Day: February 10, 2025

Le sommet conjoint de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), tenu ce samedi 8 février 2025, a proposé la fusion des deux processus de paix en cours en République démocratique du Congo (RDC) : le processus de Luanda, piloté par le président angolais Joao Lourenço et le processus de Nairobi, dirigé par l’ex-président kényan Uhuru Kenyatta.
Alors quelle est la différence entre ces deux processus et surtout qu’apporterait leur fusion ?
Pour sa part, le processus de Luanda, lancé le 23 novembre 2022 lors d’un sommet organisé en Angola, visait principalement la désescalade des tensions entre la RDC et le Rwanda, ainsi que la résolution de la crise sécuritaire à l’Est du pays, notamment en lien avec la rébellion du M23.
La fusion des processus de Luanda et de Nairobi devrait permettre une meilleure coordination des actions diplomatiques et militaires entre la SADC et l’EAC.
Elle devrait aussi renforcer l’unité des efforts régionaux et éviter tout chevauchement des initiatives pour le retour de la paix dans l’Est de la RDC.

Kinshasa, 10 février 2025 (ACP).- Le livre intitulé ‘‘Vivre pour mourir, d’une vie réussie à une vie accomplie’’ de l’écrivain Olivier-sept Ntalaja, a été porté sur les fonts baptismaux dimanche, au cours d’une cérémonie organisée à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
« Alors que je te baptise ‘‘Vivre pour mourir, d’une vie réussie à une vie accomplie’’, je fais la prière que tu ne sois pas simplement un livre écrit par Olivier-sept Ntalaja, mais que tu sois aussi le premier-né d’une grande lignée.
Après toi, qu’il soit beaucoup plus facile pour Olivier de concevoir, d’écrire, de faire la mise en forme et d’imprimer.
Celui qui a accompli sa vie, l’a réussi d’office, mais celui qui a réussi sa vie, ne l’a pas forcément accompli.
Il faudrait alors que l’on arrive à accomplir notre vie, c’est-à-dire, à comprendre la raison de notre existence, parce que la vie n’a de sens que lorsqu’on découvre ce pourquoi on est prêt à mourir ».

Cette mobilisation est caractérisée par de diverses rencontres avec les différentes catégories de personnes influentes dans la communauté africaine de la diaspora, en général, et les structures de la diaspora congolaise d’Europe, en particulier.
Toutefois, renseigne-t-on, la mobilisation est combinée avec des séances de répétitions que Koffi Olomide organise dans la capitale française.
De son vrai nom Antoine-Christophe Agbepa Mumba, Koffi Olomide est né le 13 juillet 1956 à Kisangani dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo.
Compositeur musical de grande facture avec à la clé des chefs d’œuvre à succès, il est le premier chanteur africain qui va affronter les quarante milles places de l’Hippodrome de Vincennes de Paris.
Pour l’artiste, cette production musicale va marquer son retour sur la scène française, après plus de dix ans d’absence.

Kinshasa, 10 février 2025 (ACP).- La problématique de la lutte contre le réchauffement climatique dans le bassin du Congo a été retenue comme thématique d’un spectacle de théâtre intitulé ‘‘la conférence des oiseaux’’, prévu le 28 février à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a appris l’ACP lundi des organisateurs.
« Cette activité s’inscrit dans le cadre de notre programme sur le théâtre, comme moyen d’éducation populaire pour le développement et en s’appuyant sur la journée internationale de la langue maternelle, célébrée chaque 21 février à travers les écoles de Kinshasa », a-t-il ajouté.
Figure notable dans les domaines du théâtre et des études culturelles, Alexandre Mwambayi Kalengayi est particulièrement reconnu pour ses contributions au théâtre africain et à l’éducation.
Maître Mwambayi a participé à diverses discussions sur l’importance du théâtre dans le développement sociétal.
Son implication dans le théâtre s’étend au mentorat de jeunes artistes et à la promotion des arts théâtraux au sein de sa communauté.

Kinshasa, 10 février 2025 (ACP).- Le renforcement de la coopération culturelle entre la République démocratique du Congo et la République fédérale d’Allemagne a été au cœur d’un échange entre la ministre congolaise de la culture, arts et patrimoine et l’ambassadeur allemand, lundi à Kinshasa, selon un communiqué.
« Les discussions ont porté sur la transformation du Goethe-Institut en un centre culturel pleinement opérationnel, favorisant l’échange entre les cultures congolaises et allemandes », a renseigné la source.
Au-delà de leur échange, renseigne-t-on, la Ministre Yolande Elebe et l’Ambassadeur Ingo Herbert ont également abordé la problématique de la formation des artistes congolais et la valorisation du patrimoine national, en lien avec des programmes panafricains dédiés.
A Kinshasa, la coopération culturelle entre la RDC et l’Allemagne passe par l’Institut Goethe qui est une organisation allemande active au niveau mondial.
Soutenu par le ministère allemand des Affaires étrangères, l’nstitut Goethe informe sur la diversité culturelle et sociale de l’Allemagne et de l’Europe.

Kinshasa, 10 février 2025 (ACP).- Les parents de filles de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, ont été sensibilisés aux conséquences néfastes des mutilations génitales féminines, lors d’un entretien, en marge de la Journée internationale contre les mutilations génitales féminines (MGF), célébrée le 6 février de chaque année.
« Nous interpellons les parents et les filles à lutter contre les mutilations génitales féminines, qui sont des pratiques ignobles.
« Les mutilations génitales féminines humilient la dignité de la femme ; elle se perçoit amoindrie et diminuée.
Au-moins 230 millions des filles et des femmes à travers le monde ont survécu aux mutilations génitales féminines ces dernières années.
La célébration de la journée internationale contre les mutilations génitales féminines est une occasion de dénoncer notamment les droits à la santé sexuelle reproductive des filles ainsi que le droit à la sécurité et à l’intégrité physique.

Lubumbashi, 10 février 2025 (ACP).- Les activités du 8 mars, date dédiée à la célébration de la Journée internationale des droits de la femme, ont été au centre d’une réunion préparatoire des femmes leaders, lundi à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga, dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo.
‹‹ Cette année, nous allons célébrer la journée dédiée aux droits de la femme sous le thème : ‹‹ Pour toutes les femmes et filles : droits, égalité et autonomisation.
« Cette rencontre est un moyen ultime pour connaître si les femmes mettent en pratique les notions apprises sur leurs droits, dénicher les défis et les difficultés auxquels elles font face dans l’exercice de leurs droits.
Nous allons travailler en groupes d’études, en vue d’enquêter sur la jouissance des droits féminins dans les milieux estudiantins, professionnels, les ménages et le domaine politique››, a-t-elle ajouté.
De son côté, Anny Sapidi, l’une des femmes leaders a, au nom des participantes, suggéré la tenue de deux autres réunions pour permettre à toutes les femmes de s’approprier le thème du 8 mars 2025 et de les former à mener des enquêtes sur la jouissance des droits féminins.

Kinshasa, 10 février 2025 (ACP).- Plus de 100 femmes, membres de la Fondation « Salihou » basée à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), ont été sensibilisées lundi à l’éveil de la conscience pour le développement du pays, lors d’une conférence.
« L’éveil de la conscience est une attitude que doivent adopter les femmes congolaises pour pouvoir être utiles dans la société et ailleurs.
« La femme ne peut pas seulement être là pour la maternité (…).
Selon Mme Mayaya, les femmes doivent entreprendre et se faire une place dans la société, au-delà d’être une aide pour l’homme comme à la Genèse.
« Les femmes doivent faire preuve de leur raison de vivre en tant que jardin de la vie », a-t-elle ajouté.