L’organisation non gouvernementale Action Citoyenne pour la Bonne Gouvernance Judiciaire (ACBGJ) dit être préoccupée par le retard des nominations de 2500 magistrats restants sur les 5000 recrutés en 2023 par le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), créant des « suspicions et calomnies », mais également le silence du CSM malgré toutes les accusations à son encontre concernant ce dossier.
Dans un communiqué de presse signé le samedi 8 février 2025 par son coordonnateur, Stéphane Jibikilay Ntita Nzita Mbadu, et parvenu à 7SUR7.CD, cette ONG de lutte contre les antivaleurs en milieux judiciaires, section RDC, fustige les accusations portées contre le CSM en dépit des efforts menés dans l’identification de vrais et faux magistrats par le gouvernement pour le réajustement du barème des magistrats.
Ces accusations portent, notamment sur des prétendus détournements des fonds et des retards injustifiés dans ce processus de nomination.
Au bureau du CSM, l’ONG appelle à procéder au toilettage des listes pour une proposition opportune des nominations au président de la République, et à veiller en toute urgence une foi nommés à la mécanisation de nouveaux magistrats pour permettre leur prise en charge efficiente pour une rémunération décente.
L’ ACBGJ demande aussi aux syndicats de la magistrature de jouer leur rôle de trait d’union entre les magistrats et le CSM afin de permettre la diffusion des informations fondées et vérifiables dans l’intérêt de la carrière de chacun et de tous.
Author(s): 7sur7.cd
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