Haut-Uélé: des matériels du pont Bomukandi réceptionnés à Isiro par le ministre provincial des ITPR

L’Union européenne (UE) a réaffirmé son soutien au projet du Couloir Vert Kivu-Kinshasa, présenté comme une initiative phare par le président congolais Félix Tshisekedi.
Ces solutions innovantes doivent à la fois préserver les écosystèmes et stimuler la prospérité économique.
Le projet est également perçu comme une réponse aux défis de la pauvreté et de l’instabilité qui affectent les régions orientales de la RDC.
“Ce projet est légal, rentable et fondamental pour améliorer l’existence des populations”, a-t-il déclaré, soulignant l’urgence et l’importance de mobiliser davantage de partenariats stratégiques.
L’UE soutient le parc de Virunga depuis 40 ans, et les retombées positives de ce partenariat renforcent la coopération avec la RDC dans le cadre du Couloir Vert.

Le Fonds de réparation des indemnisations des victimes des activités illicites de l’Ouganda en République Démocratique du Congo (FRIVAO) se dote d’un guide méthodologique pour l’indemnisation.
« Ce document détaille toutes ces procédures de l’enregistrement des demandes, identification, analyse, examen, certification et indemnisation proprement dite pour des victimes directes ou indirectes, des victimes à titre individuel ou collectif… », a expliqué Franck Molanga, représentant des participants.
L’élaboration de ce guide intervient au terme d’un atelier de renforcement des capacités des principaux acteurs.
Chançard Bolukola, coordonnateur intérimaire de FRIVAO est satisfait de l’identification des priorités pour relever les défis techniques et humains.
Les activistes des droits de l’homme, de la justice, des officiers des FARDC ainsi que des cadres du FRIVAO ont participé à l’élaboration et à l’adoption de la politique d’indemnisation mise en place par cet établissement public.

Le Coordonnateur humanitaire en RDC, Bruno Lemarquis, a réagi à l’attaque meurtrière de trois travailleurs humanitaires de l’ONG HEKS/EPER, survenue le 5 février dans le village de Kabirangiriro à cheval des territoires de Rutshuru et Walikale dans le Nord-Kivu.
Dans un communiqué, M. Lemarquis condamne cette attaque “brutale” et appelle à une enquête “rapide” et “approfondie” afin que, dit-il, des responsabilités soient établies et que les auteurs répondent de leurs actes.
« Je lance un appel urgent à toutes les parties au conflit pour qu’elles respectent et protègent les acteurs humanitaires, et assurent un accès sûr et sans entrave à l’aide humanitaire », dit Brunos Lemarquis.
Il rappelle que « les attaques contre le personnel humanitaire constituent une violation grave du droit international humanitaire » et « condamne avec la plus grande fermeté toute violence dirigée contre ceux qui viennent en aide aux plus vulnérables ».
C’est notamment l’accès à l’eau potable, la construction des infrastructures sanitaires et des hébergements d’urgence.