoyer de voir le gouvernement de la République signé en urgence l’arrêté ministériel portant réglementation du travail des défenseurs des droits humains.
Ce plaidoyer intervient à la suite des actes de répression et restrictions des libertés observés dans la partie Est de la RDC notamment à Goma depuis l’invasion de cette ville par les rebelles du M23 et de l’armée rwandaise.
« La CNDH-RDC, soucieuse de la situation inquiétante actuelle des défenseurs des droits de l’homme, des autres populations civiles et des restrictions des libertés fondamentales consacrées par la Constitution de la République démocratique du Congo telle que modifiée par la loi n°11/002 du 20 janvier 2011, réitère sa position de la signature en urgence de l’arrêté ministériel des droits humains règlementant les activités du défenseur des droits de l’homme, au vu de la loi n°23/027 du 15 juin 2023 relative à la protection et responsabilité du défenseur des droits humains en RDC », a plaidé Paul Nsapu, président de la CNDH.
Par ailleurs, cette institution nationale d’appui à la démocratie salue la mise en place de la commission d’enquête internationale du Conseil des droits de l’homme sur la situation des droits humains en RDC en cette période cruciale.
Ceci, pour l’intérêt et le rétablissement de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue de la RDC, a souligné Paul Nsapu.
Author(s): radiookapi.net
Source: Access the article