S’agissant de la place qu’occupe le métier de slameur voire des musiciens en général, en terme de changement social, Benjamin Masiya a plutôt, lancé un plaidoyer pour la reconnaissance du slam au même titre que tous les genres musicaux en RDC. «Le slam devrait avoir une place prépondérante. Cependant, malgré nos efforts (par exemple, mon collectif et moi organisons des spectacles), malheureusement nous n’avons pas encore la reconnaissance que méritent le rap, la danse et d’autres disciplines qui s’imposent plus facilement. Nous continuons de nous battre pour que le slam trouve sa place», a-t-il indiqué. «Je suis convaincu que plus les slameurs seront unis et solidaires, le slam progressera. Ce n’est pas un art brutal (contrairement au rap, que je pratique aussi d’ailleurs). Si cette dynamique de cohésion continue, nous verrons une grande évolution d’ici quelques mois ou années», a conclu Benjamin Masiya. En 2022, le slameur Benjamin Masiya a remporté la première place du concours de slam, lors de la première édition du festival dénommé « Muan’a Lemba » avec 90,7 % de votants, organisé au centre culturel de Lemba à Kinshasa, rappelle-t-on. ACP/
Author(s): acp.cd
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