Ces responsables militaires devront aussi « fournir des orientations techniques sur les possibilités d’élaborer un plan consensuel pour sécuriser Goma et ses environs, l’assistance humanitaire des populations, y compris le rapatriement des personnes décédées et l’évacuation des blessés« .
Il en est de même de l’ouverture des principales routes d’approvisionnement, notamment Goma-Sake-Bukavu : Goma-Kibumba-Rumangabo-Kalengera-Rutshuru-Bunagana et Goma-Kiwanja-Rwindi-Kanyabayonga-Lubero, y compris la navigation sur le lac Kivu entre Goma et Bukavu.
» Le sommet a ordonné que des modalités de retrait des forces armées étrangères non invitées du territoire de la RDC soient élaborées et mises en œuvre« , a-t-on lu également.
En ce qui concerne la fameuse présence des FDLR sur le sol congolais, le Sommet conjoint a exigé la mise en œuvre du Concept d’opérations (CONOPS) du plan harmonisé de neutralisation des milices FDLR et à la levée des mesures défensives du Rwanda et au désengagement de ses forces de la RDC.
Retrait inconditionnel de l’agresseur rwandaisAu cours des discussions à huis clos, le Chef de l’État, Félix Tshisekedi a exigé le cessez-le-feu immédiat, la condamnation du Rwanda pour son invasion de la ville de Goma, le retrait immédiat des troupes rwandaises des localités congolaises qu’elles occupent illégalement, la réouverture de l’aéroport de Goma pour faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire en faveur des populations et la restitution de la ville aux mains des autorités congolaises officiellement établies.
Author(s): acp.cd
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