Des morts et blessés à la suite des affrontements entre les habitants des villages de Yalumbuka et Bolembe dans la Tshopo

Des morts et blessés ont été enregistrés à la suite des affrontements qui ont opposé les villages de Yalumbuka et Bolembe, situés à plus de 250 km de Kisangani, dans la province de la Tshopo, ont indiqué dimanche 9 février les sources gouvernementales.
Ces derniers jours, ces affrontements ont fait plusieurs morts et blessés, en raison de disputes liées à la gestion forestière.
« Nous avons été attristés d’apprendre que dans le territoire de Yahuma, il y a eu des altercations entre deux villages : Yalumbuka et le village Bolembe.
Malheureusement, on a déploré des morts ainsi que des blessés graves.
Pour lui, la responsabilité de l’Etat c’est assurer la protection des personnes et de leurs biens.

Guerre en RDC : Cyril Ramaphosa évoque déjà le retrait des troupes de la SAMIRDC

Eu égard aux conclusions prises lors du sommet conjoint EAC-SADC, Cyril Ramaphosa évoque déjà le retrait des troupes de la SAMIDRC de la RDC, après la mise en œuvre des mesures soulignées par les chefs d’États de la région, sur le retrait immédiat des rebelles du M23 à Goma et la cessation de tout soutien du Rwanda à ces derniers.
«Les résultats du sommet conjoint sont essentiellement des mesures de confiance en vue d’une paix durable.
Ce sommet historique ouvre la voie à une paix durable dans l’Est de la RDC”, a déclaré Cyril Ramaphosa.
Et d’ajouter, “l’un des résultats les plus significatifs est que le sommet conjoint a convenu que les négociations directes et le dialogue reprennent entre toutes les parties étatiques et non étatiques, y compris le M23.
Cela se fera dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi”.

Guerre dans l’Est : la CEEAC appelle au retrait immédiat de l’armée rwandaise du territoire congolais

2025-02-102025-02-102025-02-102025-02-10Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/02-fevrier/10-16/la_ceeac_appelle_le_rwanda_a_retirer_ses_troupes_en_rdc_2025.jpgDans un document consulté lundi 10 février 2025 par Média Congo Press (MCP), la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a appelé l’armée rwandaise à quitter immédiatement le territoire congolais et à ouvrir rapidement l’aéroport international de Goma.
«…Appelons au retrait immédiat des Forces de défense rwandaise du territoire congolais, y compris la normalisation du fonctionnement de l’aéroport de Goma en vue de faciliter le retour des membres du Mécanisme de vérification étendue renforcée ( MVA) et de la CIRGL.», lit-on dans cette correspondance.
La CEEAC exige également aux rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise de cesser immédiatement leur offensive et de quitter les territoires occupés illégalement, sans oublier le respect des couloirs humanitaires.
La CEEAC réaffirme notamment son soutien aux processus de Luanda et de Nairobi, ainsi qu’à l’accord d’Addis-Abeba de 2013 en vue d’un retour de la paix durable dans l’Est de la RDC et dans la sous-région des Grands lacs.
Cette position de la CEEAC intervient après les conclusions du sommet conjoint EAC-SADC qui a abouti à la résolution exigeant le cessez-le-feu immédiat, la réouverture de l’aéroport de Goma et la mise en œuvre du dialogue direct entre les parties prenantes, y compris les rebelles du M23.

Service national/Kongo-Central : Jean-Pierre Kasongo Kabwik veut faire de Lovo le plus grand centre de production de la zone Ouest

2025-02-102025-02-102025-02-102025-02-10Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/02-fevrier/10-16/jean_pierre_kasongo_kabwik_service_national_2025_fevr.jpgAvoir le plus grand champ aux portes de Kinshasa, tel est le défi que compte relever le Service national.
Samedi 8 février 2025, le commandant du Service national, le lieutenant-général Jean-Pierre Kasongo Kabwik, était à Lovo, situé à plus de 150 km de la ville de Kinshasa, dans la province du Kongo-Central.
Ça sera bénéfique et pour le propriétaire de la concession, et pour le Service national, et pour la population.
Le Service national parle d’un site dans l’exploitation qui peut s’étendre sur 2 500 hectares.
Pour ce dernier, Lovo peut devenir le plus grand centre de production de la zone Ouest.

Côte d’Ivoire: Gbagbo veut se battre pour une présidentielle “juste”

2025-02-102025-02-102025-02-102025-02-10Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/02-fevrier/10-16/cote_d_ivoire_gbagbo_veut_se_battre_pour_une_presidentielle_juste.jpgL’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, candidat déclaré à l’élection présidentielle d’octobre 2025, a plaidé samedi lors d’un meeting à Abidjan pour que le scrutin soit organisé de façon “juste” et “dans la paix”.
M. Ggagbo, 79 ans, est pour l’heure radié des listes électorales et donc inéligible en raison d’une condamnation pour des faits liés à la crise post-électorale de 2010-2011.
S’il n’a pas directement évoqué son cas personnel samedi, il a dressé une liste de conditions à remplir pour que l’élection se passe pacifiquement selon lui.
Il a également souhaité une large révision des listes électorales pour que les inscrits soient uniquement “des citoyens ivoiriens”, en sous-entendant la présence actuelle de citoyens étrangers.
Plusieurs candidats sont également sur la ligne de départ pour la présidentielle du 25 octobre 2025.

Ituri : un comptoir d’achat d’or attaqué par des hommes armés à Lwemba

Un comptoir d’achat d’or a été la cible d’un braquage dans la nuit de vendredi à samedi 8 février 2025 à Lwemba, une localité située près de Biakato, dans le territoire de Mambasa, province de l’Ituri.
Mamboro a dénoncé un climat d’insécurité persistant et appelé les autorités à ouvrir une enquête pour identifier et traduire les coupables en justice.
« Il y a la police et les services de sécurité dans la région, mais personne ne sait d’où sont venus ces bandits », a-t-il déploré dans une interview accordée à la presse locale.
Ce braquage s’ajoute à une série d’attaques visant des comptoirs d’achat d’or dans la région.
Les habitants et les commerçants appellent les autorités à renforcer la sécurité autour de ces établissements stratégiques pour le commerce minier.

Plus de 20 groupes armés sont nés dans le territoire de Beni depuis la prise de Bunagaga par le M23 en 2022 (PDDRC-S)

Omar Kavota, chef d’antenne du Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRC-S), dans le territoire de Beni au Nord-Kivu, alerte sur la prolifération de nouveaux groupes armés dans la région depuis le début de l’agression du M23 soutenu par le Rwanda dans la partie est de la RDC.
Omar Kavota affirme qu’une vingtaine de nouveaux groupes armés ont vu le jour dans cette partie du territoire, depuis l’occupation de la cité de Bunagana par ces rebelles en juin 2022.
Il appelle les différents groupes armés encore actifs dans la région à adhérer au processus de désarmement et de démobilisation afin de favoriser le processus de pacification.
Selon lui, le contexte du moment ne devrait pas servir de prétexte pour justifier cette prolifération des groupes armés illégaux.
C’est dans ce contexte le PDDRC-S continue à encourager les différents groupes armés à adhérer au processus de désarmement et de démobilisation en faveur de la réinsertion et la réintégration communautaire.

Pacte pour la paix et le vivre ensemble : Germain Kambinga s’oppose à tout dialogue

Ces pères de l’Église sont allés plus loin en affirmant que les M23 prendraient part à ce dialogue.
Le dernier cas en date est celui de Germain Kambinga, président national du parti politique Le Centre, qui a réagi le samedi 8 février 2025.
S’adressant à l’Église catholique et protestante, il estime que le dialogue est pour l’instant inacceptable, craignant un rétropédalage de notre pays trente ans en arrière.
Kambinga va plus loin en affirmant que cela constituerait une violation de la constitution de la RDC.
Il rappelle à tous que les élections sont le seul mode d’accès aux responsabilités publiques, exprimant sa crainte que ce dialogue facilite l’infiltration rwandaise.

Déchéance du vice-gouverneur Martin Kazembe par l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga : le VPM Jacquemin Shabani qualifie la procédure de “cavalière”

2025-02-102025-02-102025-02-102025-02-10Ajouter aux favorishttp://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/02-fevrier/10-16/le_vice_gouverneur_de_la_province_du_haut_katanga_martin_kazembe_shula.jpgDans une correspondance du 8 février 2025 adressée au président de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga, Michel Kabwe, dont une copie est parvenue à Opinion-info.cd, le Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, dénonce la procédure qu’il estime cavalière, qui a conduit à la déchéance de Martin Kazembe au poste de vice-gouverneur de cette province, dans le dossier de désaffectation du lac Tshombe.
À cet effet, Jacquemin Shabani a demandé à Michel Kabwe de réexaminer, à la lumière des dispositions légales et règlementaires en vigueur, les résolutions prises le 23 janvier dernier lors de la plénière qui a amené à la déchéance de Martin Kazembe de son poste.
Il convient de rappeler qu’en janvier dernier, le bureau de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga avait convoqué une session parlementaire extraordinaire, afin d’examiner la question de spoliation du lac Tshombe attribuée à un particulier, à l’époque où Martin Kazembe, actuel vice-gouverneur, était maire de Lubumbashi.
N’ayant pas apporté des réponses claires, l’initiateur de l’interpellation, le député provincial Patrick Kashimba, avait sollicité la défenestration de Martin Kazembe.
Dans la foulée, unanimement, les 43 députés présents dans la plénière avaient voté pour sa déchéance.

Accepter les Notifications pour ne pas rater les news de la RDC OK No