Nord-Kivu : Nouvel administrateur, Éphrem Kabasha veut relancer l’économie et l’éducation à Nyiragongo

Aussitôt nommé comme nouvel administrateur du territoire de Nyiragongo, en province du Nord-Kivu, par la coalition M23-AFC, Amani Kabasha a entamé des consultations avec ses administrés dans l’objectif d’appeler ces derniers à la reprise des activités socio-économiques, des activités qui tardaient à reprendre suite à l’occupation de ce territoire par la coalition M23-AFC.

« Après la situation de la guerre, il fallait que les activités socio-économiques reprennent et que tous les services puissent fonctionner. Voilà pourquoi nous avons fait appel à tous les services commis au territoire de Nyiragongo pour leur donner de nouvelles orientations selon la vision de la coalition M23-AFC », a fait savoir Amani Kabasha.

Soucieux de l’éducation, l’administrateur du territoire, lors de cette consultation, a insisté devant le sous-proved de Nyiragongo sur la reprise immédiate des activités, qui tardent toujours à reprendre dans cette entité suite à la présence des déplacés qui occupent encore certaines salles de classe.

Outre l’insistance sur la reprise immédiate des activités socio-économiques sur toute l’étendue du territoire de Nyiragongo, Amani Kabasha a également insisté sur l’intervention de la Croix-Rouge dans le processus d’évacuation des cadavres qui restent encore au sol dans certains coins du territoire de Nyiragongo, une situation qui empêche les agriculteurs d’accéder à leurs champs, notamment dans le groupement Buvira, près de la frontière congolo-rwandaise.

Au plan sécuritaire, l’administrateur du territoire de Nyiragongo a appelé les militaires des FARDC et les jeunes Wazalendo qui sont encore présents dans le territoire de Nyiragongo à se rendre auprès de la coalition M23-AFC.

« Que tous les militaires des FARDC et les Wazalendo qui se cachent encore dans des maisons de civils se rendent auprès du M23, car ce sont eux qui sèment actuellement la terreur auprès de la population civile. S’ils ne veulent pas se rendre, nous allons les pousser à se rendre d’une manière forcée », a-t-il insisté.

Signalons que cette consultation va se poursuivre le mardi 11 février avec les chefs des groupements. Ensemble, ils discuteront de la sécurité du territoire de Nyiragongo.

Anselme Syangoma

Author(s): tazamardc.net
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