Day: February 10, 2025

Après le gouvernement congolais qui a pris acte des résolutions de ces assises, c’est au tour de l’Afrique du Sud d’en adopter le contenu.
Ce lundi, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a salué la tenue de ce sommet censé apporter la paix dans l’est du pays.
« En tant qu’Afrique du Sud, nous avons toujours soutenu que la diplomatie était la solution la plus durable à ce conflit.
Dialogue et retrait de SAMIRDCL’Afrique du Sud soutient désormais l’option de dialogue et négociations directes entre les parties au conflit, y compris le M23.
« L’un des résultats les plus significatifs est que le sommet conjoint a convenu que les négociations directes et le dialogue reprennent entre toutes les parties étatiques et non étatiques, y compris le M23.

Les activités scolaires et académiques n’ont pas effectivement repris ce lundi matin 10 février à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu comme l’ont demandé les autorités.
Dans les établissements tant publics que privés, les enseignants et responsables scolaires ont répondu présent à l’appel à la reprise des cours.
Malheureusement, nous les avons tous renvoyés à la maison et nous invitons les autres à venir demain.
Aujourd’hui, avec les nouvelles autorités, je ne sais comment nous allons nous comporter, surtout pour les NU », s’inquiète-t-elle.
Par contre, un autre étudiant dit ne pas être pour la reprise des activités académiques au regard de la situation sécuritaire encore précaire à Goma.

Deux semaines après la prise de Goma par les rebelles du M23, les familles des militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) se retrouvent sans abris.
Depuis, ils se sont réfugiés dans des écoles et des églises de la ville.
Nous dormons à même le sol et nous n’avons plus rien », témoigne Marie Solange, femme d’un militaire des FARDC retrouvée à l’EP Rutoboko.
Aujourd’hui, je suis sans abri, sans nourriture et sans père… J’étais l’espoir de ma famille.
De violents combats entre l’armée et les rebelles du M23 à Goma et ses environs ont fait plus de 3 000 morts, selon l’ONU.

Les miliciens Mobondo ont de nouveau frappé à Mongata, aux portes de Kinshasa, dans la commune de Maluku, frontalière avec les provinces du Kwango et du Maï-Ndombe.
D’après des vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux, les assaillants ont pillé des machines, des biens domestiques et d’autres équipements.
Cette nouvelle incursion a provoqué la colère des habitants de Mongata, qui ont spontanément manifesté pour dénoncer l’inaction des autorités face à ces attaques répétées.”
Dès que j’ai été informé, j’ai discuté avec ma hiérarchie depuis le matin et je continue à suivre la situation.
Il y a quelques jours, trois personnes ont été tuées par ces mêmes miliciens à trois kilomètres de Mongata.

Les affrontements entre les Forces armées de la RDC et les rebelles du M23/AFC du 26 au 30 janvier dernier laisseront des traces indélébiles dans la mémoire collective.
Dans la lutte pour prendre la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, des pertes en vies humaines ont été dénombrées sur plus de 3 000 dans l’espace de moins d’une semaine.
En termes de bilan humain, le gouvernement a annoncé près de 1 000 morts et près de 3 000 blessés.
Alors que des organisations des Nations Unies en arrivent à plus de 3 000 morts dans ces affrontements ayant conduit à la chute de la ville de Goma entre le 26 et le 30 janvier dernier.
Elle a condamné fermement les offensives menées par le M23/RDF et les pertes humaines qui en ont résulté, tout en soulignant la nécessité de renouer le dialogue pour parvenir à une coexistence pacifique et restaurer la stabilité dans la région.

Lubumbashi, 10 février 2025 (ACP).- Les préparatifs des activités du 8 mars, date dédiée à la célébration des droits féminins, ont été au centre d’une réunion des femmes leaders , organisée lundi, à Lubumbashi, au sud-est de la République démocratique du Congo, a appris l’ACP des organisateurs.
Mme Tshipama a invité, à l’occasion, ses administrés, à faire l’état de lieu des femmes sur la jouissance de leurs droits dans la société.
« Nous allons élaborer notre plan d’action après avoir recueilli toutes les données de l’enquête, celle-ci va nous permettre de renforcer des stratégies des sensibilisations, des vulgarisations et des formations par rapport au thème du mois de la femme », a-t-elle indiqué.
« Pour mieux réaliser nos actions, nous devons déterminer les objectifs, définir les actions à réaliser, établir les responsabilités, identifier les problèmes, déterminer les objectifs SMART tout en partant sur un constat », a-t-elle déclaré.
La femme leader Anny Sapidi a, au nom des participantes, suggéré la tenue de deux séances des réunions pour permettre à toutes les femmes de s’approprier le thème du 8 mars et de les former à mener des enquêtes sur la jouissance des droits féminins.

Lubumbashi, 10 février 2025 (ACP).- Les étudiants de BAC1 médecine ont été éveillés sur les harcèlements sexuels en milieu universitaire après un entretien organisé à leur égard par la cellule scientifique des étudiants en médecine (CSEM), a appris l’ACP lundi d’un médecin.
« Les spécificités du harcèlement en milieu universitaire, les fausses croyances autour du harcèlement, les conséquences du harcèlement sexuel en milieu universitaire et comment faire face au harcèlement sexuel en milieu universitaire », tels sont les aspects abordés par le Dr. Hervé Kabangu, un ancien de CSEM qui a précisé que cette activité s’inscrit dans le cadre de faciliter l’intégration dans le milieu universitaire.
« Je retiens que ce n’est pas par notre manière de s’habiller qu’on est censé subir un harcèlement.
Mais ce qui joue dans le contexte c’est notre attitude vis-à-vis de ceux qui nous harcellent.
L’habillement ne justifie en rien le harcèlement sexuel, c’est une fausse croyance », a déclaré une jeune étudiante de 18 ans à la fin de la manifestation.

Kisangani, 10 février 2025 (ACP).- Des vivres et non vivres ont été offerts par une église aux déplacés du conflit communautaire Mbole-Lengola, lors d’une cérémonie lundi à Kisangani, chef-lieu de la Tshopo, dans le nord-est de la République démocratique du Congo, a appris l’ACP de source religieuse.
Selon la même source, mille six cents (1 600) ménages regroupés dans les sites d’hébergement de Saint Gabriel dans la commune de la Makiso et Kongakonga dans la commune de Kisangani, ont reçu entre autres les haricots, l’huile, la farine de maïs, les bidons, les bassins.
Par ailleurs, le révérend Boniface Okito Lodi dans sa prédication tirée du livre de Luc 10,30 – 37, a indiqué que c’est par la compassion envers son prochain que la communauté Méthodiste Unie est venue en aide à ces personnes qui traversent des moments difficiles.
« Je confirme que cette église mérite le nom de Méthodiste Unie.
Environs trois (3) ans maintenant, plus de cinq mille déplacés du conflit communautaire Mbole-Lengola vivent dans des conditions difficiles dans les sites d’hébergement et les familles d’accueil, en dépit du soutien sporadique désespérément obtenu des bienfaiteurs.